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Politique Publié le lundi 9 février 2009 | Le Patriote

Hamed Bakayoko aux femmes de Bassam: “Ensemble, osons le rêve ivoirien”

Aujourd’hui, les souffrances des populations ivoiriennes sont grandes. Les Ivoiriens souffrent beaucoup. C’est pourquoi, j’ai accepté d’être aux côtés de l’ONG AFAMAH. Vous savez, quand on fait la politique, il y a plusieurs raisons. Il y en a qui font la politique pour devenir quelqu’un et profiter du nom qu’ils vont avoir. Mais, il y en a qui ont déjà le nom et ils s’en servent pour appuyer les associations et ONG, afin d’aider leurs concitoyens. Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, ce dont on a besoin, c’est la solidarité. Tellement les souffrances sont énormes. Les Ivoiriens souffrent. La souffrance est grande. La pauvreté s’est généralisée à tous les niveaux. Et ceux qui peuvent aider doivent le faire. Parce qu’aujourd’hui, beaucoup de gens vivent seulement grâce aux réseaux de solidarité, c`est-à-dire à l’aide de ce qu’un ami ou un parent peut leur apporter. Tout simplement parce qu’ils n’ont pas de travail. Ils ont la volonté, mais, ils n’ont pas de travail. Nous devons de plus en plus faire attention à cette couche fragile de la population, ceux qui sont pauvres. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, c’est la majorité. Nous avons des signaux alarmants. C’est pourquoi, notre parti politique (le RDR, ndlr), s’est engagé pour réduire la pauvreté en Côte d’Ivoire. Face à ces souffrances, nous devons dire : «Dr Alassane Dramane Ouattara, viens vite, viens vite, … Les ivoiriens souffrent beaucoup». On a peur que toute la Côte d’Ivoire se mortifie et qu’il soit trop tard. Aujourd’hui, la situation est grave. A Abidjan, on dirait peut-être que ça va. Mais dans les villages, à l’intérieur du pays, les populations sont au bout de leurs capacités à résister. Alors qu’on peut apporter du bonheur à ce grand peuple. On peut apporter de la joie dans ce grand pays, par des méthodes simples. Oui, par une gestion honnête du pouvoir. C’est pourquoi, femmes de l’AFAMAH, je voudrais vous féliciter et vous encourager à continuer votre aventure. Il faut continuer votre campagne. Après Grand-Bassam, allez dans d’autres contrées, pour voir comment vous pouvez recenser les difficultés, sensibiliser et aider nos parents. Nous serons à vos côtés pour vous accompagner. (…) Mme la présidente de la section AFAMAH de Grand Bassam, je vous félicite. Vous savez, même une petite parcelle de pouvoir, c’est un signe et une volonté de Dieu. Parmi toutes vos camarades, vous avez été choisie. Vous avez une grande responsabilité. Souvent, on investit des gens dans la fête, et après c’est fini, ils ne font plus rien. Je vous demande de ne pas être de cette présidente-là. Il faut prendre votre rôle au sérieux. Il faut faire du porte-à-porte. Il faut sensibiliser. Si vous avez des projets solides, nous allons pouvoir vous aider. Aujourd’hui, dans le monde, quand vous avez des projets crédibles, il y a des capacités de financement pour vous aider à les réaliser. Prenez donc votre rôle au sérieux.
