La cellule des enseignants militants du Front populaire ivoirien organise une tournée dans ses sections et fédérations des régions des Montagnes et du Moyen cavally, du 31 janvier au 3 février prochain, pour remobiliser les militants. Mathias Kessié, secrétaire national de la CEFPI, situe l’enjeu de cette visite .
Notre Voie : Quelles sont les motivations de la tournée que vous entreprenez dans les régions des montagnes et du Moyen cavally, à partir de ce samedi 31 janvier ?
Mathias Kessié : C’est la première fois, depuis le 19 septembre 2002, que nous nous rendons dans les régions des Montagnes et du Moyen cavally. Nous effectuons cette visite pour réorganiser les structures locales de la CEFPI, qui ont été durement affectées par la crise. Certains de nos camarades ont été chassés, d’autres tués, comme c’est le cas pour Massé Kounssé, fédéral CEFPI de Duékoué, froidement assassiné par les éléments de la Licorne, le 7 novembre 2004. Malgré ces déboires, les militants de la CEFPI n’ont pas hésité à répondre favorablement à l’appel de l’Etat de Côte d’Ivoire, demandant aux enseignants de retourner à leurs postes. Au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à vivre des joutes électorales historiques, nous allons pour remettre les camarades en ordre de bataille. Le Front populaire ivoirien est une équipe et chaque structure doit jouer son rôle pour le triomphe du parti. Cette tournée est une campagne de sensibilisation et mobilisation sur le suivi des opérations d’enrôlement et d’identification. Au delà, nous plancherons sur la préparation des élections prochaines. Ainsi au cours de cette visite nous procéderons à l’installation de nouvelles fédérations dans les nouveaux départements ; nous ferons le point de l’opération îlotage ; nous ferons le point de l’opération inondation, lancée par la direction du parti. Les équipes du Bureau national de la CEFPI essayeront de cerner l’implication des enseignants dans les équipes de campagne. Outre ces actions nous renforcerons les capacités des militants pour leur permettre d’être à l’aise sur le terrain. Nous allons rendre hommage à nos camarades qui sont restés sur place pour maintenir la flamme militante.
N.V. : Quels seront les temps forts de votre tournée ?
M.K. : Nous aurons trois équipes sur le terrain. La première équipe, conduite par le secrétaire national, démarre sa tournée le samedi 31 janvier à 9h à Danané. Elle visitera Zoua Hounien, Binhouin, Toulepleu et Bloléquin. La deuxième équipe conduite par Zohouri Gbato entamera la tournée le 31 janvier dans la localité de Kouibly. Cette équipe visitera Biankouma, Man et Logoualé. Enfin la dernière équipe conduite par Kouadio Dongo se rendra dans les localités de Taï , Guiglo, Duékoué et Bangolo. La fin de toutes ces tournées est prévue le 3 février prochain.
N.V. : Quel est le visage actuel de la CEFPI sur le terrain?
M.K. : C’est justement ce que nous allons savoir à travers cette tournée. Comme je l’ai indiqué plus haut, nos structures ont été désorganisées par la crise. Dans certaines localités, des militants se sont organisés pour parer à la situation du vide. Nous allons pour évaluer tout cela et bien évidemment prendre des mesures.
N.V. : Qu’en est-il de la situation au plan national ?
M.K. : Le programme d’installation de structures a été interrompu brutalement par la guerre. La CEFPI doit travailler d’arrache pied pour se repositionner dans les régions du Centre, du nord et de l’ouest. Au plan international, depuis 2005, nous sommes dans l’International de l’éducation. L’on nous a confié la mission d’asseoir l’organisation en Afrique.
N.V.: Sous quel signe placez-vous votre première tournée dans les régions des Montagnes et du Moyen cavally, 7 ans après le déclenchement de la guerre ?
M.K. : Cette tournée est placée sous le signe de la renaissance du FPI dans les régions des Montagnes et du Moyen cavally. Je voudrais saisir cette occasion pour lancer un appel à la mobilisation de tous les militants FPI en général et en particulier les enseignants, les patriotes de se mobiliser pour réserver un accueil chaleureux aux équipes de la CEFPI. Nous venons pour apporter le message de la direction du parti. Il est important que les militants viennent pour s’informer. Nous lançons un appel en direction des fédéraux, des secrétaires de sections, des DDC et des DLC afin qu’ils s’impliquent dans la réussite de cette mission.
