Deux projets de développement de la filière anacarde se déploieront sous peu dans les trois grandes zones productrices de cette spéculation. «L’état des lieux des procédés et équipements de transformation de l’anacarde et la valorisation des sous produits de l’anacardier» et «Le programme d’amélioration de la qualité des noix de cajou» sont, en effet, les deux projets que le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (Firca) a confiés à Diabaté Gaoussou, consultant individuel, à Inades Formation et à Audit contrôle et expertise (Ace).
Réunis en atelier, le jeudi dernier, à l’hôtel résidence Koriet II-Plateaux, les producteurs, les exportateurs, les usiniers, les autorités de régulation, l’Intercajou etc., ont pris connaissance des différentes articulations de ces projets. A terme, a relevé M. Gaoussou, le pari de la transformation des produits dérivés de la noix de cajou devrait être gagné. «Si nous parvenons au terme de ces projets à transformer la noix et la pomme de cajou, le monde entier s’offrira à nous. Car avec l’anacarde, on peut faire de la confiture, des jus, l’amande, la pellicule etc. Pour le moment, l’Inde étant le seul débouché que nous avons, l’espoir suscité par la filière pourrait se transformer en cauchemar, si ce pays nous lâche», a-t-il indiqué.
Mais en attendant, le projet va s’employer à relever la qualité des noix brutes de cajou pour améliorer le revenu des producteurs, a fait observer le directeur exécutif du Firca, Dr. Angniman Ackah Pierre. C’est pourquoi de nouveaux outils et guides de bonnes pratiques post-récolte des noix de cajou seront enseignés aux producteurs par Inades Formation qui a la responsabilité de la conception des itinéraires techniques de production et d’un système d’encadrement de la production anacarde.
Bruno Kouadio
Réunis en atelier, le jeudi dernier, à l’hôtel résidence Koriet II-Plateaux, les producteurs, les exportateurs, les usiniers, les autorités de régulation, l’Intercajou etc., ont pris connaissance des différentes articulations de ces projets. A terme, a relevé M. Gaoussou, le pari de la transformation des produits dérivés de la noix de cajou devrait être gagné. «Si nous parvenons au terme de ces projets à transformer la noix et la pomme de cajou, le monde entier s’offrira à nous. Car avec l’anacarde, on peut faire de la confiture, des jus, l’amande, la pellicule etc. Pour le moment, l’Inde étant le seul débouché que nous avons, l’espoir suscité par la filière pourrait se transformer en cauchemar, si ce pays nous lâche», a-t-il indiqué.
Mais en attendant, le projet va s’employer à relever la qualité des noix brutes de cajou pour améliorer le revenu des producteurs, a fait observer le directeur exécutif du Firca, Dr. Angniman Ackah Pierre. C’est pourquoi de nouveaux outils et guides de bonnes pratiques post-récolte des noix de cajou seront enseignés aux producteurs par Inades Formation qui a la responsabilité de la conception des itinéraires techniques de production et d’un système d’encadrement de la production anacarde.
Bruno Kouadio