Laurent Dona Fologo, président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (RPPP), a soutenu, samedi dernier au siège de son parti à Cocody, que “le peuple ne ratera pas l’occasion de sanctionner les commanditaires et les financiers de la rébellion.”
C’était à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux des militants du RPPP à leur président, par ailleurs président du Conseil économique et social (CES).
Pendant 44 minutes et devant une foule de militants qui ont pris d’assaut le siège du RPPP, le président Fologo a, entre autres, dénoncé la guerre qui est, selon lui, source de désordre et, partant, de souffrance. Et “ceux qui ont amené ce désordre seront sanctionnés par les urnes”, a affirmé Fologo, qui promet que ce sujet “sera l’un des principaux messages électoraux pas du RPPP lors de la campagne”. “J’en sais un petit bout et, le moment venu, je n’hésiterai pas à dire un certain nombre de choses”, a-t-il poursuivi. Il a, au passage épinglé les actuels dirigeants du PDCI, les qualifiant d’“indignes héritiers” des combattants du Rassemblement démocratique africain (RDA) qui se sont naguère battus pour la dignité et l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Le président du RPPP dit se réclamer des idéaux originaux du RDA et c’est pourquoi son parti a appelé, “dès les premiers jours de la guerre, à se mobiliser contre ceux qui ont attaqué la Côte d’Ivoire.” L’orateur a certes prôné la réconciliation, mais elle ne doit pas à son avis, exclure la vérité. “La réconciliation et la vérité sont le binôme de la paix”, a asséné Fologo.
Abordant la question de l’enrôlement, Laurent Dona Fologo a fustigé le “manque de confiance, la suspicion et la haine entre les différents acteurs politiques” qui sont, selon lui, à la base “du tunnel dans la fin de l’enrôlement de tous les Ivoiriens.” En effet, pour le président du CES, “on a fait fi de tout notre passé. C’est inutile et c’est une perte de temps. Si nous étions partis de la liste de 2000, comme l’avait suggéré le président Gbagbo, on aurait eu à enrôler tout au plus 1 million de personnes. La Côte d’Ivoire ne manque pas de citoyens honnêtes pour garantir la fiabilité de cette opération et nous aurions gagné en temps et en argent.”
Pour la vie de son parti, Fologo, en maître du navire RPPP, a promis d’éviter les maux (tribalisme, frustrations, humiliation, égoïsme) qu’ils a connus dans d’autres formations politiques. Ainsi, c’est la base, selon lui, qui choisira les candidats du RPPP aux élections législatives, municipales et départementales. “N’attendez pas à l’approche des élections pour aller donner des millions à nos concitoyens. C’est maintenant que vous devez les fréquenter et être à leurs côtés pour les soutenir”, a-t-il conseillé. “Laurent Gbagbo sera notre candidat”, a tranché le président Fologo. Et cela, pour deux raisons : “Par réalisme et par honnêteté. Par réalisme parce que le RPPP existe seulement depuis 8 mois et donc n’a pas les moyens d’avoir le plus grand nombre de voix pour diriger le pays. Par honnêteté, parce que le président Gbagbo n’a pas pu travailler dans des conditions normales. Il a été contraint de travailler avec des Premiers ministres et des gouvernements de quota. Ce n’est pas juste de sanctionner un tel résultat. Alors, il faut que le peuple lui donne un véritable mandat pour qu’il puisse appliquer son programme que tout le monde connaît.”
Avant lui, c’est M. Ouattara Gnonzié, secrétaire général du RPPP, qui a souhaité, au nom des militants, les vœux de bonne année au président Fologo. Plusieurs cadeaux lui ont été offerts à cet effet.
Coulibaly Zié Oumar
C’était à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux des militants du RPPP à leur président, par ailleurs président du Conseil économique et social (CES).
Pendant 44 minutes et devant une foule de militants qui ont pris d’assaut le siège du RPPP, le président Fologo a, entre autres, dénoncé la guerre qui est, selon lui, source de désordre et, partant, de souffrance. Et “ceux qui ont amené ce désordre seront sanctionnés par les urnes”, a affirmé Fologo, qui promet que ce sujet “sera l’un des principaux messages électoraux pas du RPPP lors de la campagne”. “J’en sais un petit bout et, le moment venu, je n’hésiterai pas à dire un certain nombre de choses”, a-t-il poursuivi. Il a, au passage épinglé les actuels dirigeants du PDCI, les qualifiant d’“indignes héritiers” des combattants du Rassemblement démocratique africain (RDA) qui se sont naguère battus pour la dignité et l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Le président du RPPP dit se réclamer des idéaux originaux du RDA et c’est pourquoi son parti a appelé, “dès les premiers jours de la guerre, à se mobiliser contre ceux qui ont attaqué la Côte d’Ivoire.” L’orateur a certes prôné la réconciliation, mais elle ne doit pas à son avis, exclure la vérité. “La réconciliation et la vérité sont le binôme de la paix”, a asséné Fologo.
Abordant la question de l’enrôlement, Laurent Dona Fologo a fustigé le “manque de confiance, la suspicion et la haine entre les différents acteurs politiques” qui sont, selon lui, à la base “du tunnel dans la fin de l’enrôlement de tous les Ivoiriens.” En effet, pour le président du CES, “on a fait fi de tout notre passé. C’est inutile et c’est une perte de temps. Si nous étions partis de la liste de 2000, comme l’avait suggéré le président Gbagbo, on aurait eu à enrôler tout au plus 1 million de personnes. La Côte d’Ivoire ne manque pas de citoyens honnêtes pour garantir la fiabilité de cette opération et nous aurions gagné en temps et en argent.”
Pour la vie de son parti, Fologo, en maître du navire RPPP, a promis d’éviter les maux (tribalisme, frustrations, humiliation, égoïsme) qu’ils a connus dans d’autres formations politiques. Ainsi, c’est la base, selon lui, qui choisira les candidats du RPPP aux élections législatives, municipales et départementales. “N’attendez pas à l’approche des élections pour aller donner des millions à nos concitoyens. C’est maintenant que vous devez les fréquenter et être à leurs côtés pour les soutenir”, a-t-il conseillé. “Laurent Gbagbo sera notre candidat”, a tranché le président Fologo. Et cela, pour deux raisons : “Par réalisme et par honnêteté. Par réalisme parce que le RPPP existe seulement depuis 8 mois et donc n’a pas les moyens d’avoir le plus grand nombre de voix pour diriger le pays. Par honnêteté, parce que le président Gbagbo n’a pas pu travailler dans des conditions normales. Il a été contraint de travailler avec des Premiers ministres et des gouvernements de quota. Ce n’est pas juste de sanctionner un tel résultat. Alors, il faut que le peuple lui donne un véritable mandat pour qu’il puisse appliquer son programme que tout le monde connaît.”
Avant lui, c’est M. Ouattara Gnonzié, secrétaire général du RPPP, qui a souhaité, au nom des militants, les vœux de bonne année au président Fologo. Plusieurs cadeaux lui ont été offerts à cet effet.
Coulibaly Zié Oumar