Un atelier de formation des journalistes sur la couverture de l’actualité judiciaire s’est ouvert,mardi à la Maison de la presse au Plateau. Initiative du bureau exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), cet atelier qui regroupe une quarantaine de journalistes provenant des médias d’Etat et des organes privés est essentiellement animé par deux personnes ressources. Il s’agit de M. Zio Moussa, journaliste formateur et président de l’Observatoire de la liberté de presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped), et de Me Gueu Patrice, avocat à la Cour. Après le cérémonial d’ouverture par lequel le président de l’Unjci, M. Amos Béonaho a insisté sur la nécessité pour sa structure de contribuer efficacement à la professionnalisation des journalistes, les travaux ont démarré avec Zio Moussa. Pendant près de 3 h, ce dernier a entretenu les participants sur les règles de base de la profession de journaliste et sur celles de l’éthique et de la déontologie de ce métier. Parlant des règles de base sur lesquelles tout bon journaliste devrait s’appuyer dans son travail, Zio Moussa a démontré que celles-ci se veulent les réponses immédiates aux attentes des lecteurs. Des attentes qui se résument en cinq points essentiels, à savoir : avoir une ou des informations concrètes et précises ; un texte court et concis ; une information accessible à tous et complète ; l’ordre et la régularité des rubriques ou lucarnes ; le besoin légitime de savoir ou de confirmation de l’information reçue d’une manière ou d’une autre. Le président de l’Olped, pour en revenir au terme central de la rencontre, a, par la suite expliqué les critères de sélection des informations traitées dans les médias. Il a dit comment les faits de justice qui sont l’émanation des conflits rapportés ont été introduits dans les journaux. Le traitement de ces faits de justice et de police qui, pour l’orateur, sont des faits sociaux, impose aux journalistes la connaissance des termes usuels. Mieux savoir pour mieux informer. S’agissant d’éthique et de déontologie, Zio Moussa qui a eu à répondre aux préoccupations des journalistes présents à rappelé les textes afférents applicables par tout organe de presse quelle que soit sa ligne éditoriale. La formation s’est poursuivi aujourd’hui avec le second conférencier, Me Gueu Patrice, qui a traité des sujets tels que « Justice, les structures et les hommes : Du commissariat à la juridiction suprême, de l’ agent de police judiciaire au 1er président de la Cour ».
Landry Kohon
Landry Kohon