Plusieurs raffineurs du continent sont en conclave depuis hier matin à l’hôtel Tiama au Plateau. Il s’agira pour eux, à travers un colloque, de cogiter sur la problématique de la surveillance des Machines Tournantes en raffinerie et dépôt. « Cette rencontre est une occasion pour les raffineurs africains de se concerter, de raffermir leurs liens et surtout d’échanger leurs expériences » a indiqué M. Joël Dervain, Directeur général de la SIR (Société Ivoirienne de raffinage) et par ailleurs président de l’ARA(Association des Raffineurs Africains), initiatrice de la manifestation. Ce colloque, qui enregistre la participation de pays comme l’Algérie, le Maroc, le Kenya, les deux Congo (Brazzaville et Kinshasa), le Cameroun, le Gabon, le Sénégal, le Nigéria…) vise également à favoriser l’harmonisation des principes régissant le domaine du raffinage. Les travaux, qui dureront deux jours (mardi 27 et mercredi 28 janvier), donneront lieux à une série de réflexions sur les politiques de surveillance, l’organisation du service mécanique, le stockage, la lubrification, le blocage du rotor de turbine à vapeur au démarrage de la SIR.
Peu avant le début des échanges en commissions, M. Eric Fenet, responsable de la maintenance à la SIR, avait évoqué, via un exposé sur le thème « Culture Change », les enjeux actuels de la maintenance dans le raffinage. Il s’agit, à ses yeux, de maîtriser la technique, d’assurer la disponibilité des unités de production, de garantir la fiabilité, de participer à l’effort de production. « Notre métier n’est plus le même qu’il y a 15 ans. Il faut qu’on regarde avec des yeux nouveaux pour voir comment on va changer » a t-il conclu, en exhortant les « maintenanciers» à travailler en équipe, et à tendre vers la fiabilité. Ce colloque s’achève ce matin.
Y.Sangaré
Peu avant le début des échanges en commissions, M. Eric Fenet, responsable de la maintenance à la SIR, avait évoqué, via un exposé sur le thème « Culture Change », les enjeux actuels de la maintenance dans le raffinage. Il s’agit, à ses yeux, de maîtriser la technique, d’assurer la disponibilité des unités de production, de garantir la fiabilité, de participer à l’effort de production. « Notre métier n’est plus le même qu’il y a 15 ans. Il faut qu’on regarde avec des yeux nouveaux pour voir comment on va changer » a t-il conclu, en exhortant les « maintenanciers» à travailler en équipe, et à tendre vers la fiabilité. Ce colloque s’achève ce matin.
Y.Sangaré
