Depuis hier lundi, la ville de Man connaît des mouvements incessants des soldats des Forces nouvelles et de l’Onu ci. Des 4x4 et des pick ups bourrés d’hommes en tenues sillonnent les artères principales de la ville. Munis de kalachnikovs et de lances roquettes, tous ces soldats sont à la recherche d’autres éléments des Forces nouvelles. Le Com zone, Losseni Fofana dirige lui-même les opérations. Et des renforts considérables sont arrivés des villes de Kouibly, Logoualé, Mahapleu et de Facobly.
Les faits
Tout est partie d’une attaque de domicile au quartier Grand Gbapleu. Dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 janvier, une famille est attaquée par des éléments des Forces nouvelles. Les habitants de la concession reconnaissent un des agresseurs. Celui-ci sera mis sous les verrous le lendemain samedi. Un de ses amis mécontents revient dans l’après midi et menace la famille en question. Ces menaces sont prises très au sérieux par la famille qui le signale à «Cobra» chef de la sécurité de la ville. Ce dernier effectue une descente dans ce quartier le dimanche 1er février et arrête l’élément. Il va même plus loin en arrêtant tous les soldats FN du quartier. Car il ne «comprend pas qu’il y ait autant de soldats dans le quartier et qu’il ait eu cinq (05) attaques de domiciles en un laps de temps». Environ une quinzaine de personnes sont arrêtées. Mais voilà! Toutes ces personnes arrêtées sont des éléments d’un certain Doumbia Lamine dit Lamco, chef de guerre qui a juré de «libérer ses hommes quel que soit ce que cela va lui coûter». Dans la nuit du dimanche, le Com zone adjoint Diarrassouba Tuo Adama se rend sur les lieux où les hommes de Lamco ont perpétré leur forfait pour enquête. Aux environs de 22h, des tirs nourris se font entendre dans le quartier. Lamco et ses hommes tentent de tendre une embuscade à "Cobra" qui est sur le point de rejoindre Diarrassouba. "Cobra" est touché et un élément du com zone adjoint tombe. Coté agresseurs, l’on avance deux morts. Lamco, lui, prend la fuite. Avec lui un autre chef de guerre nommé "Saint" basé à Semien. Ils sont activement recherchés.
Plus qu’une simple affaire de braquage
L’unicité des caisses de l’état avance à grand pas. Le samedi 31 janvier dernier, une délégation mixte des Forces nouvelles et du ministère de l’économie et des finances a rencontré les populations au complexe audiovisuel à cet effet. Sur la question, les chefs de guerre sont divisés. Certains sont pour. Quand d’autres sont contre. Et les braquages répétés-cinq en deux nuits- avaient pour objectif d’installer dans la ville une certaine instabilité. De sorte à empêcher l’unicité des caisses de l’état annoncée pour le 2 février et symbolisée par la passation de charges entre les préfets et les commandants de zones. Fort de cela, les autorités militaires craignent que certaines personnes ne profitent de la situation pour tenter une déstabilisation. D’où cette forte mobilisation du commandant Losseni Fofana et ses hommes. Epaulés par l’ONUCI. En tous cas, la situation est sous contrôle et les populations vaquent tranquillement à leurs occupations.
Rahoul Sainfort
(correspondant régional)
Les faits
Tout est partie d’une attaque de domicile au quartier Grand Gbapleu. Dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 janvier, une famille est attaquée par des éléments des Forces nouvelles. Les habitants de la concession reconnaissent un des agresseurs. Celui-ci sera mis sous les verrous le lendemain samedi. Un de ses amis mécontents revient dans l’après midi et menace la famille en question. Ces menaces sont prises très au sérieux par la famille qui le signale à «Cobra» chef de la sécurité de la ville. Ce dernier effectue une descente dans ce quartier le dimanche 1er février et arrête l’élément. Il va même plus loin en arrêtant tous les soldats FN du quartier. Car il ne «comprend pas qu’il y ait autant de soldats dans le quartier et qu’il ait eu cinq (05) attaques de domiciles en un laps de temps». Environ une quinzaine de personnes sont arrêtées. Mais voilà! Toutes ces personnes arrêtées sont des éléments d’un certain Doumbia Lamine dit Lamco, chef de guerre qui a juré de «libérer ses hommes quel que soit ce que cela va lui coûter». Dans la nuit du dimanche, le Com zone adjoint Diarrassouba Tuo Adama se rend sur les lieux où les hommes de Lamco ont perpétré leur forfait pour enquête. Aux environs de 22h, des tirs nourris se font entendre dans le quartier. Lamco et ses hommes tentent de tendre une embuscade à "Cobra" qui est sur le point de rejoindre Diarrassouba. "Cobra" est touché et un élément du com zone adjoint tombe. Coté agresseurs, l’on avance deux morts. Lamco, lui, prend la fuite. Avec lui un autre chef de guerre nommé "Saint" basé à Semien. Ils sont activement recherchés.
Plus qu’une simple affaire de braquage
L’unicité des caisses de l’état avance à grand pas. Le samedi 31 janvier dernier, une délégation mixte des Forces nouvelles et du ministère de l’économie et des finances a rencontré les populations au complexe audiovisuel à cet effet. Sur la question, les chefs de guerre sont divisés. Certains sont pour. Quand d’autres sont contre. Et les braquages répétés-cinq en deux nuits- avaient pour objectif d’installer dans la ville une certaine instabilité. De sorte à empêcher l’unicité des caisses de l’état annoncée pour le 2 février et symbolisée par la passation de charges entre les préfets et les commandants de zones. Fort de cela, les autorités militaires craignent que certaines personnes ne profitent de la situation pour tenter une déstabilisation. D’où cette forte mobilisation du commandant Losseni Fofana et ses hommes. Epaulés par l’ONUCI. En tous cas, la situation est sous contrôle et les populations vaquent tranquillement à leurs occupations.
Rahoul Sainfort
(correspondant régional)