"C'est bien que j'ai été Président en Côte d'Ivoire. Si je ne l'avais pas été, on n'aurait pas eu de faits pour vérifier ce qui s'est toujours raconté sur mon compte. Un Bété, Président de la République, cela n'équivaut pas à votre mort. Cela n'équivaut pas à la mort des Baoulé installés à Gagnoa et dans tout le pays bété. Cela fait 9 ans que je suis Président de la République, vous ai-je une fois chassé de Gagnoa ? Vous ai-je spolié de vos plantations ? de vos terres ?". En face du Président de la République, S.E.M. Laurent Gbagbo, l'écho retentissant du "Non !", réponse que ses hôtes du jour lui retournaient avec insistance, après chacune de ses questions.
Devant l'histoire et devant témoins, c'est-à-dire, l'ensemble des populations du pays baoulé vivant dans les zones forestières du Département de Gagnoa, dans la commune de Gagnoa, et dans les villes environnant ledit Département, qu'il recevait ce samedi 24 janvier 2009, à Mama dans son village natal, Laurent Gbagbo avait à cœur, de "tuer définitivement" la rumeur mal intentionnée, le mensonge pernicieux, qui courait pendant longtemps, et ce, bien avant qu'il ne soit élu Président de la République, et qui laissait entendre que, "dès son accession à la magistrature suprême, les Baoulé vivant dans les zones forestières seraient chassés", pour citer M. Yobouët Yao Frédéric, Directeur du CAFOP de Gagnoa et porte-parole des populations baoulé, qui décryptait la même rumeur.
Devant des plusieurs milliers de Baoulé en liesse venus à pied, pour les uns et au moyen de véhicules personnels ou de transport en commun, pour les autres pour lui exprimer de vive voix leur entière reconnaissance pour ses nombreux bienfaits à l'endroit de leur communauté et de leur régions d'origine (aides en nature, électrification villageoise tous azimuts et nominations de cadres baoulé à de hauts postes de responsabilité) ; lui signifier leurs disponibilité à entrer dans l'alliance nouvelle qu'il propose à la Côte d'Ivoire, et surtout lui dire que "les choses ont changé chez eux et dans leurs diasporas", et que ; "vos frères baoulé, qui ne sont l'otage d'un quelconque parti, fût-il cinquantenaire, réaffirment leur engagement à vos côtés". Selon le même porte-parole, le Chef de l'Etat s'est appuyé sur plusieurs exemples pour étayer ses propos et confondre de façon définitive ses détracteurs.
Faisant donc référence au Préfet N'Zi Paul David, Président du Conseil Général de Dimbokro, qu'il a nommé Directeur de Cabinet à la Présidence de la République, au Ministre de la Défense Michel Amani, au Gouverneur N'Dri Appolinaire, à Gnamien Yao qu'il a choisi comme ministre de l'Artisanat au sein du Gouvernement d'ouverture issu des Accords de Marcoussis, puis aujourd'hui Ambassadeur, au Lieutenant-colonel Konan Boniface nommé Com' théâtre, à Henriette Lagou, nommée Présidente du Conseil d'Administration de la Nouvelle Air Ivoire, pour ne citer que ceux-là, qui avaient à leurs côtés d'autres cadres de leur région d'origine (Centre du pays), le Chef de l'Etat a démontré que seule la compétence a rang de baromètre dans sa démarche d'homme d'Etat et d'homme tout court.
"J'ai choisi des gens capables, sans référence à leur ethnie. N'Zi Paul David, Mon Directeur de Cabinet et l'Ambassadeur Gnamien Yao, ici présents, ce n'est pas moi qui les ai faits. Je n'ai fait que les confirmer dans ce qu'ils faisaient de mieux déjà. Ils ont été choisis sur leur valeur. Si en politique, l'on veut tenir compte de l'ethnie, nul n'avancera", a-t-il martelé avec force conviction devant un public que l'on avait peine à dénombrer tant il était venu nombreux à Mama. Parmi ces nombreux visiteurs se distinguaient fièrement les "Nanan" Kouadio Konan "Kalonzo", Chef de la communauté baoulé d'Issia ; Kouassi Nguessan dit "Commandant" Chef de la communauté baoulé de Saïoua ; Loukou Kouakou Etienne, Chef central des Baoulé de Sinfra et Nanan Konan Akatchi, Prince de Djebonoua. Tous sont venus soutenir M. Kouamé Yao Christophe, Chef central de la communauté baoulé de Gagnoa et la quarantaine de têtes couronnées et notables qui l'accompagnaient et dont les plus en vue avaient pour nom Kouamé Maurice, Chef des Baoulé de Bayota, 25 ans de présence à Gagnoa ; Kouassi Gossi Fidèle, Chef du quartier Akromiabla (Bayota), 40 ans de présence à Gagnoa, et Kouakou Kouadio, Chef du quartier Bramokro à Logobia, dans le Canton Zabia.