Nous devons tous nous engager dans la paix, donc dans les élections. Il faut que la Côte d’Ivoire ait des élections en 2009. Et que ces élections se déroulent dans une ambiance paisible, afin que le vainqueur, que vous connaissez, le Dr Alassane Dramane Ouattara, puisse conduire une politique d’intégration de tous les fils de ce pays. Afin de redonner à la Côte d’Ivoire sa grande dimension. Oui, Barack Obama a parlé du rêve américain. Nous aussi, osons le rêve ivoirien. Et, c’est quoi le rêve ivoirien ? C’est celui des pères fondateurs de notre pays. C`est-à-dire, faire de ce pays un pays de brassage. Un bon pays, où l’amour règne entre les gens. Où on ne se regarde pas en étrangers. Avec le Président Houphouët, c’était ainsi. On ne disait pas qu’untel était sénégalais, tel autre burkinabé ou malien, etc… La Côte d’Ivoire appartenait à ses valeureux fils. Quand vous venez ici, vous faites un travail rude, vous êtes en paix. Il faut donc redonner à la Côte d’Ivoire cette force. Parce que ce brassage a fait la richesse de notre pays. C’est pourquoi, nous étions un grand pays, un pays riche. Nous devons dans notre conception profonde, redevenir ce grand espace de rencontres. Ce grand espace, où les gens venaient de partout, de la Guinée, du Ghana, du Bénin, de la Sierra-Leone, du Burkina, du Mali, du Niger et vivaient tranquilles. C’est ça la richesse. Aujourd’hui, les grands pays s’illustrent dans le brassage. Lorsqu’il y a une valeur quelque part, le Canada, par exemple peut lui accorder une bourse et l’intégrer pour apporter une plus-value à l’économie canadienne. Faire donc croire qu’il faut chasser les gens quand ils ne sont pas ivoiriens, est un faux débat. Aujourd’hui, nous avons faim. Nous voulons des gens qui peuvent avoir des solutions à nos problèmes. (…)
Il faut une vraie politique générale qui puisse sortir le pays de cette situation. Nous sommes en crise, la situation est très difficile. Il faut donc donner ce pays à des gens qui ont une haute conscience de l’Etat et qui ont les capacités d’apporter des solutions économiques aux enjeux. Et vous savez que le Dr Alassane Ouattara en est capable. En quelques mois seulement, il mettra la Côte d’Ivoire au travail. Il fera en sorte que chacun de ses concitoyens soit respecté. Même si tu es pauvre et que tu n’as rien du tout, on doit te respecter parce que tu es un homme. Et Alassane Ouattara fera en sorte que tu sois respecté. Parce que le policier qui va mal te parler, on mettra des mécanismes en place pour le répertorier afin qu’il soit sanctionné. Le médecin qui te fait souffrir à l’hôpital ne le fera plus. Tout cela, pour que l’ivoirien soit fier et qu’il n’ait plus peur comme c’est le cas présentement. Aujourd’hui, quand un ivoirien voit un barrage de policiers, il a automatiquement peur. Parce qu’il sait qu’on va l’embêter. Pour aller à l’hôpital, il a peur. Il faut enlever à nos compatriotes leurs angoisses. Et ADO peut vous enlever ces angoisses. (…) Avant de venir ici ce matin, (samedi dernier, ndlr), j’ai eu le privilège d’avoir le Docteur Ouattara au téléphone. Il m’a dit de vous saluer et de vous embrasser. Il m’a dit de vous dire qu’il se prépare aux grandes tâches qui l’attendent. Il est conscient des enjeux, donc il se prépare. Pendant ce temps, il y en a qui jouent. Ils s’amusent. Depuis des années, ils font tout, mais nous sommes là. Qu’ils continuent de faire ce qu’ils veulent, mais nous sommes là et nous avançons. Nous savons où nous allons et nous savons où ils vont. Pour ce qui est de la haute stratégie, laissez-la à la direction. A votre niveau, mobilisez-vous, travaillez sur le terrain, faites du porte-à-porte et parlez à nos concitoyens. Pour ceux qui sont réticents, il faut leur expliquer que ce n’est pas une affaire d’ethnie ou de religion. Il est question de savoir comment sauver le pays, comment trouver à manger pour chacun et comment se soigner. Cela est important. Ceux qui ont peur de ces enjeux ont préféré créer des faux débats. Ils ont essayé, ils n’ont pas pu. Alors, qu’ils arrêtent ! (…).

Recueillis par Diawara Samou
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