Anne Oulotto depuis le village Marchoux (Bingerville): "Partout où il y aura des minorités exclues, le RDR sera présent"

Le RDR, depuis sa création en 1994, s’est inscrit dans la lutte pour l’égalité de tous. Hier, au village Marchoux (un village crée pour les malades de la lèpre ndlr) de Bingerville où elle représentait son président, Mme Anne Oulotto, secrétaire nationale du RDR chargée de la Solidarité, a réaffirmé cette vision de son parti. Les bras chargés de présents : 20 sacs de 50 kg de riz, 10 cartons d’huile, 10 autres de savons et enfin, 10 cartons de pâtes alimentaires, Anne Oulotto était au village Marchoux dans le cadre de la 56e célébration de la journée mondiale des lépreux. «Nous sommes ici au nom du président de notre parti pour partager avec nos frères malades de lèpre, cette journée mondiale de la lèpre », a-t-elle précisé d’entrée. La présence du RDR à cette manifestation, inscrit toujours selon l’émissaire du président du RDR, dans la volonté de son président de rassurer les minorités. « L’un des combats du RDR est de lutter contre toute forme d’exclusion. C’est ce qui justifie notre présence ici ce matin », a-t-elle expliqué. Et la secrétaire nationale du RDR chargée de la Solidarité du RDR de rassurer l’ensemble des Ivoiriens : «Partout où il y aura des minorités exclues, le RDR sera présent». Quant à la fête, il faut dire qu’elle a tenu toutes les promesses. Les 20 malades de la lèpre du village de Marchoux et leurs familles, ainsi que les autorités municipales, sanitaires, administratives et les donateurs, ont effectué nombreux le déplacement. Deux temps forts ont marqué la cérémonie. La série des allocutions et la remise symbolique des présents. MM. Beugré Djoman, maire de la ville et Georges Gnahoré Siaba, Sous préfet de Bingerville, ont appelé à une solidarité agissante autour des malades de la lèpre. Au nom des malades, Mlle Cissé Awa a exhorté les populations à ne pas stigmatiser les malades. «La lèpre ne doit plus être vue comme la maladie de la honte», a-t-elle plaidé. Dr Gnawi Sarrassoro, directeur de santé du district sanitaire Cocody Bingerville et M Assoumou, infirmier au centre de santé du village de Marchoux, ont plaidé pour une prise de conscience des populations. «La maladie est en forte régression, mais il faut rester vigilant », ont-ils conseillé. Rappelons que c’est à Daloa qu’a eu lieu, cette année, la célébration officielle au niveau de tout le pays, de la journée mondiale des lépreux.

Thiery Latt