Les femmes de Moosou, Ebra, Vitré, Bassam et Bonoua membres de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien (OFFPI) ont donné une grande leçon de mobilisation, samedi dernier, à Grand-Bassam. Elles n’étaient pas moins de mille à avoir effectué le déplacement, d’abord à la résidence de la Première dame, à Moossou, pour une séance de travail avec la secrétaire nationale de l’OFFPI, Marie-Odette Lorougnon, ensuite à la Gare de Bassam pour un meeting. "Marie-Odette, avec ton arrivée, les femmes se mobilisent. Voici donc ta troupe, elle t`attend", a indiqué Mme Simone Gbagbo, visiblement impressionnée par l`ardeur militante de ces femmes.
Avant de se retirer pour laisser les militantes avec leur Nationale, elle leur a recommandé d`éviter de se lamenter sur les difficultés qu`elles rencontrent sur le terrain. Au contraire, elles doivent, selon elle, s`armer de courage, s`organiser pour travailler comme des fourmis capables de traverser une rivière sans pont, en se tenant les unes les autres. L`enjeu étant la réélection du président Laurent Gbagbo. Pour réussir ce challenge, elle a demandé à la secrétaire nationale de l`OFFPI de régler le problème de la collaboration entre cette structure spécialisée et les mouvements de femmes patriotes qui sont très actifs sur le terrain. "Il faut leur faire de la place parce qu`au plus fort de la crise, elles nous ont aidés dans la lutte pour la sauvegarde des institutions", a-t-elle souligné. Sur cette question, Mme Marie-Odette Lorougnon a promis d`organiser un séminaire d`ici à la fin du mois de mars sur le thème : "OFFPI et les autres organisations féminines : quelle synergie pour la victoire de Laurent Gbagbo". Cette démarche est d`autant plus essentielle, qu`elle a fait observer, au cours du meeting à la gare routière, qu`aucune élection ne se gagne avec les seuls militants de son parti. "Pour constituer notre électorat, il faut recruter des sympathisants, ouvrir les bras aux autres qui veulent nous rejoindre, travailler ensemble, dépasser les problèmes de personnes. Parce que tout le monde aime certainement Gbagbo mais tout le monde n`est pas forcément FPI", a-t-elle clarifié.
D`ailleurs, les raisons pour aimer Gbagbo ne manquent pas. Selon Mme Gbagbo, le président ivoirien, animé d`une grande sagesse, a réussi à réduire le nombre de victimes que la crise aurait pu faire, en consentant de grands sacrifices. "Gbagbo a montré sa capacité à gouverner la Côte d`Ivoire alors que personne ne croyait en lui en 2000 lorsqu`il accédait au pouvoir. Séduits, plusieurs de ses adversaires ont quitté leurs familles politiques pour le rejoindre. Même ceux qui ont armé la rébellion s`en mordent les doigts aujourd’hui, ils pleurent", a dévoilé la Première dame. "Il est donc le seul homme politique capable de relever la Côte d`Ivoire post-crise", a tranché Mme Marie Odette Lorougnon.
La Fédérale OFFPI de Bassam, Ahoulou Marguerite, a toutefois déploré la défection des militants de base depuis l’éclatement de la crise armée pour rejoindre les mouvements patriotiques qui fleurissent. «Beaucoup de femmes ont cru qu’en adhérant à ces mouvements, elles se rapprocheraient du pouvoir. Même certaines responsables ont abandonné l’OFFPI pour rejoindre ces mouvements, la vidant de sa substance. Or nous n`avons pas le droit de laisser mourir l`OFFPI qui est l`âme de notre parti», a-t-elle relevé. Pour Mme Simone Gbagbo, c`est certainement parce que «les espoirs portés par les Ivoiriens avec l’avènement de Laurent Gbagbo sont restés dans leur ventre. Certains se demandent même s’ils ont eu raison de le porter au pouvoir». Mais, a-t-elle fait remarquer, le temps n`est pas aux récriminations, toutes les énergies devant être mobilisées pour la victoire finale de Laurent Gbagbo afin qu`il déploie tous ses projets pour le bonheur des Ivoiriens. Cela suppose que toutes les femmes de Bassam, qu’elles soient de l’OFFPI ou des mouvements patriotiques s’organisent pour avoir les papiers qui donnent droit au vote. «Si vous ne participez pas à l’enrôlement pour voter pour Gbagbo, tout le travail de résistance que vous avez effectué pour barrer la route à la rébellion sera vain», a prévenu Marie Odette Lorougnon.
