Le Président Laurent Gbagbo recommande aux Ivoiriens de travailler pour avoir de l’argent et que leur bonheur ne peut se faire dans la paresse. Il a fait cette exhortation le samedi 31 janvier, à la Salle des pas perdus au Palais présidentiel lors de la clôture du séminaire sur la promotion du micro-crédit.
Le Président Laurent Gbagbo a révélé que le document stratégique pour la réduction de la pauvreté (DSRP) sera adopté dès le prochain conseil des ministres pour contribuer à trouver les solutions aux problèmes de pauvreté en Côte d’Ivoire. C’est à juste titre qu’il souhaite que les Ivoiriens apprennent à se battre pour subvenir à leurs besoins. “On ne peut faire de la Côte d’Ivoire un pays de fonctionnaires. Les gens viennent me voir pour me dire de les nommer. Les gens veulent un salaire tous les 30 jours. Leur idéal, c’est toucher un salaire sans travailler. Or le seul remède pour gagner de l’argent, c’est le travail. Il ne faut pas faire croire aux citoyens qu’on va faire leur bonheur dans la paresse. Les Ivoiriens aiment beaucoup demander. Il faut que nous leur apprenions à emprunter de l’argent”, a-t-il argumenté. Le Président Gbagbo estime qu’il faut des critères pour emprunter l’argent. Et que le micro-crédit doit être une structure pour mettre hors d’état de nuire les personnes mal intentionnées. “Le micro-crédit doit exister pour appuyer l’opérateur de la micro-finance”, a-t-il ajouté. Il a déploré que les banques classiques ne soient pas adaptées à l’économie ivoirienne. C’est pour cela, il est convaincu que le micro-crédit a sa place dans l’économie ivoirienne.
Le directeur de la micro finance au ministère de l’Economie et des Finances, Jules Gonnet, a évoqué la stratégie de la micro finance que l’Etat ivoirien va financer à hauteur de 21%. D’ici 2015, a-t-il dit, le secteur de la micro finance doit être crédible. “Nous devons améliorer l’environnement légal, offrir le maximum de produits et créer un lien fort entre le secteur banquier et la micro finance”, a-t-il expliqué. Il envisage de mobiliser entre 179 et 300 milliards FCFA et distribuer 580 milliards FCFA à la population. “Le secteur a atteint la phase de consolidation après 30 ans”, a-t-il indiqué.
M. Jules Gonnet envisage une table des bailleurs de fonds pour atteindre les objectifs.
Le président du séminaire, Aidara Siambane, a avoué que la principale source de pauvreté réside dans l’insuffisance de mécanismes adaptés aux besoins des populations.
Gomond Edmond
Le Président Laurent Gbagbo a révélé que le document stratégique pour la réduction de la pauvreté (DSRP) sera adopté dès le prochain conseil des ministres pour contribuer à trouver les solutions aux problèmes de pauvreté en Côte d’Ivoire. C’est à juste titre qu’il souhaite que les Ivoiriens apprennent à se battre pour subvenir à leurs besoins. “On ne peut faire de la Côte d’Ivoire un pays de fonctionnaires. Les gens viennent me voir pour me dire de les nommer. Les gens veulent un salaire tous les 30 jours. Leur idéal, c’est toucher un salaire sans travailler. Or le seul remède pour gagner de l’argent, c’est le travail. Il ne faut pas faire croire aux citoyens qu’on va faire leur bonheur dans la paresse. Les Ivoiriens aiment beaucoup demander. Il faut que nous leur apprenions à emprunter de l’argent”, a-t-il argumenté. Le Président Gbagbo estime qu’il faut des critères pour emprunter l’argent. Et que le micro-crédit doit être une structure pour mettre hors d’état de nuire les personnes mal intentionnées. “Le micro-crédit doit exister pour appuyer l’opérateur de la micro-finance”, a-t-il ajouté. Il a déploré que les banques classiques ne soient pas adaptées à l’économie ivoirienne. C’est pour cela, il est convaincu que le micro-crédit a sa place dans l’économie ivoirienne.
Le directeur de la micro finance au ministère de l’Economie et des Finances, Jules Gonnet, a évoqué la stratégie de la micro finance que l’Etat ivoirien va financer à hauteur de 21%. D’ici 2015, a-t-il dit, le secteur de la micro finance doit être crédible. “Nous devons améliorer l’environnement légal, offrir le maximum de produits et créer un lien fort entre le secteur banquier et la micro finance”, a-t-il expliqué. Il envisage de mobiliser entre 179 et 300 milliards FCFA et distribuer 580 milliards FCFA à la population. “Le secteur a atteint la phase de consolidation après 30 ans”, a-t-il indiqué.
M. Jules Gonnet envisage une table des bailleurs de fonds pour atteindre les objectifs.
Le président du séminaire, Aidara Siambane, a avoué que la principale source de pauvreté réside dans l’insuffisance de mécanismes adaptés aux besoins des populations.
Gomond Edmond