Annoncé depuis quelques jours, le Projet d’urgence multisectoriel de lutte contre le sida (Pumls) a démarré. Le lancement a été fait hier, à l’hôtel du Golf, par le ministre chargé de la Lutte contre le sida, Dr Christine Adjobi, qu’accompagnaient les ministres de l’Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé, de la Défense, Michel Amani, et de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales, Jeanne Peuhmond. Financé par la Banque mondiale, à hauteur de 10 milliards de Fcfa, le projet a pour objectif «d’appuyer les mesures prises par la Côte d’Ivoire pour faire face au vih/sida ».Mme Adjobi a plaidé pour une meilleure prise en charge des personnes affectées qu’elle a invité à ne pas cacher leur statut. «Le sida devrait être banalisé comme une maladie chronique tels l’hypertension et le diabète. Quand il est vécu difficilement et que les personnes portant le virus se cachent, on n’arrive pas à les prendre en charge. Aux porteurs, je demande de ne pas avoir honte, de se dire qu’ils ont une affection avec laquelle ils peuvent vivre », a-t-elle dit.
Le Pumls concerne quatre régions : Lagunes, Montagnes, Savanes et Sud-Comoé. Prévu pour durer quatre ans, ce projet s’adresse aux « professionnels du sexe (PS), les Hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (Msm); personnes vivant avec le vih (Pvvih), orphelins et enfants vulnérables (Oev), populations mobiles, femmes et jeunes vivant dans les conditions précaires», a expliqué le coordonnateur national Bamba Adama. Qui a affirmé que le projet va servir à «compléter ce qui existe déjà». La structure coordonnatrice n’est pas exécutante de ce projet, qui obéit selon lui à la logique «du faire-faire» Le porte-parole des personnes vivant avec le Vih et de la société civile, Coulibaly Yaya, a souhaité la prise en compte des populations en milieu carcéral. Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, a surtout lancé un appel à une utilisation optimale des ressources affectées à ce projet. «Je souhaite que le projet soit bien exécuté, et que l’argent aille où il doit aller… Ne soyons pas vulnérables sur les questions de gouvernance», a-t-il recommandé.
Marcelline Gneproust
Le Pumls concerne quatre régions : Lagunes, Montagnes, Savanes et Sud-Comoé. Prévu pour durer quatre ans, ce projet s’adresse aux « professionnels du sexe (PS), les Hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (Msm); personnes vivant avec le vih (Pvvih), orphelins et enfants vulnérables (Oev), populations mobiles, femmes et jeunes vivant dans les conditions précaires», a expliqué le coordonnateur national Bamba Adama. Qui a affirmé que le projet va servir à «compléter ce qui existe déjà». La structure coordonnatrice n’est pas exécutante de ce projet, qui obéit selon lui à la logique «du faire-faire» Le porte-parole des personnes vivant avec le Vih et de la société civile, Coulibaly Yaya, a souhaité la prise en compte des populations en milieu carcéral. Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, a surtout lancé un appel à une utilisation optimale des ressources affectées à ce projet. «Je souhaite que le projet soit bien exécuté, et que l’argent aille où il doit aller… Ne soyons pas vulnérables sur les questions de gouvernance», a-t-il recommandé.
Marcelline Gneproust
