ABIDJAN - Le parquet militaire d`Abidjan a ouvert une enquête pour "pornographie" sur sept militaires ivoiriens d`une unité de lutte contre le grand banditisme, soupçonnés d`avoir filmé un couple contraint à faire l`amour, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
La plainte pour "pornographie et atteinte à la pudeur" a été déposée au nom de ce couple par le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), selon la même source.
Elle a été jugée recevable par le commissaire du gouvernement (équivalent de procureur au tribunal militaire d`Abidjan), le lieutenant-colonel Ange Kessi.
Selon le parquet, le plaignant affirme avoir été arrêté avec sa compagne, une nuit d`octobre 2008 dans une rue d`Abidjan, par des éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos).
Menaçant le couple de leur kalachnikov, ils lui ont ordonné de se déshabiller et de faire l`amour, avant de filmer leurs ébats, a-t-on précisé.
"Nous avons analysé la plainte qui représente une infraction grave", a indiqué à l`AFP le lieutenant-colonel Kessi.
"Nous trouvons scandaleux que des gens qui sont chargés de défendre l`éthique et la morale (...) s`adonnent à une telle pratique, violant leur sacrée mission", a-t-il souligné, précisant toutefois qu`il ne s`agit pour le moment que d`une "dénonciation".
Le magistrat militaire, qui dit avoir lancé en 2008 une lutte "sans merci" contre le phénomène persistant du racket par les forces de l`ordre, entend "durcir" l`opération cette année.
"Nous allons être fermes contre l`impunité et l`indiscipline des forces de l`ordre", a-t-il promis, soulignant qu`une vingtaine d`affaires de racket les impliquant ont été jugées en 2008, sanctionnées par des condamnations allant de trois mois à six ans fermes.
La plainte pour "pornographie et atteinte à la pudeur" a été déposée au nom de ce couple par le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), selon la même source.
Elle a été jugée recevable par le commissaire du gouvernement (équivalent de procureur au tribunal militaire d`Abidjan), le lieutenant-colonel Ange Kessi.
Selon le parquet, le plaignant affirme avoir été arrêté avec sa compagne, une nuit d`octobre 2008 dans une rue d`Abidjan, par des éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos).
Menaçant le couple de leur kalachnikov, ils lui ont ordonné de se déshabiller et de faire l`amour, avant de filmer leurs ébats, a-t-on précisé.
"Nous avons analysé la plainte qui représente une infraction grave", a indiqué à l`AFP le lieutenant-colonel Kessi.
"Nous trouvons scandaleux que des gens qui sont chargés de défendre l`éthique et la morale (...) s`adonnent à une telle pratique, violant leur sacrée mission", a-t-il souligné, précisant toutefois qu`il ne s`agit pour le moment que d`une "dénonciation".
Le magistrat militaire, qui dit avoir lancé en 2008 une lutte "sans merci" contre le phénomène persistant du racket par les forces de l`ordre, entend "durcir" l`opération cette année.
"Nous allons être fermes contre l`impunité et l`indiscipline des forces de l`ordre", a-t-il promis, soulignant qu`une vingtaine d`affaires de racket les impliquant ont été jugées en 2008, sanctionnées par des condamnations allant de trois mois à six ans fermes.