Initié principalement pour amener les raffineurs africains à «s’accorder sur une plateforme commune en matière de surveillance des machines tournantes», le colloque organisé mardi et mercredi derniers à Abidjan par l’Association des raffineurs africains (Ara), aura tenu toutes ses promesses. A l’issue de ces deux jours de travaux, les participants se sont effectivement accordés sur une plateforme dont l’un des points saillants est de «s’astreindre à acheter des pièces d’origine afin d’assurer la fiabilité et la disponibilité des équipements». Répondant ainsi, aux attentes exprimées à l’entame des travaux, au nom de tous les maintenanciers, par M. Eric Fenet, le responsable de la maintenance de la Société ivoirienne de raffinage (Sir). Dans un exposé volontairement emphatique intitulé «Culture change», celui-ci avait relevé l’impérieuse nécessité d’adapter cet «héritage du passé», aussi vieux que l’origine des raffineries, à l’exigence des temps nouveaux. L’homme, de son avis, aura été oublié dans son organisation. Les enjeux actuels commandent, recommandera-t-il, de faire participer les maintenanciers et mécaniciens à l’effort de production (ils en ont la capacité, dixit) afin de garantir la fiabilité de l’outil de production (la raffinerie). La mise à disposition de la logistique nécessaire est un impératif qu’il s’est fait fort de souligner. La maintenance est toujours handicapée au niveau des pièces de rechange, pas toujours disponibles. « Vous avez beau être compétent, si vous n’avez pas les pièces de rechange, vous allez bricoler », dira-t-il. Or, conviendra le président de l’Ara, M. Joël Dervain, directeur général de la Sir, la raffinerie est un domaine d’activité où l’erreur coûte cher. Alors…
Le colloque recommande aussi, entre autres, que soit «pérennisées les compétences techniques par le transfert des connaissances techniques et du savoir-faire et une meilleure gestion prévisionnelle des ressources humaines » et partagées, à travers le site Internet de l’Ara, «les retours d’expériences à la suite des incidents sous forme d’alertes techniques».
Ce colloque qui avait pour thème «Surveillance des machines tournantes en raffinerie et dépôt» a réuni une quinzaine de pays: Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, RD Congo, Gabon, Ghana, Kenya, Maroc, Niger, Nigeria, Ouganda, Sénégal. Il a enregistré la participation de la France et l’entrée de deux nouveaux membres à l’Ara, le Niger et l’Ouganda qui, après la découverte de gisements de pétrole sur leurs sols, vont bientôt se doter de raffineries.
E. K
Tendance
FAO. Le projet de renforcement des capacités du Comité national du codex alimentarius, un organe consultatif destiné à promouvoir et défendre la sécurité alimentaire et la qualité des denrées ivoirienne, a eu lieu le 23 janvier dernier à l’hôtel Ibis. Ce projet a été élaboré à la demande du gouvernement ivoirien pour donner au Comité national les outils théoriques adéquats. Pour prendre «une part active aux activités de la commission du codex et améliorer le contrôle de la qualité et de la salubrité des denrées alimentaires dans le pays, en créant les bases d’une concertation interministérielle». Selon la Représentante de la Fao en Côte d’Ivoire, Marie-Noël Koyara, la part de maladies d’origine alimentaire affectant la santé des consommateurs et réduisant leur espérance de vie est souvent sous-estimée dans les pays en développement. Ce qui justifie son engagement ainsi que celui de l’Oms à aider tous les pays, en particulier ceux en voie développement, à tirer profit des programmes de renforcement des capacités dans ce domaine.
Le colloque recommande aussi, entre autres, que soit «pérennisées les compétences techniques par le transfert des connaissances techniques et du savoir-faire et une meilleure gestion prévisionnelle des ressources humaines » et partagées, à travers le site Internet de l’Ara, «les retours d’expériences à la suite des incidents sous forme d’alertes techniques».
Ce colloque qui avait pour thème «Surveillance des machines tournantes en raffinerie et dépôt» a réuni une quinzaine de pays: Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, RD Congo, Gabon, Ghana, Kenya, Maroc, Niger, Nigeria, Ouganda, Sénégal. Il a enregistré la participation de la France et l’entrée de deux nouveaux membres à l’Ara, le Niger et l’Ouganda qui, après la découverte de gisements de pétrole sur leurs sols, vont bientôt se doter de raffineries.
E. K
Tendance
FAO. Le projet de renforcement des capacités du Comité national du codex alimentarius, un organe consultatif destiné à promouvoir et défendre la sécurité alimentaire et la qualité des denrées ivoirienne, a eu lieu le 23 janvier dernier à l’hôtel Ibis. Ce projet a été élaboré à la demande du gouvernement ivoirien pour donner au Comité national les outils théoriques adéquats. Pour prendre «une part active aux activités de la commission du codex et améliorer le contrôle de la qualité et de la salubrité des denrées alimentaires dans le pays, en créant les bases d’une concertation interministérielle». Selon la Représentante de la Fao en Côte d’Ivoire, Marie-Noël Koyara, la part de maladies d’origine alimentaire affectant la santé des consommateurs et réduisant leur espérance de vie est souvent sous-estimée dans les pays en développement. Ce qui justifie son engagement ainsi que celui de l’Oms à aider tous les pays, en particulier ceux en voie développement, à tirer profit des programmes de renforcement des capacités dans ce domaine.