Djédjé Mady: "C’est pour le PDCI une perte très importante"
Le PDCI perd en El Hadj Kassoum Coulibaly un de ces vice présidents. C’est vous dire ce qu’il représentait pour le parti. Il est bon de savoir qu’au moment où le PDCI naissait, c’est sur cette terre de Korhogo que le président Houphouët-Boigny a rencontré le Doyen Gbon Coulibaly qui est son père spirituel. Auprès de lui, il a appris les notions de tolérance, de dialogue et de paix. Et quand il le faisait, El Hadj Kassoum Coulibaly, fils de Bêma Coulibaly, lui-même digne fils de Péléforo Gbon Coulibaly, était aux côtés de son grand-père et il a assisté à un certain nombre d’entretiens entre son grand-père et le Président Houphouët-Boigny. Il était au congrès de Bamako et depuis toujours, il a vécu dans les sillages du PDCI RDA jusqu’à ce qu’il meure en sa qualité de député de cette formation politique. Toutes ses actions ont été marquées au plan philosophique par le PDCI RDA. Dans cette région des Savanes, c’est pour le PDCI une perte très importante. Nous espérons que dans la région des Savanes, nous trouverons un responsable du calibre de Kassoum Coulibaly pour continuer le combat du PDCI RDA.
Henriette Diabaté: «Il a pratiqué le Vivre ensemble»
Je suis là à un double titre. D’abord pour représenter le Dr Alassane Dramane Ouattara qui est absent du territoire. Et qui lui-même est en deuil.
Et puis deuxièmement pour conduire la délégation du RDR qui vient présenter les condoléances à nos militants qui sont de la grande famille Gbon. Nous sommes là à ce double titre. Bien entendu, pour nous, c’est un acte qu’il fallait poser spontanément. La délégation que j’accompagne est de qualité et de quantité si on peut parler ainsi.
Le RDR a toujours prôné la paix, la réconciliation et le vivre ensemble. C’est pour nous une des meilleures façons de faire en sorte que le vivre ensemble puisse s’appliquer. Et même en dehors de ça, Kassoum est une personnalité qui a pratiqué le vivre ensemble. Il ne choisissait pas ses amis dans un camp. Il était l’ami de personnes qui valaient la peine d’être approchées dans tous les secteurs de la politique. Donc il méritait qu’on vienne parce qu’il symbolisait le vivre ensemble.
Francis Wodié : «Nous avons su transcender les différences politiques»
Ma présence a un aspect personnel et un aspect national. Au plan personnel, je connaissais assez bien le défunt. On était députés ensemble, j’ai eu l’occasion de le rencontrer à plusieurs reprises et en particulier quand j’étais ministre, j’ai effectué un séjour ici et j’ai été reçu fraternellement. Voilà l’aspect personnel.
L’aspect national concerne la personnalité du défunt. Nous ne sommes pas du même parti politique. Il était du PDCI, moi je suis du PIT. Mais, nous avons su transcender les différences politiques et partisanes pour nous retrouver en tant que citoyens. C’est ainsi que nous voudrions au PIT voir les Ivoiriens vivre. C’est-à-dire que par delà les appartenances partisanes, religieuses, ethniques, il faut que nous nous retrouvions comme appartenant à la même collectivité nationale. Surtout en ces temps de crise aiguë, il est important que ceux qui sont montrés comme des modèles dans le sens de l’unité et de la solidarité soient honorés et célébrés. Je suis venu donc rendre témoignage à la personne et à travers lui à la Côte d’Ivoire et à notre volonté de voir ce pays vivre en paix dans la concorde nationale.
Affi N’Guessan: «C’est une perte cruelle pour la Côte d’Ivoire»
Kassoum Coulibaly que nous sommes venus pleurer et accompagner à sa dernière demeure est un monument dans l’histoire politique économique et sociale de notre pays. C’est un homme multidimensionnel qui a toujours été au service de sa communauté, de ses compatriotes, de la région des Savanes et de la Côte d’Ivoire. Tout le monde connaît Kassoum Coulibaly comme un grand opérateur économique. Dans le domaine des transports, il a laissé une marque indélébile. Dans le domaine industriel, il était en contact avec de nombreux opérateurs économiques à travers le monde depuis l’Asie, en passant par l’Europe jusqu’aux Etats Unis. C’est aussi un homme politique de premier plan et en particulier à Korhogo. Il a été pendant très longtemps député du PDCI RDA. Il a marqué la politique à Korhogo de son empreinte. Il est toujours au combat et même après le multipartisme. Aujourd’hui, il meurt en laissant une famille politique orpheline dans cette partie de la région des Savanes. C’est aussi un homme qui a contribué par ses réalisations et par sa générosité, à aider les populations de sa région sur le terrain du développement économique et social. Kassoum qui part, laisse une région éplorée. C’est une perte cruelle pour la Côte d’Ivoire et particulièrement pour la région des savanes et le peuple de Korhogo. C’est pour cela que tout le monde est venu de partout pour le pleurer et l’accompagner.
