En côte d'Ivoire, il y a un peuple qui à chaque échéance électorale devient ami ou ennemi de certains politiciens. Les Baoulés puisque c'est de ceux qu'il s'agit sont établis en grand nombre dans le sud ouest (zone forestière) depuis des décennies. Si au temps du parti unique ce peuple a vécu un temps soi peu une relative paix, on ne dira pas de même à partir de 1990 année du multipartisme.
En effet, depuis 1990, soit les baoulés sont empêchés de voter soit ils sont purement et carrément brutalisés ou contraints à ne pas voter. Il y a des contrées où en 2000, des militants du FPI tapis dans les isoloirs apposaient tranquillement les doigts de ceux qui réussissaient à aller voter, sur la case du candidat Gbagbo. C'est donc avec la mort dans l'âme que ceux-ci revenaient s'asseoir chez eux. Dans d'autres endroits, ils sont sommés de ne même pas essayer d'aller sinon ils seront purement chassés comme des malpropres de leurs plantations. Ces genres d'agissement ne sont secrets pour personne en Eburnie et est même allé jusqu'atteindre le paroxysme en 1995 avec le boycott actif. Ce boycott actif revendiqué par le président actuel Laurent Gbagbo a créé toutes sortes de misère aux Baoulés établis à Gagnoa et Guibéroua en général. De l'expropriation de leurs plantations aux pires atrocités, ces baoulés l'ont subit dans cette période. Les présidents d'alors pour plusieurs raisons n'ont pas jugé utile de faire intervenir la gendarmerie et l'armée ; certainement pour ne pas envenimer la situation. En Côte d'Ivoire, toutes les histoires drôles racontent que les Baoulés sont des peureux parce qu'ils préfèrent souvent la fuite ou n'ont jamais réagi à ces actes par respect de leurs tuteurs.
Aujourd'hui, le contexte a changé et l'ordonnateur des misères infligées aux baoulés en 1995 est au pouvoir par un mécanisme dont lui seul a le secret. Quand le coup d'Etat de 1999 l'arrangeait, il a applaudi avec de larges sourires de " démocrate ? " et quand ces mêmes pushistes sont revenus à la charge en 2002, il menace tout le monde et crie au complot. Voici un monsieur qui une fois au pouvoir, veut jouer les rassembleurs des Ivoiriens. Il ne se passe pas de jour où ses lieutenants (Amani N'guessan, Kouamé Yao, Kouassi Oussou, Gnamien Yao et consorts…) ne cherchent à convoyer les Baoulés cette fois ci à MAMA et non au palais pour aller faire allégeance à celui qui les aime tant. La dernière fois, c'était 10mille baoulés à MAMA où chacun s'en est sorti avec 1000 f. Ce samedi 24 janvier 2009 il y a encore une autre délégation des baoulés de Gagnoa qui vont dire merci au chef pour ses bienfaits ? À leur endroit. Mais est ce que le président leur a présenté des excuses pour avoir commandité les évènements de 1995 ? Ou a-t-il résolu leurs problèmes d'expropriation ? ou encore c'est pour aller leur dire que les militaires vont aller les accompagner au champ ? Ou simplement c'est pour aller leur demander est-ce que j'ai arraché le champ d'un baoulé ? Et ils vont répondre non !!!!!!!! Ce n'est pas lui qui les exproprie mais des individus qui leur font du chantage à savoir si " votre campement ne vote pas Gbagbo on vous chasse d'ici " ou comme la nouvelle trouvaille " tout baoulé qui veut transformer sa vieille plantation de cacaoyer en hévéas, il doit renégocier avec son tuteur et à des conditions insupportables sinon on le chasse d'ici ". En un mot, le problème des baoulés reste entier en zone forestière et chaque année électorale est favorable à la contrainte. Le président a-t-il changé de tactique ? Au lieu de les empêcher de voter, veut-il les autoriser à voter mais sous contrôle ou avec liberté de choix du candidat sans contrainte ? Dans tous les cas, vu ce qui se passe sur le terrain, la tactique serait plutôt le vote sous serment de voter Gbagbo.
Personne, ni ces pauvres paysans n'en veulent au président mais ses méthodes sont contradictoires et les hantent à tout moment. Ces populations veulent voir leurs problèmes résolus et ne comprennent pas leur appauvrissement exponentiel depuis son arrivée au pouvoir alors qu'on parle de détournement de plus de 150 milliards dans la filière café cacao par des individus qui n'ont jamais mis les pieds dans une plantation de cacao. Ces pauvres paysans ne comprennent pas pourquoi ils sont menacés à chaque élection. A la vérité, depuis que le président reçoit ces populations, il n'a jamais fait cas de ces empêchements dans l'accomplissement de leur droit civique afin de prendre une décision ferme alors qu'il est au parfum de cette situation.
Nous prions Dieu que le président dont les parents ont accueilli beaucoup de baoulé sur leur terre puisse résoudre leurs difficultés en moins qu'il veuille faire d'eux un bétail électoral pour son succès aux élections à venir en donnant 1000 f à chaque baoulé (10 millions à 10 mille baoulés) et promettre de manière illusoire que les militaires vont sécuriser les plantations donnant lieu à croire que les militaires iraient les accompagner aux champs, le temps d'obtenir leur suffrage et puis après on revient à nos vieilles querelles d'expropriations et de menaces. En attendant le vote des Baoulés, on aura tout vu ou tout essayé.
