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Économie Publié le mercredi 28 janvier 2009 | Le Temps

Uemoa : Entraves a la mise en place du marche commun - Le ministre de la Justice dénonce les pratiques anti-intégrationnistes

Certaines pratiques dans l'espace Uemoa ne sont pas de nature à favoriser l'intégration. C'est l'amer constat fait par le ministre ivoirien de la Justice, Koné Mamadou, hier, au cours d'un séminaire à l'hôtel Pullman.
"La libre circulation des personnes et des biens dans l'espace Uemoa". C'est le thème d'un séminaire national qui a ouvert ses portes hier, au Pullman Hôtel (ex-Sofitel) d'Abidjan Plateau. Organisé par la Cour de justice de l'Union économique et monétaire ouest-africain (Uemoa) et le ministère ivoirien de la Justice et des Droits de l'Homme, ce séminaire a un objectif majeur : informer et sensibiliser les agents des Administrations publiques et les opérateurs économiques sur les dispositions communautaires en vigueur dans l'espace communautaire. Ce, de manière à rendre effective la libre circulation des facteurs et le droit d'établissement au sein de l'Union d'une part, et contribuer à la mise en place du marché commun. A l'ouverture des travaux, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Koné Mamadou, a dit ses vérités et dénoncé les graves entraves à la mise en place du marché commun de l'Uemoa qui sont monnaies courantes dans certains Etats membres de l'Uemoa. "Nos économies nouvelles prises isolement ne sont pas viables. C'est dans l'Union qu'elles peuvent être compétitives à l'instar de celles de l'Europe. C'est dans cette veine qu'est née l'Uemoa. Malheureusement, il se trouve qu'elle souffre de pesanteurs sur le droit de l'intégration qui n'est pas vulgarisé ", a indiqué le Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Poursuivant, il a invité les magistrats et les agents des Forces de l'ordre, à s'approprier le droit communautaire en vue de sa meilleure application sur le terrain. "La libre circulation des personnes et des biens est une réalité en Côte d'Ivoire. Cependant, nous ne sentons pas la réciprocité dans les autres pays de notre Union. Il nous est revenu à plusieurs reprises que des avocats ivoiriens sont mal reçus ailleurs. Il nous a été également rapporté que des Président de Cours de Justice lors de certains procès, engagent le débat en langues locales. Ce qui déroute les collègues ivoiriens", a stigmatisé le ministre Koné Mamadou. Après la journée d'hier, le ministre du Commerce, Youssouf Soumahoro, sera face aux participants, ce matin.

Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
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