Propos recueillis par
Mack Dakota
Le PDCI perd en El Hadj Kassoum Coulibaly un de ces vice présidents. C’est vous dire ce qu’il représentait pour le parti. Il est bon de savoir qu’au moment où le PDCI naissait, c’est sur cette terre de Korhogo que le président Houphouët-Boigny a rencontré le Doyen Gbon Coulibaly qui est son père spirituel. Auprès de lui, il a appris les notions de tolérance, de dialogue et de paix. Et quand il le faisait, El Hadj Kassoum Coulibaly, fils de Bêma Coulibaly, lui-même digne fils de Péléforo Gbon Coulibaly, était aux côtés de son grand-père et il a assisté à un certain nombre d’entretiens entre son grand-père et le Président Houphouët-Boigny. Il était au congrès de Bamako et depuis toujours, il a vécu dans les sillages du PDCI RDA jusqu’à ce qu’il meure en sa qualité de député de cette formation politique. Toutes ses actions ont été marquées au plan philosophique par le PDCI RDA. Dans cette région des Savanes, c’est pour le PDCI une perte très importante. Nous espérons que dans la région des Savanes, nous trouverons un responsable du calibre de Kassoum Coulibaly pour continuer le combat du PDCI RDA.
Henriette Diabaté: «Il a pratiqué le Vivre ensemble»
Je suis là à un double titre. D’abord pour représenter le Dr Alassane Dramane Ouattara qui est absent du territoire. Et qui lui-même est en deuil.
Et puis deuxièmement pour conduire la délégation du RDR qui vient présenter les condoléances à nos militants qui sont de la grande famille Gbon. Nous sommes là à ce double titre. Bien entendu, pour nous, c’est un acte qu’il fallait poser spontanément. La délégation que j’accompagne est de qualité et de quantité si on peut parler ainsi.
Le RDR a toujours prôné la paix, la réconciliation et le vivre ensemble. C’est pour nous une des meilleures façons de faire en sorte que le vivre ensemble puisse s’appliquer. Et même en dehors de ça, Kassoum est une personnalité qui a pratiqué le vivre ensemble. Il ne choisissait pas ses amis dans un camp. Il était l’ami de personnes qui valaient la peine d’être approchées dans tous les secteurs de la politique. Donc il méritait qu’on vienne parce qu’il symbolisait le vivre ensemble.
Francis Wodié : «Nous avons su transcender les différences politiques»
Ma présence a un aspect personnel et un aspect national. Au plan personnel, je connaissais assez bien le défunt. On était députés ensemble, j’ai eu l’occasion de le rencontrer à plusieurs reprises et en particulier quand j’étais ministre, j’ai effectué un séjour ici et j’ai été reçu fraternellement. Voilà l’aspect personnel.
L’aspect national concerne la personnalité du défunt. Nous ne sommes pas du même parti politique. Il était du PDCI, moi je suis du PIT. Mais, nous avons su transcender les différences politiques et partisanes pour nous retrouver en tant que citoyens. C’est ainsi que nous voudrions au PIT voir les Ivoiriens vivre. C’est-à-dire que par delà les appartenances partisanes, religieuses, ethniques, il faut que nous nous retrouvions comme appartenant à la même collectivité nationale. Surtout en ces temps de crise aiguë, il est important que ceux qui sont montrés comme des modèles dans le sens de l’unité et de la solidarité soient honorés et célébrés. Je suis venu donc rendre témoignage à la personne et à travers lui à la Côte d’Ivoire et à notre volonté de voir ce pays vivre en paix dans la concorde nationale.
Affi N’Guessan: «C’est une perte cruelle pour la Côte d’Ivoire»
Kassoum Coulibaly que nous sommes venus pleurer et accompagner à sa dernière demeure est un monument dans l’histoire politique économique et sociale de notre pays. C’est un homme multidimensionnel qui a toujours été au service de sa communauté, de ses compatriotes, de la région des Savanes et de la Côte d’Ivoire. Tout le monde connaît Kassoum Coulibaly comme un grand opérateur économique. Dans le domaine des transports, il a laissé une marque indélébile. Dans le domaine industriel, il était en contact avec de nombreux opérateurs économiques à travers le monde depuis l’Asie, en passant par l’Europe jusqu’aux Etats Unis. C’est aussi un homme politique de premier plan et en particulier à Korhogo. Il a été pendant très longtemps député du PDCI RDA. Il a marqué la politique à Korhogo de son empreinte. Il est toujours au combat et même après le multipartisme. Aujourd’hui, il meurt en laissant une famille politique orpheline dans cette partie de la région des Savanes. C’est aussi un homme qui a contribué par ses réalisations et par sa générosité, à aider les populations de sa région sur le terrain du développement économique et social. Kassoum qui part, laisse une région éplorée. C’est une perte cruelle pour la Côte d’Ivoire et particulièrement pour la région des savanes et le peuple de Korhogo. C’est pour cela que tout le monde est venu de partout pour le pleurer et l’accompagner.
Propos recueillis par
Mack Dakota
