Distribution gratuite de manuels scolaires dans le primaire public : Plus de 3 millions d’ouvrages disponibles

Plus de 3 millions d’ouvrages scolaires à distribuer gratuitement aux élèves du primaire public sont disponibles. Cela sur un total de 4 millions 600 mille ouvrages à éditer. C’est le constat fait hier par le ministre de l’Education nationale aux Editions SNEPCI à Adjamé, Eburnie en Zone 4, NEI et CEDA à Vridi. Des maisons qui éditent des ouvrages scolaires du primaire public commandés par l’Etat.

Aux éditions SNEPCI, Bleu Lainé a découvert en stock dans un entrepôt 127 mille ouvrages édités. Cette édition qui a sous-traité avec une imprimerie libanaise au Liban va récupérer dans les prochains jours cinq containers d’ouvrages édités qui sont au Port autonome d’Abidjan. C’est ce que les responsables de cette édition ont dit à Bleu Lainé qui a également appris qu’au total, 450 mille ouvrages commandés par l’Etat à SNEPCI seront très bientôt distribués dans toutes les écoles primaires publiques, aux écoliers. Bleu Lainé s’est rendu après en Zone 4 pour voir les 2 millions 775 mille livres commandés par l’Etat et édités par les éditions Eburnie. Ce sont des livres de mathématiques CE1 et CE2, des livres de lecture CE1 et CE2, des livres d’ECM CE1 et CE2 suivis de leurs guides-maîtres. Les responsables des Editions Eburnie lui ont signifié que le lancement de la distribution gratuite de ces ouvrages aura lieu à Man et à Odienné, début février prochain. Dernière étape de sa tournée dans ces maisons d’édition, ce sont les éditions NEI et CEDA à Vridi où le ministre de l’Education nationale a pu se rendre compte que 1.600.000 livres sont disponibles sur les 2.500.000 commandés par l’Etat.

Bleu Lané, à la fin de cette tournée dans ces maisons d’édition qui traitent avec l’Etat, s’est dit heureux de constater que les ouvrages sont enfin disponibles. Il a déploré cependant le retard pris dans la livraison de ces ouvrages des mois après la rentrée scolaire. “L’Etat a des difficultés financières. C’est ce qui explique ces retards. Il n’y a pas de liquidités financières nécessaires. L’Etat doit payer près d’un milliard 300 millions FCFA aux éditeurs. L’école est gratuite pour les apprenants mais pas gratuite pour ceux qui fabriquent les livres. Les instituteurs ont fait l’essentiel et se sont référés à ce qu’ils savent tout en suivant les instructions de la direction de la pédagogie et de la formation continue (DPFC). Nous les remercions pour l’effort qu’ils font pour leur pays, malgré les difficultés de l’Etat”, a-t-il déclaré à la presse.


Charles Bédé