Stéphane Kipré (Président de l`UNG) charge encore les refondafeurs à Daloa : "Quand on demande des comptes à ceux qui nous gèrent, ils disent, il y a la guerre. Et pourtant, ils grossissent par le ventre"

Le président Stéphane Kipré a expliqué sa politique de développement de la femme et fustigé la politique de la Refondation à travers le conseil général de Daloa. Qui, selon lui, n'a rien fait pour la population malgré les milliards offerts par Gbagbo. "Quand on me demande sur qui je compte, dira Stéphane Kipré à l'entame de son discours, je pense tout de suite aux femmes. A Daloa, on n'a rien à prouver sur le terrain politique. La politique, poursuivra-t-il, ce n'est pas faire des discours, c'est plutôt être auprès de la population, vivre leur quotidien, chercher à résoudre leurs problèmes. Les femmes rassemblées sous la trentaine de bâches depuis 09h, n'ont pas été contraintes à le faire, ou bien à sourire et applaudir. La politique est un art, un travail. On fait la politique pour servir et non pour se servir. Les gens n'ont pas compris pourquoi nous faisons le tour des campements, des hameaux, des villages. Nous le faisons pour partager les souffrances de nos parents. Nous avons constaté qu'en 2009, il existe encore des endroits où les femmes quittent à 4 h du matin leur maison pour aller au marigot. Qu'il y a aussi des femmes qui accouchent à la maison sans le minimum de sécurité sanitaire. Si tu exclus le développement de la femme dans ton programme politique, c'est que tu n'as rien compris. A l'UNG, nous proposons un pourcentage de femmes à inclure dans toutes les activités génératrices de revenus. Tu te dois d'aller vers le peuple et non le peuple vers toi.". Ensuite, le président de L'UNG va balayer du revers de la main, l'excuse de la guerre avancée par les refondateurs comme cause de leur inertie. "… Nous aurons hérité d'une Côte d'Ivoire où il n'y a plus de travail, où il n'y a plus de centre de santé, ni d'école. Nous devons nous préparer à retrouver une Côte d'Ivoire prospère parce qu'il y a du pétrole, du gaz, beaucoup de cacao, de café, de manganèse… dans ce pays. Quand on demande des comptes à ceux qui nous gèrent, ils disent, il y a la guerre. Et pourtant, ils grossissent par le ventre. Ils bâtissent des maisons partout. Tant que vous confierez ce pays, ses conseils généraux, ses communes à ceux qui ne savent pas ce que c'est que le développement, vous aurez toujours faim. Vous serez toujours pauvres. S'ils n'ont rien fait aujourd'hui, que peuvent-ils faire demain ? Rien ! L'heure du bon choix est arrivée…".

Dixit Stéphane Kipré.

Source: service de l’UNG