Le Chef de l'Etat a invité ce beau monde à "tracer les sillons de leur nouvelle citoyenneté ethnique". "Vous êtes désormais d'ici. Il faut l'assumer. Nous aussi nous devons assumer que nous ne sommes plus seuls dans cette grande forêt. Si les deux groupes assument le fait de leur coexistence, et que cette coexistence devient une collaboration, au lieu d'être une hostilité, la Côte d'Ivoire aura gagné", a-t-il insisté, non sans promettre de faire face aux problèmes des campements baoulé dont le premier s'appelle l'absence de routes.
"Ce n'est pas parce qu'ils sont habités par les Baoulé que ces campements sont servis les derniers. Ils le sont, à cause de leur statut. Tant qu'ils ne sont pas transformés en villages, l'Etat ne peut pas y faire des investissements", a expliqué le Chef de l'Etat, qui a, en outre, instruit M. Nzi Paul David à prendre attache avec le Ministre de l'Intérieur pour trouver une solution heureuse à cette situation déplorable.
Auparavant, et peu après le porte-parole des populations, S.E.M. Gnamien Yao, porte-parole des collaborateurs du Chef de l'Etat ressortissants du "pays baoulé", a, au nom de Nzi Paul David, livré un message d'une grande portée. Dans celui-ci, il a proclamé solennellement que, "depuis 1990, celui ou celle qui prétend détenir un titre de propriété sur tel ou tel groupe ethnique dans la manifestation de sa volonté de solliciter les suffrages des Ivoiriens, fait une mauvaise lecture de la détermination des Ivoiriens à lutter contre l'ignorance et contre les intrigues, afin de reconnaître à celui qui travaille dans l'intérêt de la Nation, ses mérites, et rien que ses mérites".
Prévue depuis l'an 2000, la rencontre de ce jour a été maintes fois reportée, du fait de la crise politique, pour avoir finalement lieu, 9 ans après. Ce désagrément n'a toutefois pas altéré l'ardeur des braves populations baoulé du Département de Gagnoa. Bien au contraire, ces derniers ont célébré avec faste cette rencontre pour marquer leur soutien total à Laurent Gbagbo.
Source: presidence.ci
Devant l'histoire et devant témoins, c'est-à-dire, l'ensemble des populations du pays baoulé vivant dans les zones forestières du Département de Gagnoa, dans la commune de Gagnoa, et dans les villes environnant ledit Département, qu'il recevait ce samedi 24 janvier 2009, à Mama dans son village natal, Laurent Gbagbo avait à cœur, de "tuer définitivement" la rumeur mal intentionnée, le mensonge pernicieux, qui courait pendant longtemps, et ce, bien avant qu'il ne soit élu Président de la République, et qui laissait entendre que, "dès son accession à la magistrature suprême, les Baoulé vivant dans les zones forestières seraient chassés", pour citer M. Yobouët Yao Frédéric, Directeur du CAFOP de Gagnoa et porte-parole des populations baoulé, qui décryptait la même rumeur.
Devant des plusieurs milliers de Baoulé en liesse venus à pied, pour les uns et au moyen de véhicules personnels ou de transport en commun, pour les autres pour lui exprimer de vive voix leur entière reconnaissance pour ses nombreux bienfaits à l'endroit de leur communauté et de leur régions d'origine (aides en nature, électrification villageoise tous azimuts et nominations de cadres baoulé à de hauts postes de responsabilité) ; lui signifier leurs disponibilité à entrer dans l'alliance nouvelle qu'il propose à la Côte d'Ivoire, et surtout lui dire que "les choses ont changé chez eux et dans leurs diasporas", et que ; "vos frères baoulé, qui ne sont l'otage d'un quelconque parti, fût-il cinquantenaire, réaffirment leur engagement à vos côtés". Selon le même porte-parole, le Chef de l'Etat s'est appuyé sur plusieurs exemples pour étayer ses propos et confondre de façon définitive ses détracteurs.
