A Monsieur le Directeur de Publication du Journal
"LE NOUVEAU REVEIL"
Monsieur le Directeur.
Dans votre parution N°2127 du Mercredi 28 janvier 2009, vous avez titré à la Une "AFFI porte plainte contre GBAGBO" et publié en page 2 un article intitulé "AFFI attaque GBAGBO en justice".
Dans le corps de l`article, alors que l`on s`attend à la présentation de faits précis relatifs à ma plainte, notamment pourquoi, comment, où et quand j`aurais déposé cette plainte, votre collaborateur, M. AKWABA SAINT-CLAIR, se livre à des spéculations oiseuses, affirmant que "le Président du FPI ne s`est pas du tout opposé à ce que Mme Angeline KILI figure sur la liste des prisonniers qui ont décidé d`attaquer en justice l`Etat de Côte d`Ivoire pour violation des Droits de l`Homme dans le dossier judiciaire café-cacao. A partir du fait que les poursuites judiciaires ont été engagées contre les ex-dirigeants de la filière sur saisine du Président Laurent GBAGBO d`une part et des visites rendues aux détenus de la MACA d`autre part, le journaliste conclut" qu`Angeline KILI ne peut s`engager dans une telle action judicaire sans la bénédiction du Président du FPI et qu`en conséquence "l`on peut affirmer qu`à travers le procureur TCHIMOU et madame KILI, c`est GABGBO et AFFI qui s`affrontent ; entre Laurent GBAGBO et Pascal AFFI N`guessan c`est la veillée d`armes avant les hostilités ...".
De façon saugrenue, le journaliste affirme en outre que "AFFI avait tout fait pour éviter la prison à Mme KILI". Sans aucun fait matériel précis, sans aucune preuve, sur la seule base de son imagination, de ses états d`âme et de déductions absurdes, M. AKWABA Saint-Clair engage mon nom et ma responsabilité dans une affaire qui m`est totalement étrangère.
Le droit de visite est reconnu à tout détenu et nombreux sont les parents, collègues, amis et connaissances qui rendent régulièrement visite aux ex-dirigeants de la filière. Ce sont des personnes majeures, qui ont occupé de hautes responsabilités et qui n`ont pas besoin de tuteur dans la défense de leur cause. Je n`ai pas déposé de plainte contre le Président Laurent GBAGBO et vous n`avez aucune preuve de l`existence d`une telle plainte. Au demeurant, il est totalement farfelu et malhonnête d`entretenir la confusion entre l`Etat de Côte d`Ivoire et la personne du Président Laurent GBAGBO d`une part et de considérer que Madame KILI Angeline est manipulée par le Président du FPI d`autre part.
Le titre de votre journal du Mercredi 28 janvier 2009 est donc mensonger. L`article est injurieux et diffamatoire ; cet article porte atteinte à mon honneur, à ma crédibilité et à mon image. Il vise manifestement, non pas à informer objectivement le lectorat conformément à la vocation de tout journal digne de ce nom, mais à propager de fausses nouvelles inutilement et à intoxiquer l`opinion.
Ce "journalisme d`égouts" discrédite la presse ivoirienne dans son ensemble et sape les efforts de promotion de la démocratie dans notre pays. Ce n`est pas parce qu`on est un journal proche d`un parti et qu`on combat des adversaires politiques qu`on est condamné à la légèreté et à la médiocrité. Sans préjudice d`éventuelles poursuites judiciaires, je vous saurai gré de publier dans vos prochaines parutions ce droit de réponse dans les mêmes formes que l`article incriminé.
Je vous remercie par avance de votre sollicitude.
Pascal Affi N`guessan
Ancien Premier ministre
Président du Front populaire Ivoirien
"LE NOUVEAU REVEIL"
Monsieur le Directeur.
Dans votre parution N°2127 du Mercredi 28 janvier 2009, vous avez titré à la Une "AFFI porte plainte contre GBAGBO" et publié en page 2 un article intitulé "AFFI attaque GBAGBO en justice".
Dans le corps de l`article, alors que l`on s`attend à la présentation de faits précis relatifs à ma plainte, notamment pourquoi, comment, où et quand j`aurais déposé cette plainte, votre collaborateur, M. AKWABA SAINT-CLAIR, se livre à des spéculations oiseuses, affirmant que "le Président du FPI ne s`est pas du tout opposé à ce que Mme Angeline KILI figure sur la liste des prisonniers qui ont décidé d`attaquer en justice l`Etat de Côte d`Ivoire pour violation des Droits de l`Homme dans le dossier judiciaire café-cacao. A partir du fait que les poursuites judiciaires ont été engagées contre les ex-dirigeants de la filière sur saisine du Président Laurent GBAGBO d`une part et des visites rendues aux détenus de la MACA d`autre part, le journaliste conclut" qu`Angeline KILI ne peut s`engager dans une telle action judicaire sans la bénédiction du Président du FPI et qu`en conséquence "l`on peut affirmer qu`à travers le procureur TCHIMOU et madame KILI, c`est GABGBO et AFFI qui s`affrontent ; entre Laurent GBAGBO et Pascal AFFI N`guessan c`est la veillée d`armes avant les hostilités ...".
De façon saugrenue, le journaliste affirme en outre que "AFFI avait tout fait pour éviter la prison à Mme KILI". Sans aucun fait matériel précis, sans aucune preuve, sur la seule base de son imagination, de ses états d`âme et de déductions absurdes, M. AKWABA Saint-Clair engage mon nom et ma responsabilité dans une affaire qui m`est totalement étrangère.
Le droit de visite est reconnu à tout détenu et nombreux sont les parents, collègues, amis et connaissances qui rendent régulièrement visite aux ex-dirigeants de la filière. Ce sont des personnes majeures, qui ont occupé de hautes responsabilités et qui n`ont pas besoin de tuteur dans la défense de leur cause. Je n`ai pas déposé de plainte contre le Président Laurent GBAGBO et vous n`avez aucune preuve de l`existence d`une telle plainte. Au demeurant, il est totalement farfelu et malhonnête d`entretenir la confusion entre l`Etat de Côte d`Ivoire et la personne du Président Laurent GBAGBO d`une part et de considérer que Madame KILI Angeline est manipulée par le Président du FPI d`autre part.
Le titre de votre journal du Mercredi 28 janvier 2009 est donc mensonger. L`article est injurieux et diffamatoire ; cet article porte atteinte à mon honneur, à ma crédibilité et à mon image. Il vise manifestement, non pas à informer objectivement le lectorat conformément à la vocation de tout journal digne de ce nom, mais à propager de fausses nouvelles inutilement et à intoxiquer l`opinion.
Ce "journalisme d`égouts" discrédite la presse ivoirienne dans son ensemble et sape les efforts de promotion de la démocratie dans notre pays. Ce n`est pas parce qu`on est un journal proche d`un parti et qu`on combat des adversaires politiques qu`on est condamné à la légèreté et à la médiocrité. Sans préjudice d`éventuelles poursuites judiciaires, je vous saurai gré de publier dans vos prochaines parutions ce droit de réponse dans les mêmes formes que l`article incriminé.
Je vous remercie par avance de votre sollicitude.
Pascal Affi N`guessan
Ancien Premier ministre
Président du Front populaire Ivoirien