Les négociations pour un gouvernement d’union au Zimbabwe ont repris lundi à Harare après des mois d’enlisement, sous l’égide de l’Afrique australe confrontée à un ultimatum du président Robert Mugabe. Dimanche, le plus âgé des chefs d’Etat du continent a menacé de quitter définitivement les pourparlers si son principal opposant, Morgan Tsvangirai, ne cédait pas.
“Soit (Tsvangirai) accepte, soit c’est la rupture”, a déclaré M. Mugabe au journal pro-gouvernemental Sunday Mail. “Toutes les concessions qui devaient être faites l’ont été”, a-t-il asséné. Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai a de son côté réaffirmé qu’il n’accepterait pas un accord qui ne reflète pas dans la répartition des compétences sa majorité parlementaire acquise lors des législatives du 29 mars. La Zanu-PF s’est notamment arrogé le ministère de l’Intérieur qui contrôle la police, l’un des piliers de l’appareil de répression du régime Mugabe. Le MDC a rejeté en novembre une demande de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), qui avait proposé lors d’un sommet extraordinaire de “partager” le ministère. Le MDC réclame également la libération d’opposants enlevés en décembre, accusés de complot contre le président, âgé de 84 ans.
AFP
“Soit (Tsvangirai) accepte, soit c’est la rupture”, a déclaré M. Mugabe au journal pro-gouvernemental Sunday Mail. “Toutes les concessions qui devaient être faites l’ont été”, a-t-il asséné. Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai a de son côté réaffirmé qu’il n’accepterait pas un accord qui ne reflète pas dans la répartition des compétences sa majorité parlementaire acquise lors des législatives du 29 mars. La Zanu-PF s’est notamment arrogé le ministère de l’Intérieur qui contrôle la police, l’un des piliers de l’appareil de répression du régime Mugabe. Le MDC a rejeté en novembre une demande de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), qui avait proposé lors d’un sommet extraordinaire de “partager” le ministère. Le MDC réclame également la libération d’opposants enlevés en décembre, accusés de complot contre le président, âgé de 84 ans.
AFP