Le secrétaire national de la jeunesse du Fpi a regagné Abidjan, le 29 janvier, après avoir pris part à l’investiture du 44e Président des Etats-Unis. Leçons du séjour. Le secrétaire national de la jeunesse du Front populaire ivoirien (Fpi) Konaté Navigué, a séjourné à Washington du 14 au 28 janvier où il a assisté, le 20, à l’investiture du 44e Président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama. De retour à Abidjan le 29 janvier, il a fait le bilan de sa mission et tiré les leçons qui pourraient servir aux Ivoiriens qui font face à une crise militaro-politique depuis septembre 2002. «Nous préparons les élections et les jeunes de Côte d’Ivoire doivent, dans leur ensemble, voter celui qui aime le pays. Quand un Président n’aime pas son pays, il ne peut pas le développer ni au plan des institutions ni au plan économique. Or, la crise que nous avons vécue a montré les limites de certains responsables politiques sur le terrain. Je pense que nous avons besoin d’un Président qui a une ambition, qui a une claire conscience des responsabilités de l’Etat. Et je pense que la jeunesse ne va pas s’amuser avec ce tournant décisif dans l’histoire de notre nation. Si nous nous trompons de choix, en sortant de la crise, tout espoir sera perdu et c’en sera fini de la Côte d’Ivoire», a prévenu Konaté Navigué, dans un entretien qu’il nous a accordé, hier. Il n’a pas hésité à présenter celui qu’il considère comme l’homme de la situation, le Chef de l’Etat actuel. «Je pense que les jeunes ont déjà choisi leur camp, ils doivent continuer pour donner à la Côte d’Ivoire un Président qui soit à la hauteur de l’histoire, du présent mais aussi à la hauteur des défis qui nous restent à atteindre. Il faut qu’on vote quelqu’un qui aime son pays et je pense que le Président Laurent Gbagbo Laurent aime son pays», a-t-il dit. Le président de la Jfpi a été invité au pays de l’oncle Sam en même tant que les représentants de 4 autres pays africains : Egypte, Maroc, Nigeria, et Ghana. Sur les cinq pays, le Maroc et le Nigeria n’ont pu être représentés, a-t-il dit. Le représentant ivoirien était donc finalement le seul francophone parmi les invités africains dans un pays où l’anglais ne cohabite avec aucune autre langue. Il a exprimé sa gratitude à toutes les personnes et instituions qui ont contribué à la réalisation de ce voyage. Il dit avoir été émerveillé par la qualité de l’accueil et de l’organisation de la cérémonie d’investiture qui a drainé plus de 1,5 million de personnes ; une expression vivante de l’«American way of life».
Konaté Navigué tire quelques enseignements de cette mission. Le premier, c’est l’absence de différence entre les militants du parti républicain et ceux du parti démocrate. L’essentiel pour tous étant de sortir de l’ère Bush pour entrer dans celle de la prospérité avec Obama. L’intérêt de la nation est donc au-dessus des intérêts partisans, avec un sens élevé du devoir. La deuxième leçon, «c’est que le monde bouge et dans ce monde, tout est possible». Avec l’élection de Barack Obama, il considère que c’est «le passage de l’esclavage à l’histoire. Tout est enjeu de lutte». La troisième leçon, c’est la force des instituions. «Les institutions sont fortes et la souveraineté ne se discute pas. Nous avons eu raisons de renforcer nos institutions». Enfin, l’attachement aux principes démocratiques et à la tradition notamment le délai de trois mois observé entre l’élection et l’investiture bien que la technologie permette d’avoir, aujourd’hui, les résultats de manière instantanée. Avant le jour de l’investiture, les invités des Etats-Unis ont droit à des sessions de formation sur l’histoire de ce grand pays, ses présidents, les traits caractéristiques de leurs programmes de gouvernement, la différence entre le programme de George Bush et de son successeur. En outre, ont suivi des visites au Congrès (le Capitol), à la Maison-Blanche, dans les principaux ministères, etc.
Paulin N. Zobo
Konaté Navigué tire quelques enseignements de cette mission. Le premier, c’est l’absence de différence entre les militants du parti républicain et ceux du parti démocrate. L’essentiel pour tous étant de sortir de l’ère Bush pour entrer dans celle de la prospérité avec Obama. L’intérêt de la nation est donc au-dessus des intérêts partisans, avec un sens élevé du devoir. La deuxième leçon, «c’est que le monde bouge et dans ce monde, tout est possible». Avec l’élection de Barack Obama, il considère que c’est «le passage de l’esclavage à l’histoire. Tout est enjeu de lutte». La troisième leçon, c’est la force des instituions. «Les institutions sont fortes et la souveraineté ne se discute pas. Nous avons eu raisons de renforcer nos institutions». Enfin, l’attachement aux principes démocratiques et à la tradition notamment le délai de trois mois observé entre l’élection et l’investiture bien que la technologie permette d’avoir, aujourd’hui, les résultats de manière instantanée. Avant le jour de l’investiture, les invités des Etats-Unis ont droit à des sessions de formation sur l’histoire de ce grand pays, ses présidents, les traits caractéristiques de leurs programmes de gouvernement, la différence entre le programme de George Bush et de son successeur. En outre, ont suivi des visites au Congrès (le Capitol), à la Maison-Blanche, dans les principaux ministères, etc.
Paulin N. Zobo