Les populations installées en bordure de la rue principale du quartier Bardot ne sont pas contentes du maire Nabo Clément. Elles se sont attaquées, le samedi 24 janvier dernier à lui et à son équipe chargée de l’opération de déguerpissement, cassant ainsi le pare- brise arrière de son véhicule de commandement avant de mettre le feu au bulldozer de la commune.
En effet, selon plusieurs sources sur place, le maire Nabo Clément a décidé de déloger certains riverains du quartier Bardot. Malheureusement cette décision n'a pas été du goût des habitants de ladite zone car selon eux, en 2007 après l'ouverture des voies dans le quartier, ceux qui ont été déguerpis n'ont jamais pu être recasés. A en croire cette même source, le maire par l'intermédiaire des chefs du Bardot aurait vendu des lots à 250.000 FCFA aux habitants dont les domiciles ont été épargnés par la demière opération.
Interrogées, les populations expliquent que ce contrat leur donne le droit d’occuper définitivement ce terrain. Elles ont été surprises lorsque le maire et ses agents ont pris la décision de les déloger, sous prétexte que leurs constructions sont précaires.
Il faut le souligner, selon une source proche de la délégation des habitants, des démarches ont été entreprises auprès du maire par les riverains afin que ce dernier, accepte de surseoir pour un an, à l'opération de démolition, vu les difficultés engendrées par la crise.
A entendre les populations visées par le déguerpissement, le maire dont l'ambition est d'installer vaille que vaille des opérateurs économiques sur ces lieux n'a pas fait cas du plaidoyer. Il a plutôt lancé sont équipe sur le terrain afin de déguerpir définitivement les résidents. Les populations ayant réalisé qu'elles ont été roulées dans la farine par leur maire, se sont attaquées d'abord aux agents de la mairie venus appliquer les décisions avant de mettre le feu au bulldozer que l'Union européenne a offert à la commune lors du 8ème FED. Le maire venu en rescousse a vu le pare-brise arrière de son véhicule de commandement voler en éclats. Il a eu la vie sauve grâce à ses collaborateurs. M. ISSA Doumbia victime du déguerpissement réagit. "Le maire veut protéger ses intérêts personnels car il a dit aux chefs de quartier de nous encaisser la somme de 250.000 FCFA afin que les lots nous reviennent définitivement. On a fini de tout payer et aujourd'hui, il dit n'avoir jamais commis quelqu'un à cette tâche. Et comme un libanais veut lui donner de l'argent, il fonce sur nous avec un bulldozer. C'est pourquoi les enfants ont réagi ainsi pour nous défendre", a-t-il expliqué.
Après ces émeutes, les deux camps se regardent actuellement en chiens de faïence et la tension est toujours vive sur le terrain. Les démarches entreprises pour rencontrer le premier responsable de la commune sont restées sans succès.
Robalé Symphorien robsympho@yahoo. fr
En effet, selon plusieurs sources sur place, le maire Nabo Clément a décidé de déloger certains riverains du quartier Bardot. Malheureusement cette décision n'a pas été du goût des habitants de ladite zone car selon eux, en 2007 après l'ouverture des voies dans le quartier, ceux qui ont été déguerpis n'ont jamais pu être recasés. A en croire cette même source, le maire par l'intermédiaire des chefs du Bardot aurait vendu des lots à 250.000 FCFA aux habitants dont les domiciles ont été épargnés par la demière opération.
Interrogées, les populations expliquent que ce contrat leur donne le droit d’occuper définitivement ce terrain. Elles ont été surprises lorsque le maire et ses agents ont pris la décision de les déloger, sous prétexte que leurs constructions sont précaires.
Il faut le souligner, selon une source proche de la délégation des habitants, des démarches ont été entreprises auprès du maire par les riverains afin que ce dernier, accepte de surseoir pour un an, à l'opération de démolition, vu les difficultés engendrées par la crise.
A entendre les populations visées par le déguerpissement, le maire dont l'ambition est d'installer vaille que vaille des opérateurs économiques sur ces lieux n'a pas fait cas du plaidoyer. Il a plutôt lancé sont équipe sur le terrain afin de déguerpir définitivement les résidents. Les populations ayant réalisé qu'elles ont été roulées dans la farine par leur maire, se sont attaquées d'abord aux agents de la mairie venus appliquer les décisions avant de mettre le feu au bulldozer que l'Union européenne a offert à la commune lors du 8ème FED. Le maire venu en rescousse a vu le pare-brise arrière de son véhicule de commandement voler en éclats. Il a eu la vie sauve grâce à ses collaborateurs. M. ISSA Doumbia victime du déguerpissement réagit. "Le maire veut protéger ses intérêts personnels car il a dit aux chefs de quartier de nous encaisser la somme de 250.000 FCFA afin que les lots nous reviennent définitivement. On a fini de tout payer et aujourd'hui, il dit n'avoir jamais commis quelqu'un à cette tâche. Et comme un libanais veut lui donner de l'argent, il fonce sur nous avec un bulldozer. C'est pourquoi les enfants ont réagi ainsi pour nous défendre", a-t-il expliqué.
Après ces émeutes, les deux camps se regardent actuellement en chiens de faïence et la tension est toujours vive sur le terrain. Les démarches entreprises pour rencontrer le premier responsable de la commune sont restées sans succès.
Robalé Symphorien robsympho@yahoo. fr