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Politique Publié le mercredi 11 février 2009 | Notre Voie

A propos de l`enrôlement à Ferké - Abou Tato, DDC de Gbagbo : "Nous sommes sollicités par les populations pour établir leurs pièces"

Si nous nous en tenons aux déclarations du directeur départemental de campagne du Président Gbagbo à Ferké, faites hier au cours d’un point de presse à sa résidence à Angré, l’enrôlement se déroule sans reproche. Selon Ouattara Abou Tato, le FPI est beaucoup sollicité par les populations pour les aider à se faire établir leurs pièces administratives devant leur permettre de se faire enrôler. “L’opération d’enrôlement est venue faire comprendre la nécessité de l’opération inondation initiée par le FPI. Nous sommes sollicités par les populations pour les aider à avoir leurs pièces”, a relevé Abou Tato. Qui a indiqué que l’opération se déroule bien avant de reconnaître les qualités du président départemental de la CEI qui fait preuve de saine collaboration et salué le mérite du corps préfectoral qui fait preuve d’ouverture et se montre plus accessible. Il a aussi reconnu que les Forces nouvelles ne font aucune entrave à qui que ce soit dans le suivi de l’opération. Pour le directeur départemental de campagne, l’enrôlement est la voie qui doit régler les questions de la carte d’identité. Vu la lenteur de l’opération et la durée que nul ne peut déterminer, il a fait remarquer que le plus simple aurait été le dégraissage de la liste de 2000 pour vite aller aux élections. Mais tout compte fait, il souhaite que les Ivoiriens s’accordent sur le minimum et dépassionnent les débats relatifs au processus électoral. “On peut faire les élections sans chercher la petite bête. Il ne faut pas traiter la question de l’état civil avec émotion pour éviter d’empoisonner l’atmosphère”, a déclaré Ouattara Abou Tato. A l’en croire, plus de 52.000 personnes ont été enrôlées à Ferké. Interrogé sur le non respect de l’effectivité de l’unicité des caisses de l’Etat, il a dit qu’il n’ y a pas de critères scientifiques qu’on respecte. « Il revient à Soro de prendre des engagements. Personne ne peut faire quelque chose à sa place. C’est lui qui doit dire où il en est avec Ouaga 4. Interrogé sur les poursuites judiciaires recommandées par le chef de l’Etat, dans le cadre de la lutte contre la corruption, il a rétorqué : “Avoir des collaborateurs véreux, c’est dans la logique des choses, mais c’est le manque de réaction qui m’aurait gêné. Or ici, le chef de l’Etat ne laisse pas faire, il demande à la justice de sévir. Moi cela me donne des ailes parce qu’on ne croise pas les bras”, a répondu le directeur de campagne. Il a par ailleurs fait remarquer que le FPI connaît un frémissement dans sa zone où les sections sont, selon lui, passées de 2 à 20 à Ferké et le parti renaît à Kong. “Nous faisons salle comble à nos réunions et nous préparons l’investiture du directeur local de campagne du président Gbagbo à Kong”, a conclu Abou Tato.

Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
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