Ellie Hallassou Satoci : L’affaire renvoyée au 12 février

L’affaire de licenciement abusif qui oppose depuis 4 ans, Hallassou Elias Elie, à la société Satoci, a encore fait l’objet hier, d’un renvoi par le tribunal du travail. Après avoir reçu de Me Vieira, l’avocat du demandeur les conclusions en réplique, le tribunal de travail a renvoyé l’affaire au 12 février pour permettre à Me Ouangui, avocat de la Satoci de réagir. Un autre renvoi de trop pour le plaignant, dont l’avocat a animé une conférence de presse au sortir de l’audience, pour prendre l’opinion publique à témoin du martyr dont souffre son client. Selon Me Georges Patrick Vieira, Elie Hallassou a été tout simplement viré de son emploi de directeur commercial de la Satoci pour le seul fait de son engagement politique. Ivoirien d’origine libanaise, l’ex-employé de la Satoci est aussi en effet, le président de l’Association citoyenne pour Gbagbo (Acg). Me Vieira explique que c’est après avoir annoncé par voie de presse la création de son mouvement politique en juin 2005 que son client a été interpellé par son employeur pour s’entendre dire sa désapprobation. Dès lors, l’employé va animer vis-à-vis de son employeur une telle animosité que cela va conduire au licenciement brutal en violation de toutes procédures en la matière. Or, ainsi que le stipule l’article 4 du code de travail: «aucun employeur ne peut prendre en considération le sexe, l’âge, l’ascendance nationale, la race, la religion, l’opinion politique et religieuse… des travailleurs pour arrêter ses décisions en ce qui concerne notamment la rupture du contrat de travail.»

Me Vieira qui brandit le texte de loi, estime que le dossier en ce qui le concerne est en état et il entend demander au tribunal de le retenir pour la prochaine audience.

Me Vieira exige un dédommagement de plus de 300 millions de francs.

Landry Kohon