La Côte d’Ivoire sous les projecteurs. Les arrangements politiques de Ouagadougou ont succédé aux Accords de Linas-Marcoussis, Pretoria et autres. Laurent Gbagbo ne les a jamais voulus. La journée, il les accepte, la nuit, il manœuvre pour les discréditer. Attaché à un patriotisme étriqué, le fils de Koudou Paul, s’est toujours placé dans la posture de victimisation permanente. Ouaga a donc sonné pour lui comme une leçon à donner au reste du monde et surtout à la France. Le rapprochement avec Guillaume Soro ne pouvait que lui donner des ailes. Il peut se vanter d’avoir initié le dialogue direct avec l’ex-rébellion. De ce fait, Laurent Gbagbo pensait ainsi prendre ses distances de la communauté internationale. Mise en quarantaine, elle a tiré les freins avant de se décider à accompagner le processus. Aujourd’hui, le monde nous regarde. La seule porte de sortie honorable pour les signataires de Ouagadougou reste l’organisation d’élections vite !vite !vite ! Pour tirer le pays de la torpeur. Plus, le temps s’étire, plus le doute s’installe. C’est un défi pour les Ivoiriens de réussir l’organisation de ces élections. Il faut faire surtout vite. Le peuple n’en peut plus.
Coulibaly Brahima
Coulibaly Brahima