Le président du Parlement, Mamadou Koulibaly, a animé, samedi, un meeting à Koumassi au cours duquel il a précisé un certain nombre de choses. Le bureau de la base Confirmation de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien (Offpi), section Sérikpa, a été investi samedi dernier, à l’esplanade de la Sicogi de Koumassi. Mme Gogui Cécile en est la secrétaire générale.
Témoin de cette cérémonie d’investiture, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, qui a animé un meeting. Devant de nombreux militants, le troisième vice-président du Fpi a indiqué que le régime en place n’est pas celui de Gbagbo. «A Marcoussis, le programme de la Refondation a été mis dehors pour faire appliquer celui de la réconciliation. Aujourd’hui, ce sont tous les partis politiques qui assument tout ce qui se passe ici. C’est le régime du Fpi, Pdci, Rdr, Mfa…et du Mpci», a-t-il dit. Et d’ajouter : «Gbagbo est le Président de la République ; Soro Guillaume, le Premier ministre. C’est ce dernier qui doit redéployer l’administration, désarmer les rebelles, organiser les élections…». Aussi, a-t-il indiqué aux militants que Laurent Gbagbo dit qu’il n’assume pas le bilan de la guerre qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire. Mamadou Koulibaly a ajouté que Gbagbo n’a pas été élu pour gérer la crise de la succession d’Houphouet-Boigny. «Gbagbo a un programme: celui de la refondation. De 2000 à 2002, il avait commencé à travailler et puis la guerre est arrivée». Il a chargé les militants Fpi de dire, partout en Côte d’Ivoire, que l’engagement de Laurent Gbagbo reste toujours ferme. «Ce qu’il a dit en 1990, répété en 1995 et en 2000 reste valable en 2009 : refonder la Côte d’Ivoire. On a mélangé le pays, mais il n’a pas baissé les bras». Mais, a fait remarquer le président de l’Assemblée nationale, «cela ne peut se réaliser que s’il est réélu». Pour la victoire de Laurent Gbagbo à la prochaine présidentielle, Mamadou Koubaly a donné des consignes claires : «Pour gagner les élections, allez chercher les électeurs partout. N’insultez personne. N’entrez pas dans les coups bas. Quand on va aux élections, c’est argument contre argument. Si c’est bilan contre bilan, nous sommes d’accord». Au cours de ce meeting, le Président Mamadou Koulibaly a longuement parlé de l’opération d’identification et d’enrôlement. Il a dit aux populations que le Président Gbagbo leur demande de garder leur calme et de rester patientes. Car, soutient-il, «Gbagbo fait pression sur les structures impliquées dans le processus de lui proposer une date pour les élections». Parlant toujours de l’opération d’enrôlement, Mamadou Koulibaly a indiqué que le Fpi demande un passage de rattrapage à Abidjan. Concernant les zones centre, nord et ouest, il a repris ce que le président du Fpi, Affi N’Guessan, a dit il y a quelque temps : «Arrêtez l’opération d’identification et d’enrôlement». Son argument : «On ne peut pas faire l’enrôlement sans la police et la gendarmerie». Le président Mamadou Koulibaly a même un ton incisif : «On n’est pas d’accord que l’enrôlement se fasse de façon wouya wouya». Il a saisi cette occasion pour prévenir les militants de son parti que «si l’enrôlement n’est pas bien fait, le Fpi va perdre les élections». A ceux qui disent que Mamadou Koulibaly critique Gbagbo, l’accusé répond : «Vous ne savez pas comment Gbagbo et moi fonctionnons».
Emmanuel Kouassi
Témoin de cette cérémonie d’investiture, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, qui a animé un meeting. Devant de nombreux militants, le troisième vice-président du Fpi a indiqué que le régime en place n’est pas celui de Gbagbo. «A Marcoussis, le programme de la Refondation a été mis dehors pour faire appliquer celui de la réconciliation. Aujourd’hui, ce sont tous les partis politiques qui assument tout ce qui se passe ici. C’est le régime du Fpi, Pdci, Rdr, Mfa…et du Mpci», a-t-il dit. Et d’ajouter : «Gbagbo est le Président de la République ; Soro Guillaume, le Premier ministre. C’est ce dernier qui doit redéployer l’administration, désarmer les rebelles, organiser les élections…». Aussi, a-t-il indiqué aux militants que Laurent Gbagbo dit qu’il n’assume pas le bilan de la guerre qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire. Mamadou Koulibaly a ajouté que Gbagbo n’a pas été élu pour gérer la crise de la succession d’Houphouet-Boigny. «Gbagbo a un programme: celui de la refondation. De 2000 à 2002, il avait commencé à travailler et puis la guerre est arrivée». Il a chargé les militants Fpi de dire, partout en Côte d’Ivoire, que l’engagement de Laurent Gbagbo reste toujours ferme. «Ce qu’il a dit en 1990, répété en 1995 et en 2000 reste valable en 2009 : refonder la Côte d’Ivoire. On a mélangé le pays, mais il n’a pas baissé les bras». Mais, a fait remarquer le président de l’Assemblée nationale, «cela ne peut se réaliser que s’il est réélu». Pour la victoire de Laurent Gbagbo à la prochaine présidentielle, Mamadou Koubaly a donné des consignes claires : «Pour gagner les élections, allez chercher les électeurs partout. N’insultez personne. N’entrez pas dans les coups bas. Quand on va aux élections, c’est argument contre argument. Si c’est bilan contre bilan, nous sommes d’accord». Au cours de ce meeting, le Président Mamadou Koulibaly a longuement parlé de l’opération d’identification et d’enrôlement. Il a dit aux populations que le Président Gbagbo leur demande de garder leur calme et de rester patientes. Car, soutient-il, «Gbagbo fait pression sur les structures impliquées dans le processus de lui proposer une date pour les élections». Parlant toujours de l’opération d’enrôlement, Mamadou Koulibaly a indiqué que le Fpi demande un passage de rattrapage à Abidjan. Concernant les zones centre, nord et ouest, il a repris ce que le président du Fpi, Affi N’Guessan, a dit il y a quelque temps : «Arrêtez l’opération d’identification et d’enrôlement». Son argument : «On ne peut pas faire l’enrôlement sans la police et la gendarmerie». Le président Mamadou Koulibaly a même un ton incisif : «On n’est pas d’accord que l’enrôlement se fasse de façon wouya wouya». Il a saisi cette occasion pour prévenir les militants de son parti que «si l’enrôlement n’est pas bien fait, le Fpi va perdre les élections». A ceux qui disent que Mamadou Koulibaly critique Gbagbo, l’accusé répond : «Vous ne savez pas comment Gbagbo et moi fonctionnons».
Emmanuel Kouassi