Dans le cadre du volet militaire de l`accord complémentaire 4 de l`accord politique de Ouagadougou, Guillaume Soro, premier ministre, Amani N`Guessan Michel, ministre de la Défense, Boureima Baldini, représentant du facilitateur, les généraux Philippe Houbron, commandant de la force Licorne, Mouhamoudou KANDJI, Commandant en second des Forces de l`ONUCI, Philippe Mangou, chef d`Etat major des FDS et Bakayoko Soumaila, chef d`Etat major des FAFN se sont retrouvés, hier, au secrétariat général des Forces nouvelles pour la mise en œuvre d`une matrice d`action. Après six heures de rencontre, au sortir, Guillaume Soro, chef du gouvernement, a indiqué, "je voudrais dire ma joie parce que nous avons fait des progrès importants dans l`application de l`accord en ce qui concerne le volet militaire. Je voudrais saluer l`esprit de fraternité qui a animé cette réunion et je voudrais aussi saluer la grande capacité que nous avons noté des deux généraux à travailler ensemble pour l`avancée du processus militaire. Et je pense que les mesures que nous avons arrêtées qui feront l`objet d`un communiqué à la presse sont importantes et ça montre que nous faisons un pas de plus dans l`irréversibilité du processus". Quant au ministre ivoirien de la Défense, Michel Amani N`Guessan, il a déclaré ceci : "aujourd`hui, (ndrl hier mardi) il s`agit de la mise en œuvre de l`accord IV de Ouaga. Avec toutes les forces réunies, nous avons rédigé une matrice d`action, c`est ce que nous venons de faire et je suis heureux de constater l`esprit qui environnait le travail surtout au niveau des deux généraux. Malgré les difficultés liées à l`application des textes écrits, grâce à la bonne volonté des uns et des autres, nous avons pu fléchir ces difficultés et les contourner même pour trouver des solutions. C`est cela qui est intéressant pour la Côte d`Ivoire". Pour lui, "nous sommes assurés qu`avec Ouaga IV, c`est la fin de la crise en Côte d`Ivoire et ensemble, main dans la main, nous allons, courant février, poser des actes décisifs qui mettent un terme définitif à la crise en Côte d`Ivoire. Il s`agit de la démobilisation des ex combattants, du démantèlement des milices et de l`épineuse question des 500 000F à payer aux uns et aux autres". Enfin, terminant ces propos, il a ajouté : ``vous convenez avec moi que par rapport à toutes ces situations difficiles, il fallait faire appel au bon sens pour faire des concessions et des concessions ont été faites. Des stratégies et des mécanismes qui agréent les uns et les autres ont été trouvés souvent même en pliant l`accord ne serait-ce que pour aider la Côte d`Ivoire à sortir de la crise``.
DELMAS ABIB
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