Trois semaines après la phase de lancement, l’opération d’unicité des caisses de l’Etat entre dans sa phase active à compter de ce matin, 2 février 2009.
C’est ce matin que les agents des douanes devront reprendre officiellement service à Bouaké et Korhogo- deux localités qui serviront de villes pilotes pour le retour de l’administration fiscale comme annoncé le 15 janvier dernier à Bouaké par le secrétaire général à l’Economie et aux Finances des Forces Nouvelles, Dosso Moussa par ailleurs ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Pour ce premier retour -test après six ans d’absence dans lesdites localités, les agents des douanes auront dans un premier temps, à recouvrer des frais forfaitaires sur des engins roulants (motos, véhicules…). Au niveau des motos, le dédouanement est fait selon la catégorie. Ainsi pour la moto catégorie P50, les frais au titre du dédouanement reviennent à 24.500 FCFA contre initialement 70.000 FCFA. Yamaha 50: 64.800 FCFA contre 137.831 FCFA; Yamaha : 80, 68.300 FCFA au lieu de 147.831 F; C100 et C110: 75.300 F à 167.831 F, et C125 : 89.300 FCFA contre 207 831 FCFA. Les taxes sur les marchandises n’interviendront qu’un peu plus tard, rappelait colonel Kouadio Marcellin des douanes, représentant le ministre de l’Economie et des Finances lors de la présentation du bilan de la sensibilisation. Notant que cette faveur de la taxation s’inscrit dans une démarche qui consiste à faire en sorte que les populations desdites zones ne sentent pas trop la pression fiscale ou un bouleversement dans leur mode de vie. L’unicité des caisses de l’Etat fait donc partie des recommandations de l’Accord politique de Ouagadougou, dans le cadre de la sortie de crise. Son application marque la volonté des différentes parties à réunir les caisses de l’Etat. Donc à fusionner les ressources de l’Etat et à les utiliser de façon consensuelle. C’est pourquoi d’ailleurs le gouvernement ivoirien, partant son ministère de l’Economie et des Finances en fait une priorité. Même si l’entrée de l’opération dans sa phase active devrait être différée, cela n’altère nullement la volonté du gouvernement. L’essentiel est d’y croire et accompagner les actions concourront à sa réussite.
Honoré Kouassi
C’est ce matin que les agents des douanes devront reprendre officiellement service à Bouaké et Korhogo- deux localités qui serviront de villes pilotes pour le retour de l’administration fiscale comme annoncé le 15 janvier dernier à Bouaké par le secrétaire général à l’Economie et aux Finances des Forces Nouvelles, Dosso Moussa par ailleurs ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Pour ce premier retour -test après six ans d’absence dans lesdites localités, les agents des douanes auront dans un premier temps, à recouvrer des frais forfaitaires sur des engins roulants (motos, véhicules…). Au niveau des motos, le dédouanement est fait selon la catégorie. Ainsi pour la moto catégorie P50, les frais au titre du dédouanement reviennent à 24.500 FCFA contre initialement 70.000 FCFA. Yamaha 50: 64.800 FCFA contre 137.831 FCFA; Yamaha : 80, 68.300 FCFA au lieu de 147.831 F; C100 et C110: 75.300 F à 167.831 F, et C125 : 89.300 FCFA contre 207 831 FCFA. Les taxes sur les marchandises n’interviendront qu’un peu plus tard, rappelait colonel Kouadio Marcellin des douanes, représentant le ministre de l’Economie et des Finances lors de la présentation du bilan de la sensibilisation. Notant que cette faveur de la taxation s’inscrit dans une démarche qui consiste à faire en sorte que les populations desdites zones ne sentent pas trop la pression fiscale ou un bouleversement dans leur mode de vie. L’unicité des caisses de l’Etat fait donc partie des recommandations de l’Accord politique de Ouagadougou, dans le cadre de la sortie de crise. Son application marque la volonté des différentes parties à réunir les caisses de l’Etat. Donc à fusionner les ressources de l’Etat et à les utiliser de façon consensuelle. C’est pourquoi d’ailleurs le gouvernement ivoirien, partant son ministère de l’Economie et des Finances en fait une priorité. Même si l’entrée de l’opération dans sa phase active devrait être différée, cela n’altère nullement la volonté du gouvernement. L’essentiel est d’y croire et accompagner les actions concourront à sa réussite.
Honoré Kouassi