Les joutes électorales dans le Sud Comoé opposeront deux Premières dames, tenantes de deux styles tranchés. Simone Ehivet Gbagbo, vice-présidente et présidente du Groupe parlementaire du Fpi et Henriette Konan Bédié, présidente de l’Ong Servir sont toutes deux filles de la région.
Elles vont lutter, pied à pied, avec leurs moyens et leur volonté d’épouses actives, avec courage pour gagner le cœur des masses. En tournée dans la région, l’ancien chef de l’Etat a rendu un vibrant hommage à son épouse. Comme pour signifier aux populations qu’il compte s’appuyer sur elle dans son ambition de reconquérir le pouvoir. « Votre cité est particulièrement chère à mon c?ur. Elle est la capitale de la région d’origine de celle qui, depuis plus d’un demi-siècle, partage, à mes côtés, avec patience et un courage admirable, ma vie, ses heurts et ses malheurs et qui, en compagne attentive, m’apporte le soutien indispensable pour surmonter les difficultés auxquelles me confrontent les responsabilités qui sont les miennes», a loué N’Zuéba. Du côté du palais, on ne ménage ni les moyens ni les énergies pour véhiculer la politique de refondation auprès de la chefferie traditionnelle. On ne compte plus les séjours de la fille de Moossou dans le Sanwi avec le même discours : «Yamoussoukro a eu son temps, Daoukro a eu son temps, le temps de Bonoua est arrivé.» Un message qui a fait mouche en pays Abouré. Et elle n’est pas prête de changer de conviction.
Jean Roche Kouamé
Elles vont lutter, pied à pied, avec leurs moyens et leur volonté d’épouses actives, avec courage pour gagner le cœur des masses. En tournée dans la région, l’ancien chef de l’Etat a rendu un vibrant hommage à son épouse. Comme pour signifier aux populations qu’il compte s’appuyer sur elle dans son ambition de reconquérir le pouvoir. « Votre cité est particulièrement chère à mon c?ur. Elle est la capitale de la région d’origine de celle qui, depuis plus d’un demi-siècle, partage, à mes côtés, avec patience et un courage admirable, ma vie, ses heurts et ses malheurs et qui, en compagne attentive, m’apporte le soutien indispensable pour surmonter les difficultés auxquelles me confrontent les responsabilités qui sont les miennes», a loué N’Zuéba. Du côté du palais, on ne ménage ni les moyens ni les énergies pour véhiculer la politique de refondation auprès de la chefferie traditionnelle. On ne compte plus les séjours de la fille de Moossou dans le Sanwi avec le même discours : «Yamoussoukro a eu son temps, Daoukro a eu son temps, le temps de Bonoua est arrivé.» Un message qui a fait mouche en pays Abouré. Et elle n’est pas prête de changer de conviction.
Jean Roche Kouamé