Faisant donc référence au Préfet N'Zi Paul David, Président du Conseil Général de Dimbokro, qu'il a nommé Directeur de Cabinet à la Présidence de la République, au Ministre de la Défense Michel Amani, au Gouverneur N'Dri Appolinaire, à Gnamien Yao qu'il a choisi comme ministre de l'Artisanat au sein du Gouvernement d'ouverture issu des Accords de Marcoussis, puis aujourd'hui Ambassadeur, au Lieutenant-colonel Konan Boniface nommé Com' théâtre, à Henriette Lagou, nommée Présidente du Conseil d'Administration de la Nouvelle Air Ivoire, pour ne citer que ceux-là, qui avaient à leurs côtés d'autres cadres de leur région d'origine (Centre du pays), le Chef de l'Etat a démontré que seule la compétence a rang de baromètre dans sa démarche d'homme d'Etat et d'homme tout court.
"J'ai choisi des gens capables, sans référence à leur ethnie. N'Zi Paul David, Mon Directeur de Cabinet et l'Ambassadeur Gnamien Yao, ici présents, ce n'est pas moi qui les ai faits. Je n'ai fait que les confirmer dans ce qu'ils faisaient de mieux déjà. Ils ont été choisis sur leur valeur. Si en politique, l'on veut tenir compte de l'ethnie, nul n'avancera", a-t-il martelé avec force conviction devant un public que l'on avait peine à dénombrer tant il était venu nombreux à Mama. Parmi ces nombreux visiteurs se distinguaient fièrement les "Nanan" Kouadio Konan "Kalonzo", Chef de la communauté baoulé d'Issia ; Kouassi Nguessan dit "Commandant" Chef de la communauté baoulé de Saïoua ; Loukou Kouakou Etienne, Chef central des Baoulé de Sinfra et Nanan Konan Akatchi, Prince de Djebonoua. Tous sont venus soutenir M. Kouamé Yao Christophe, Chef central de la communauté baoulé de Gagnoa et la quarantaine de têtes couronnées et notables qui l'accompagnaient et dont les plus en vue avaient pour nom Kouamé Maurice, Chef des Baoulé de Bayota, 25 ans de présence à Gagnoa ; Kouassi Gossi Fidèle, Chef du quartier Akromiabla (Bayota), 40 ans de présence à Gagnoa, et Kouakou Kouadio, Chef du quartier Bramokro à Logobia, dans le Canton Zabia.
Le Chef de l'Etat a invité ce beau monde à "tracer les sillons de leur nouvelle citoyenneté ethnique". "Vous êtes désormais d'ici. Il faut l'assumer. Nous aussi nous devons assumer que nous ne sommes plus seuls dans cette grande forêt. Si les deux groupes assument le fait de leur coexistence, et que cette coexistence devient une collaboration, au lieu d'être une hostilité, la Côte d'Ivoire aura gagné", a-t-il insisté, non sans promettre de faire face aux problèmes des campements baoulé dont le premier s'appelle l'absence de routes.
"Ce n'est pas parce qu'ils sont habités par les Baoulé que ces campements sont servis les derniers. Ils le sont, à cause de leur statut. Tant qu'ils ne sont pas transformés en villages, l'Etat ne peut pas y faire des investissements", a expliqué le Chef de l'Etat, qui a, en outre, instruit M. Nzi Paul David à prendre attache avec le Ministre de l'Intérieur pour trouver une solution heureuse à cette situation déplorable.
Auparavant, et peu après le porte-parole des populations, S.E.M. Gnamien Yao, porte-parole des collaborateurs du Chef de l'Etat ressortissants du "pays baoulé", a, au nom de Nzi Paul David, livré un message d'une grande portée. Dans celui-ci, il a proclamé solennellement que, "depuis 1990, celui ou celle qui prétend détenir un titre de propriété sur tel ou tel groupe ethnique dans la manifestation de sa volonté de solliciter les suffrages des Ivoiriens, fait une mauvaise lecture de la détermination des Ivoiriens à lutter contre l'ignorance et contre les intrigues, afin de reconnaître à celui qui travaille dans l'intérêt de la Nation, ses mérites, et rien que ses mérites".
Prévue depuis l'an 2000, la rencontre de ce jour a été maintes fois reportée, du fait de la crise politique, pour avoir finalement lieu, 9 ans après. Ce désagrément n'a toutefois pas altéré l'ardeur des braves populations baoulé du Département de Gagnoa. Bien au contraire, ces derniers ont célébré avec faste cette rencontre pour marquer leur soutien total à Laurent Gbagbo.
Source: presidence.ci