L’inspecteur général, N’Dri Kouassi, lance à nouveau un appel aux enseignants grévistes, au nom de la tutelle. Les revendications faites par les enseignants grévistes du secondaire pourraient trouver réponse en mars 2009. Du moins, c’est à cette échéance que les convie le ministère de tutelle, à savoir celui de l’Education nationale. Dans une déclaration lue par l’inspecteur général coordonnateur général, N’dri Kouassi, le ministère sollicite d’eux ce délai de grâce : « … En conséquence, il (le ministre de l’Education nationale Gilbert Bleu-Lainé) leur a demandé (enseignants grévistes), comme cela a été fait avec leurs collègues du primaire, de lever ou de suspendre leurs mots d’ordre de grève, et de patienter jusqu’au mois de mars 2009 afin qu’un décret global soit pris sur tous les aspects financiers qu’engendre la mise en application du décret du 31 décembre 2007 sur le profil de carrière… ». Cette déclaration intervient après la rencontre que le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Hubert Oulaye, a eue avec ces enseignants. Comme décision émergente aux négociations avec ce ministre, « …la prise d’un acte administratif en relation avec son collègue du ministère de l’Economie et des finances à l’effet, d’une part, de corriger l’écart de points d’indice entre les grades A3 et A4, et d’autre part, de définir la date de l’effet financier de leurs reclassements au cours de cette année 2009 », a affirmé le porte-parole. La grève des enseignants du secondaire a été suscitée par deux groupements de syndicats, depuis le 20 janvier dernier. La veille, (lundi 19 janvier), le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé, en les recevant à son cabinet, avait renforcé les assurances de son collègue de la Fonction publique et de l’Emploi. Aussi, avait-il lancé un appel à la reprise, aux enseignants. Il avait surtout condamné la pratique de la rétention de notes et de copies d’évaluation.
Marcelline Gneproust
• des enseignants de Bouaké observent une grève de la faim
Une vingtaine d’enseignants du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci), de la section de la vallée du Bandama, ont entamé depuis hier, une grève de la faim illimitée dans la cour de la cathédrale Sainte Thérèse de l’enfant Jésus de Bouaké. Le secrétaire régional, Diabagaté Lacina, affirme que les enseignants exigent, la signature immédiate du décret relatif à la date des effets financiers de leur profil de carrière. En outre, ils réclament le paiement des 13 mois de salaires impayés des enseignants admis à faire valoir leur droit à la retraite depuis 2007 et qui ont été maintenus pour nécessité de service. Il a aussi précisé que la section du Synesci de Bouaké, étant autonome, a décidé d’observer une grève de la faim pour soutenir le bureau national dirigé par Soro Mamadou. Lequel a lancé, depuis quelques jours, une grève sur l’étendue du territoire national. Cela pour attirer l’attention du Chef de l’Etat sur les conditions de vie difficiles et de travail des enseignants surtout ceux qui ont été redéployés dans la région de la Vallée du Bandama. «Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout pour que les salaires qui nous sont versés depuis 1993 changent», a-t-il indiqué.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Marcelline Gneproust
• des enseignants de Bouaké observent une grève de la faim
Une vingtaine d’enseignants du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci), de la section de la vallée du Bandama, ont entamé depuis hier, une grève de la faim illimitée dans la cour de la cathédrale Sainte Thérèse de l’enfant Jésus de Bouaké. Le secrétaire régional, Diabagaté Lacina, affirme que les enseignants exigent, la signature immédiate du décret relatif à la date des effets financiers de leur profil de carrière. En outre, ils réclament le paiement des 13 mois de salaires impayés des enseignants admis à faire valoir leur droit à la retraite depuis 2007 et qui ont été maintenus pour nécessité de service. Il a aussi précisé que la section du Synesci de Bouaké, étant autonome, a décidé d’observer une grève de la faim pour soutenir le bureau national dirigé par Soro Mamadou. Lequel a lancé, depuis quelques jours, une grève sur l’étendue du territoire national. Cela pour attirer l’attention du Chef de l’Etat sur les conditions de vie difficiles et de travail des enseignants surtout ceux qui ont été redéployés dans la région de la Vallée du Bandama. «Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout pour que les salaires qui nous sont versés depuis 1993 changent», a-t-il indiqué.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional