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Société Publié le mardi 17 février 2009 | Nord-Sud

Aéroport international Félix Houphouët Boigny - Un avion pirate atterrit à Abidjan

Un jet privé nigérian qui a outrepassé les règlements en vigueur en matière d’atterrissage est bloqué depuis hier sur le tarmac de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan. Sur instruction de l’état major de la présidence de la République, la gendarmerie nationale a mis un blocus sur l’appareil. Selon nos sources, des procédures administratives liées aux modalités d’atterrissage des avions sur le sol ivoirien sont à l’origine de l’incident. Ces sources révèlent que l’appareil a atterri avec un faux numéro, violant ainsi la législation ivoirienne. Or en la matière, les procédures sont claires. S’il s’agit d’un vol commercial, les formalités sont du ressort exclusif des autorités de l’aéroport. Avant tout atterrissage, la compagnie demanderesse doit signer des conventions commerciales avec les autorités du pays, un Plan d’exploitation aéroportuaire (Pea). A la suite de cette formalité, l’Agence nationale pour l’aviation civile (Anac) délivre un numéro à la compagnie en question, ce qui lui permettra d’atterrir en toute sérénité sur le sol ivoirien. S’agissant des vols privés, l’Anac, avant toute décision doit toujours transférer la demande à l’état major de la présidence de la République qui doit l’analyser, l’apprécier avant de la ramener aux responsables de l’aéroport. Une fois revenu, l’Anac se ressaisit du dossier, se renseigne sur le type d’avion, la cargaison, et sur l’équipage. Toutes ces données sont retransmises à nouveau à l’état major de la présidence qui doit en dernier ressort donner son O.K avant qu’un numéro d’atterrissage ne soit attribué à la compagnie. Dans le cas spécifique du jet nigérian, il s’avère que l’appareil a pu atterrir avec un faux numéro. Saisi de la situation par l’Anac, l’état-major de la présidence de la République a donné des instructions fermes à la gendarmerie nationale pour immobiliser l’appareil au sol avant que des enquêtes ne soient entreprises pour situer les responsabilités. Cette affaire qui fait trembler les services de Jean Kouassi Abonoua, Directeur général de l’Anac commence à prendre des proportions inquiétantes dans la mesure où elle met sérieusement en cause la certification et la sûreté de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny. Sous le règne du premier président de la Côte d’Ivoire, un scandale similaire s’était produit en 1990 et a manqué d’emporter Savané Vassiriki, à l’époque, Directeur général de l’Anac. Les services de la présidence de la République durement éprouvés par cette piraterie sont en branle en vue d’amenuiser les conséquences de cette affaire sur la certification et la sûreté de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan.

Kra Bernard (Stagiaire)
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