Le premier responsable du Cojep a entretenu la jeunesse de Bonoua sur la situation socio-politique nationale et les enjeux des élections futures.
Pour Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep), le bilan auquel sera soumis le Président Laurent Gbagbo, sera celui qui part de son élection en octobre 2000 à la date du 19 septembre 2002, date de la tentative de coup d’Etat. La nouvelle parenthèse de la gestion collégiale qui a débuté depuis Marcoussis sera, de son avis, assumée par l’ensemble des signataires de ces accords. Cette conviction, le premier responsable de l’Alliance des jeunes patriotes l’a partagée avec les populations de Bonoua, jeudi dernier. C’était dans le cadre d’un déplacement qu’il y a effectué pour sensibiliser les populations locales à une participation massive et effective au processus d’enrôlement et d’identification. Processus qui a connu des fortunes diverses dans la cité de l’ananas, comme l’a souligné à l’hôte du jour, Ahimin Pacôme, le président local du Cojep. Ici, a dit Ahimin, donnant les nouvelles : “Nous vivons une situation délicate due à la destruction des registres de l’état civil, causée par l’incendie de la sous-préfecture”. Alors que les doubles, détenus au tribunal de Bassam, devraient être incessamment reconstitués et mis à la disposition des populations, une bonne partie de ces doubles, a renseigné le président local du Cojep , “se trouverait aux archives à la Pyramide au Plateau”. C’est pour entrer en possession de ces précieux doubles que les populations, notamment les jeunes, par la voix du président local, demandent le concours du “général” de la rue. Un requête que l’invité du jour a trouvé fondée, vu l’importance de cette opération pour tous les Ivoiriens. Mais, reconnaît-il, “il revient à l’autorité judiciaire de Bassam d’aviser ses supérieurs en vue de la résolution définitive de ce problème”. Toutefois, Blé Goudé invite les populations à redoubler de vigilance pour contrecarrer toute opération qui viserait à voler la majorité captive du Fpi dans la localité. Il faut “que les Ivoiriens acceptent le changement”. Changement politique, structurel mais surtout refondation des mentalités.”Si on veut une Côte d’Ivoire digne, changeons de mentalité», a-t-il conseillé. Non sans déplorer que «la plupart des jeunes, aujourd’hui, veulent avoir de l’argent, mais ne veulent pas travailler”. C’est pour réaliser le rêve d’une Côte d’Ivoire des nouvelles valeurs politiques et morales que Charles Blé Goudé invite les populations à “mettre à la tête du pays un Président qui a les mains libres”. Parce qu’à travers le monde, “les peuples sont en train de mettre à la tête des pays des gens qui réfléchissent, qui ont une hauteur de vue et un idéal pour leurs peuples”. Voici pourquoi “nos populations ne doivent pas se laisser distraire par ceux qui ont perdu les pédales”. A ceux qui reprochent au Président Gbagbo d’avoir des maisons partout à Cocody, Blé Goudé a répondu que si ces maisons existent, c’est qu’elles sont visibles car construites à Abidjan. A la différence de ceux-là qui ont les leurs disséminées un peu partout en Europe. De ces autres septuagénaires qui parlent d’avenir, le président du Cojep rétorque : “à 75 ans, on ne parle plus d’avenir, mais plutôt de souvenirs”. Invitant ainsi les populations à tourner la page “pour achever le combat de la libération”. Et cette nouvelle lutte ne peut être menée qu’avec une jeunesse qui a su se départir du gain facile, de la paresse, voire de la déchéance morale. La pauvreté, selon Blé Goudé, ne saurait être brandie pour justifier la “dépravation des moeurs qui prévaut en ce moment dans le pays”.
Arsene Kanga
Correspondant régional
Pour Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep), le bilan auquel sera soumis le Président Laurent Gbagbo, sera celui qui part de son élection en octobre 2000 à la date du 19 septembre 2002, date de la tentative de coup d’Etat. La nouvelle parenthèse de la gestion collégiale qui a débuté depuis Marcoussis sera, de son avis, assumée par l’ensemble des signataires de ces accords. Cette conviction, le premier responsable de l’Alliance des jeunes patriotes l’a partagée avec les populations de Bonoua, jeudi dernier. C’était dans le cadre d’un déplacement qu’il y a effectué pour sensibiliser les populations locales à une participation massive et effective au processus d’enrôlement et d’identification. Processus qui a connu des fortunes diverses dans la cité de l’ananas, comme l’a souligné à l’hôte du jour, Ahimin Pacôme, le président local du Cojep. Ici, a dit Ahimin, donnant les nouvelles : “Nous vivons une situation délicate due à la destruction des registres de l’état civil, causée par l’incendie de la sous-préfecture”. Alors que les doubles, détenus au tribunal de Bassam, devraient être incessamment reconstitués et mis à la disposition des populations, une bonne partie de ces doubles, a renseigné le président local du Cojep , “se trouverait aux archives à la Pyramide au Plateau”. C’est pour entrer en possession de ces précieux doubles que les populations, notamment les jeunes, par la voix du président local, demandent le concours du “général” de la rue. Un requête que l’invité du jour a trouvé fondée, vu l’importance de cette opération pour tous les Ivoiriens. Mais, reconnaît-il, “il revient à l’autorité judiciaire de Bassam d’aviser ses supérieurs en vue de la résolution définitive de ce problème”. Toutefois, Blé Goudé invite les populations à redoubler de vigilance pour contrecarrer toute opération qui viserait à voler la majorité captive du Fpi dans la localité. Il faut “que les Ivoiriens acceptent le changement”. Changement politique, structurel mais surtout refondation des mentalités.”Si on veut une Côte d’Ivoire digne, changeons de mentalité», a-t-il conseillé. Non sans déplorer que «la plupart des jeunes, aujourd’hui, veulent avoir de l’argent, mais ne veulent pas travailler”. C’est pour réaliser le rêve d’une Côte d’Ivoire des nouvelles valeurs politiques et morales que Charles Blé Goudé invite les populations à “mettre à la tête du pays un Président qui a les mains libres”. Parce qu’à travers le monde, “les peuples sont en train de mettre à la tête des pays des gens qui réfléchissent, qui ont une hauteur de vue et un idéal pour leurs peuples”. Voici pourquoi “nos populations ne doivent pas se laisser distraire par ceux qui ont perdu les pédales”. A ceux qui reprochent au Président Gbagbo d’avoir des maisons partout à Cocody, Blé Goudé a répondu que si ces maisons existent, c’est qu’elles sont visibles car construites à Abidjan. A la différence de ceux-là qui ont les leurs disséminées un peu partout en Europe. De ces autres septuagénaires qui parlent d’avenir, le président du Cojep rétorque : “à 75 ans, on ne parle plus d’avenir, mais plutôt de souvenirs”. Invitant ainsi les populations à tourner la page “pour achever le combat de la libération”. Et cette nouvelle lutte ne peut être menée qu’avec une jeunesse qui a su se départir du gain facile, de la paresse, voire de la déchéance morale. La pauvreté, selon Blé Goudé, ne saurait être brandie pour justifier la “dépravation des moeurs qui prévaut en ce moment dans le pays”.
Arsene Kanga
Correspondant régional
