Une vingtaine de journalistes de la presse écrite et d’agence ivoirienne ont participé à un séminaire du 19 au 23 janvier 2009, à Grand-Bassam, à l’invitation de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Le thème pour cette séance de formation était : «le journalisme d’investigation au service de la paix et du développement». Un sujet choisi fort à propos, vu la situation de crise que traverse la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002. C’était donc pour l’ONUCI, un moyen de promouvoir une autre forme de journalisme propice à la quiétude et à une relance économique post-crise. C’était aussi l’occasion de préparer le journaliste à mieux aborder le virage des prochaines élections générales ivoiriennes. C’est en tout cas ce à quoi peut servir ce séminaire animé par Derek Quinn, journaliste et consultant des médias, qui, riche de son expérience acquise dans son pays, le Canada et ailleurs dans le reste du monde, a fait des recommandations utiles aux journalistes présents.
Cette session de formation, qui s’est déclinée en neuf modules, avait trait non seulement aux notions de base du journalisme mais aussi à une éthique que doit respecter le journaliste dans l’exercice de son métier. Etant entendu qu’il est objet de diverses influences (pouvoir politique et argent).
Derek a insisté sur le fait que le journaliste doit servir essentiellement les intérêts du peuple dont il doit relayer les préoccupations. Pour le formateur, l’homme des médias devrait profiter du privilège (il rencontre les décideurs) qu’il a pour se faire l’écho des problèmes des populations. Cette démarche est également valable dans un contexte de joute électorale. Cette façon de mettre le peuple au cœur de toute démarche journalistique contribuera, a soutenu le consultant, à faire baisser leurs frustrations et à créer les conditions propices au développement et à la paix.
Derek Quinn a recommandé que le journaliste ait en permanence le souci de l’équilibre de l’information avant la parution de ses écrits. Cette démarche a pour avantage de fournir une information complète et variée aux lecteurs qui pourront se faire, par eux- mêmes, une claire idée des faits sociaux.
Derek a, par la suite, fait profiter l’assistance de ses expériences au Canada, en Haïti, en Allemagne… où il a donné le même type d’enseignements.
Sylvain Semilinko, directeur de l’ONUCI FM, s’est réjoui de l’organisation de ce séminaire. «Le média joue un rôle de médiateur, de facilitateur de compréhension des phéno-mènes sociaux», a-t-il dit avant d’ajouter que «en période de crise, ce rôle devient plus difficile».
Les journalistes ivoiriens lui ont fait part des problèmes rencontrés dans l’exercice de leurs fonctions.
Serge Armand Didi
Cette session de formation, qui s’est déclinée en neuf modules, avait trait non seulement aux notions de base du journalisme mais aussi à une éthique que doit respecter le journaliste dans l’exercice de son métier. Etant entendu qu’il est objet de diverses influences (pouvoir politique et argent).
Derek a insisté sur le fait que le journaliste doit servir essentiellement les intérêts du peuple dont il doit relayer les préoccupations. Pour le formateur, l’homme des médias devrait profiter du privilège (il rencontre les décideurs) qu’il a pour se faire l’écho des problèmes des populations. Cette démarche est également valable dans un contexte de joute électorale. Cette façon de mettre le peuple au cœur de toute démarche journalistique contribuera, a soutenu le consultant, à faire baisser leurs frustrations et à créer les conditions propices au développement et à la paix.
Derek Quinn a recommandé que le journaliste ait en permanence le souci de l’équilibre de l’information avant la parution de ses écrits. Cette démarche a pour avantage de fournir une information complète et variée aux lecteurs qui pourront se faire, par eux- mêmes, une claire idée des faits sociaux.
Derek a, par la suite, fait profiter l’assistance de ses expériences au Canada, en Haïti, en Allemagne… où il a donné le même type d’enseignements.
Sylvain Semilinko, directeur de l’ONUCI FM, s’est réjoui de l’organisation de ce séminaire. «Le média joue un rôle de médiateur, de facilitateur de compréhension des phéno-mènes sociaux», a-t-il dit avant d’ajouter que «en période de crise, ce rôle devient plus difficile».
Les journalistes ivoiriens lui ont fait part des problèmes rencontrés dans l’exercice de leurs fonctions.
Serge Armand Didi