Kouassi K Jean Michel
Ingénieur des Techniques Informatiques
Professeur d'Informatique
07 70 54 19
En effet, depuis 1990, soit les baoulés sont empêchés de voter soit ils sont purement et carrément brutalisés ou contraints à ne pas voter. Il y a des contrées où en 2000, des militants du FPI tapis dans les isoloirs apposaient tranquillement les doigts de ceux qui réussissaient à aller voter, sur la case du candidat Gbagbo. C'est donc avec la mort dans l'âme que ceux-ci revenaient s'asseoir chez eux. Dans d'autres endroits, ils sont sommés de ne même pas essayer d'aller sinon ils seront purement chassés comme des malpropres de leurs plantations. Ces genres d'agissement ne sont secrets pour personne en Eburnie et est même allé jusqu'atteindre le paroxysme en 1995 avec le boycott actif. Ce boycott actif revendiqué par le président actuel Laurent Gbagbo a créé toutes sortes de misère aux Baoulés établis à Gagnoa et Guibéroua en général. De l'expropriation de leurs plantations aux pires atrocités, ces baoulés l'ont subit dans cette période. Les présidents d'alors pour plusieurs raisons n'ont pas jugé utile de faire intervenir la gendarmerie et l'armée ; certainement pour ne pas envenimer la situation. En Côte d'Ivoire, toutes les histoires drôles racontent que les Baoulés sont des peureux parce qu'ils préfèrent souvent la fuite ou n'ont jamais réagi à ces actes par respect de leurs tuteurs.
Aujourd'hui, le contexte a changé et l'ordonnateur des misères infligées aux baoulés en 1995 est au pouvoir par un mécanisme dont lui seul a le secret. Quand le coup d'Etat de 1999 l'arrangeait, il a applaudi avec de larges sourires de " démocrate ? " et quand ces mêmes pushistes sont revenus à la charge en 2002, il menace tout le monde et crie au complot. Voici un monsieur qui une fois au pouvoir, veut jouer les rassembleurs des Ivoiriens. Il ne se passe pas de jour où ses lieutenants (Amani N'guessan, Kouamé Yao, Kouassi Oussou, Gnamien Yao et consorts…) ne cherchent à convoyer les Baoulés cette fois ci à MAMA et non au palais pour aller faire allégeance à celui qui les aime tant. La dernière fois, c'était 10mille baoulés à MAMA où chacun s'en est sorti avec 1000 f. Ce samedi 24 janvier 2009 il y a encore une autre délégation des baoulés de Gagnoa qui vont dire merci au chef pour ses bienfaits ? À leur endroit. Mais est ce que le président leur a présenté des excuses pour avoir commandité les évènements de 1995 ? Ou a-t-il résolu leurs problèmes d'expropriation ? ou encore c'est pour aller leur dire que les militaires vont aller les accompagner au champ ? Ou simplement c'est pour aller leur demander est-ce que j'ai arraché le champ d'un baoulé ? Et ils vont répondre non !!!!!!!! Ce n'est pas lui qui les exproprie mais des individus qui leur font du chantage à savoir si " votre campement ne vote pas Gbagbo on vous chasse d'ici " ou comme la nouvelle trouvaille " tout baoulé qui veut transformer sa vieille plantation de cacaoyer en hévéas, il doit renégocier avec son tuteur et à des conditions insupportables sinon on le chasse d'ici ". En un mot, le problème des baoulés reste entier en zone forestière et chaque année électorale est favorable à la contrainte. Le président a-t-il changé de tactique ? Au lieu de les empêcher de voter, veut-il les autoriser à voter mais sous contrôle ou avec liberté de choix du candidat sans contrainte ? Dans tous les cas, vu ce qui se passe sur le terrain, la tactique serait plutôt le vote sous serment de voter Gbagbo.
Personne, ni ces pauvres paysans n'en veulent au président mais ses méthodes sont contradictoires et les hantent à tout moment. Ces populations veulent voir leurs problèmes résolus et ne comprennent pas leur appauvrissement exponentiel depuis son arrivée au pouvoir alors qu'on parle de détournement de plus de 150 milliards dans la filière café cacao par des individus qui n'ont jamais mis les pieds dans une plantation de cacao. Ces pauvres paysans ne comprennent pas pourquoi ils sont menacés à chaque élection. A la vérité, depuis que le président reçoit ces populations, il n'a jamais fait cas de ces empêchements dans l'accomplissement de leur droit civique afin de prendre une décision ferme alors qu'il est au parfum de cette situation.
Nous prions Dieu que le président dont les parents ont accueilli beaucoup de baoulé sur leur terre puisse résoudre leurs difficultés en moins qu'il veuille faire d'eux un bétail électoral pour son succès aux élections à venir en donnant 1000 f à chaque baoulé (10 millions à 10 mille baoulés) et promettre de manière illusoire que les militaires vont sécuriser les plantations donnant lieu à croire que les militaires iraient les accompagner aux champs, le temps d'obtenir leur suffrage et puis après on revient à nos vieilles querelles d'expropriations et de menaces. En attendant le vote des Baoulés, on aura tout vu ou tout essayé.
Kouassi K Jean Michel
Ingénieur des Techniques Informatiques
Professeur d'Informatique
07 70 54 19