Bruno Kouadio
Avant de se retirer pour laisser les militantes avec leur Nationale, elle leur a recommandé d`éviter de se lamenter sur les difficultés qu`elles rencontrent sur le terrain. Au contraire, elles doivent, selon elle, s`armer de courage, s`organiser pour travailler comme des fourmis capables de traverser une rivière sans pont, en se tenant les unes les autres. L`enjeu étant la réélection du président Laurent Gbagbo. Pour réussir ce challenge, elle a demandé à la secrétaire nationale de l`OFFPI de régler le problème de la collaboration entre cette structure spécialisée et les mouvements de femmes patriotes qui sont très actifs sur le terrain. "Il faut leur faire de la place parce qu`au plus fort de la crise, elles nous ont aidés dans la lutte pour la sauvegarde des institutions", a-t-elle souligné. Sur cette question, Mme Marie-Odette Lorougnon a promis d`organiser un séminaire d`ici à la fin du mois de mars sur le thème : "OFFPI et les autres organisations féminines : quelle synergie pour la victoire de Laurent Gbagbo". Cette démarche est d`autant plus essentielle, qu`elle a fait observer, au cours du meeting à la gare routière, qu`aucune élection ne se gagne avec les seuls militants de son parti. "Pour constituer notre électorat, il faut recruter des sympathisants, ouvrir les bras aux autres qui veulent nous rejoindre, travailler ensemble, dépasser les problèmes de personnes. Parce que tout le monde aime certainement Gbagbo mais tout le monde n`est pas forcément FPI", a-t-elle clarifié.
D`ailleurs, les raisons pour aimer Gbagbo ne manquent pas. Selon Mme Gbagbo, le président ivoirien, animé d`une grande sagesse, a réussi à réduire le nombre de victimes que la crise aurait pu faire, en consentant de grands sacrifices. "Gbagbo a montré sa capacité à gouverner la Côte d`Ivoire alors que personne ne croyait en lui en 2000 lorsqu`il accédait au pouvoir. Séduits, plusieurs de ses adversaires ont quitté leurs familles politiques pour le rejoindre. Même ceux qui ont armé la rébellion s`en mordent les doigts aujourd’hui, ils pleurent", a dévoilé la Première dame. "Il est donc le seul homme politique capable de relever la Côte d`Ivoire post-crise", a tranché Mme Marie Odette Lorougnon.
La Fédérale OFFPI de Bassam, Ahoulou Marguerite, a toutefois déploré la défection des militants de base depuis l’éclatement de la crise armée pour rejoindre les mouvements patriotiques qui fleurissent. «Beaucoup de femmes ont cru qu’en adhérant à ces mouvements, elles se rapprocheraient du pouvoir. Même certaines responsables ont abandonné l’OFFPI pour rejoindre ces mouvements, la vidant de sa substance. Or nous n`avons pas le droit de laisser mourir l`OFFPI qui est l`âme de notre parti», a-t-elle relevé. Pour Mme Simone Gbagbo, c`est certainement parce que «les espoirs portés par les Ivoiriens avec l’avènement de Laurent Gbagbo sont restés dans leur ventre. Certains se demandent même s’ils ont eu raison de le porter au pouvoir». Mais, a-t-elle fait remarquer, le temps n`est pas aux récriminations, toutes les énergies devant être mobilisées pour la victoire finale de Laurent Gbagbo afin qu`il déploie tous ses projets pour le bonheur des Ivoiriens. Cela suppose que toutes les femmes de Bassam, qu’elles soient de l’OFFPI ou des mouvements patriotiques s’organisent pour avoir les papiers qui donnent droit au vote. «Si vous ne participez pas à l’enrôlement pour voter pour Gbagbo, tout le travail de résistance que vous avez effectué pour barrer la route à la rébellion sera vain», a prévenu Marie Odette Lorougnon.
Bruno Kouadio