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Société Publié le vendredi 23 janvier 2009 | Nord-Sud

Violences en milieu scolaire : Trois étudiants blessés hier à Yamoussoukro

Suite à des violences entre étudiants, trois membres du Collectif des étudiants des grandes écoles et élèves de l'enseignement professionnel et technique de Côte d'Ivoire (Cegept-ci) sont internés aux urgences du Chr de Yamoussoukro. Koné N'Fa Amara est le plus atteint : «3 plaies linéaires sur le crâne dont la plus grande mesure entre 8 à 10 cm ; les deux autres font 3 et 5 cm», a déclaré le Dr Ouattara du service des urgences. Le médecin ajoute que la vie du garçon n'est pas en danger, tout comme celle de Kouamé Martial qui souffre de douleurs atroces au bassin et Magloire Kouassi qui a une plaie ouverte à la cuisse. «Pour plus de précaution, ils restent en observation», a expliqué le praticien. Affoumani Yao Fernand, secrétaire général-adjoint du collectif révèle que tout a commencé le 20 janvier à l'Institut de formation technique Kouakou Aurélie, jour où des éléments de la Fesci munis de machettes et de gourdins, aidés de quelques riverains auraient attaqué les étudiants membres de sa structure. Un affrontement a été évité de justesse grâce à l'intervention de Gouaty Yves, le secrétaire général local du Cegept-ci qui a réussi à ramener le calme dans les rangs de ses camarades. Hier à 9h, poursuit Affoumani, alors que nul ne s'y attendait, Yannick «Sweety», le coordonnateur régional de la Fesci revient avec ses éléments pour faire sortir les élèves du secondaire général. Ils s'attaquent ensuite à l'enseignement professionnel technique. Jean Baptiste M., un professeur, est giflé. La police intervient une seconde fois pour éviter la bataille. «Vers 15h, on m'informe que ma chambre au lycée scientifique est saccagée. J'arrive avec Koné et nous sommes encore attaqués par une foule de militants de la Fesci. Koné et deux autres personnes sont blessés et admis à l'hôpital ». Joint au téléphone, Sweety qui attendait une rencontre avec le directeur régional de l'Education nationale n'a pu donner sa version des faits. La tension demeure vive malgré l'appel au calme des bureaux nationaux des deux organisations « qui se sont concertées à Abidjan», selon Affoumani Yao Fernand.

Ousmane Diallo
Correspondant régional
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