Après les exposés de SE André Janier, ambassadeur de France en Cote d'Ivoire et du Général Philippe Houbron, commandant de la force Licorne, le ministre de la Défense Michel Amani N'guessan a pris la parole pour se réjouir de la décision prise par les autorités françaises. Pour lui, elle est le résultat des bons résultats qu'enregistre le processus de paix en Côte d'Ivoire. Ci-dessous, l'intégralité de ses propos.
" C'est une décision extrêmement importante qui mérite une analyse. Je disais à l'ambassadeur si la décision peut nous être transmise par écrit. J'avoue qu'avant ce soir, je n'avais pas connaissance de façon officielle de la décision prise. L'ambassadeur Janier est venu de lui-même nous présenter une décision. Je me ferai fort d'informer le président de la république, le premier ministre qui sont mes supérieurs hiérarchiques. A partir de ce moment-là, vous verrez bien que quelque chose se décidera ou se dira. Souvent, j'ai regretté que les décisions soient prises seulement au niveau verbal sans que cela nous soit notifié ou signifié. Mais je considère que cet acte de ce soir est une forme de notification de la décision. (…) Le général Houbron a cité l'exemple à l'ouest de la collaboration franche et sincère entre les deux forces ivoiriennes à savoir les FANCI et les FAFN. Ce sont des actes majeurs qui sont en train d'être posés à l'intérieur du pays et qui vont se poursuivre. Nous confirmons qu'il est possible aujourd'hui d'évoluer, puisque de part et d'autre, nous sommes convaincus que la guerre est derrière nous, qu'il faut absolument faire la paix et affirmer notre souveraineté. A partir de ce moment-là, nous avons deux mille gendarmes, deux mille policiers et au niveau militaire, il y a une progression qui va se faire. Toutes les forces seront représentées sur l'ensemble du territoire et l'autorité de l'Etat sera présente sur l'ensemble du pays. Nous sommes un Etat pas fermé, nous aurons toujours besoin de la communauté internationale. Il ne s'agit pas d'un repli sur soi. Mais il s'agit d'assumer notre part de responsabilité dans la gestion de notre pays. A Bouaké, il y a des forces qui sont redéployées. Il y a des gendarmes, des policiers depuis un moment qui sont à Bouaké. Ça va aller en s'améliorant. C'est un processus, il faut aller tout doucement mais sûrement. Je note que la décision qui est prise par la France est une note attribuée à la Cote d'Ivoire par rapport à sa marche. C'est une bonne note. Le jour qu'on dira qu'il y a une présence zéro de la Licorne, cela veut dire que la Côte d'Ivoire retrouve complètement la paix. Si on réduit aujourd'hui la force Licorne de moitié, cela veut dire qu'il y a moitié paix en Côte d'Ivoire. Nous entendons reconquérir l'autre moitié avec beaucoup d'accélération. C'est un témoignage des efforts faits ".
Propos recueillis par Paul Koffi
Photo: Patricia Ziahé
" C'est une décision extrêmement importante qui mérite une analyse. Je disais à l'ambassadeur si la décision peut nous être transmise par écrit. J'avoue qu'avant ce soir, je n'avais pas connaissance de façon officielle de la décision prise. L'ambassadeur Janier est venu de lui-même nous présenter une décision. Je me ferai fort d'informer le président de la république, le premier ministre qui sont mes supérieurs hiérarchiques. A partir de ce moment-là, vous verrez bien que quelque chose se décidera ou se dira. Souvent, j'ai regretté que les décisions soient prises seulement au niveau verbal sans que cela nous soit notifié ou signifié. Mais je considère que cet acte de ce soir est une forme de notification de la décision. (…) Le général Houbron a cité l'exemple à l'ouest de la collaboration franche et sincère entre les deux forces ivoiriennes à savoir les FANCI et les FAFN. Ce sont des actes majeurs qui sont en train d'être posés à l'intérieur du pays et qui vont se poursuivre. Nous confirmons qu'il est possible aujourd'hui d'évoluer, puisque de part et d'autre, nous sommes convaincus que la guerre est derrière nous, qu'il faut absolument faire la paix et affirmer notre souveraineté. A partir de ce moment-là, nous avons deux mille gendarmes, deux mille policiers et au niveau militaire, il y a une progression qui va se faire. Toutes les forces seront représentées sur l'ensemble du territoire et l'autorité de l'Etat sera présente sur l'ensemble du pays. Nous sommes un Etat pas fermé, nous aurons toujours besoin de la communauté internationale. Il ne s'agit pas d'un repli sur soi. Mais il s'agit d'assumer notre part de responsabilité dans la gestion de notre pays. A Bouaké, il y a des forces qui sont redéployées. Il y a des gendarmes, des policiers depuis un moment qui sont à Bouaké. Ça va aller en s'améliorant. C'est un processus, il faut aller tout doucement mais sûrement. Je note que la décision qui est prise par la France est une note attribuée à la Cote d'Ivoire par rapport à sa marche. C'est une bonne note. Le jour qu'on dira qu'il y a une présence zéro de la Licorne, cela veut dire que la Côte d'Ivoire retrouve complètement la paix. Si on réduit aujourd'hui la force Licorne de moitié, cela veut dire qu'il y a moitié paix en Côte d'Ivoire. Nous entendons reconquérir l'autre moitié avec beaucoup d'accélération. C'est un témoignage des efforts faits ".
Propos recueillis par Paul Koffi
Photo: Patricia Ziahé