Interview réalisé par César Ebrokié
Notre Voie : Quelles sont les motivations de la tournée que vous entreprenez dans les régions des montagnes et du Moyen cavally, à partir de ce samedi 31 janvier ?
Mathias Kessié : C’est la première fois, depuis le 19 septembre 2002, que nous nous rendons dans les régions des Montagnes et du Moyen cavally. Nous effectuons cette visite pour réorganiser les structures locales de la CEFPI, qui ont été durement affectées par la crise. Certains de nos camarades ont été chassés, d’autres tués, comme c’est le cas pour Massé Kounssé, fédéral CEFPI de Duékoué, froidement assassiné par les éléments de la Licorne, le 7 novembre 2004. Malgré ces déboires, les militants de la CEFPI n’ont pas hésité à répondre favorablement à l’appel de l’Etat de Côte d’Ivoire, demandant aux enseignants de retourner à leurs postes. Au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à vivre des joutes électorales historiques, nous allons pour remettre les camarades en ordre de bataille. Le Front populaire ivoirien est une équipe et chaque structure doit jouer son rôle pour le triomphe du parti. Cette tournée est une campagne de sensibilisation et mobilisation sur le suivi des opérations d’enrôlement et d’identification. Au delà, nous plancherons sur la préparation des élections prochaines. Ainsi au cours de cette visite nous procéderons à l’installation de nouvelles fédérations dans les nouveaux départements ; nous ferons le point de l’opération îlotage ; nous ferons le point de l’opération inondation, lancée par la direction du parti. Les équipes du Bureau national de la CEFPI essayeront de cerner l’implication des enseignants dans les équipes de campagne. Outre ces actions nous renforcerons les capacités des militants pour leur permettre d’être à l’aise sur le terrain. Nous allons rendre hommage à nos camarades qui sont restés sur place pour maintenir la flamme militante.
N.V. : Quels seront les temps forts de votre tournée ?
M.K. : Nous aurons trois équipes sur le terrain. La première équipe, conduite par le secrétaire national, démarre sa tournée le samedi 31 janvier à 9h à Danané. Elle visitera Zoua Hounien, Binhouin, Toulepleu et Bloléquin. La deuxième équipe conduite par Zohouri Gbato entamera la tournée le 31 janvier dans la localité de Kouibly. Cette équipe visitera Biankouma, Man et Logoualé. Enfin la dernière équipe conduite par Kouadio Dongo se rendra dans les localités de Taï , Guiglo, Duékoué et Bangolo. La fin de toutes ces tournées est prévue le 3 février prochain.
N.V. : Quel est le visage actuel de la CEFPI sur le terrain?
M.K. : C’est justement ce que nous allons savoir à travers cette tournée. Comme je l’ai indiqué plus haut, nos structures ont été désorganisées par la crise. Dans certaines localités, des militants se sont organisés pour parer à la situation du vide. Nous allons pour évaluer tout cela et bien évidemment prendre des mesures.
N.V. : Qu’en est-il de la situation au plan national ?
M.K. : Le programme d’installation de structures a été interrompu brutalement par la guerre. La CEFPI doit travailler d’arrache pied pour se repositionner dans les régions du Centre, du nord et de l’ouest. Au plan international, depuis 2005, nous sommes dans l’International de l’éducation. L’on nous a confié la mission d’asseoir l’organisation en Afrique.
N.V.: Sous quel signe placez-vous votre première tournée dans les régions des Montagnes et du Moyen cavally, 7 ans après le déclenchement de la guerre ?
M.K. : Cette tournée est placée sous le signe de la renaissance du FPI dans les régions des Montagnes et du Moyen cavally. Je voudrais saisir cette occasion pour lancer un appel à la mobilisation de tous les militants FPI en général et en particulier les enseignants, les patriotes de se mobiliser pour réserver un accueil chaleureux aux équipes de la CEFPI. Nous venons pour apporter le message de la direction du parti. Il est important que les militants viennent pour s’informer. Nous lançons un appel en direction des fédéraux, des secrétaires de sections, des DDC et des DLC afin qu’ils s’impliquent dans la réussite de cette mission.
Interview réalisé par César Ebrokié
