Supposées être à l'origine des affrontements entre les syndicats des transporteurs et les populations de la sous-préfecture d'Okrouyo, affrontements qui ont fait 4 blessés du côté des autochtones et 5 maisons incendiées dans les rangs des syndicalistes (transporteurs), les familles Moussa Dosso, Timité Abou et Koné Seydou ont été chassées manu militari d'Okrouyo, ville située à 25 km de Soubré. Selon le sous-préfet de ladite localité, M. Zouhoury Magloire, ce conflit qui s'est déporté à Okrouyo après les affrontements de Soubré a commencé à la faveur de la baisse des prix du carburant à la pompe. “Les populations ont tout de suite demandé au syndicat de ramener le prix du transport à 900 F au lieu de 950 F. Alors que nous avions entamé les négociations les jeunes de Kpada on ne sait pour quelle raison, ont obstrué la voie qui mène à Gueyo ; heureusement que ce problème a été vite réglé. C'est donc dans l’attente des résultats de la rencontre avec les transporteurs sur la baisse du prix du transport que d'autres jeunes d'Okrouyo se sont rendus à Soubré pour régler le problème des barrages dressés par les transporteurs. Malheureusement cette visite s'est soldée par des affrontements entre des chauffeurs et ces jeunes faisant ainsi 4 blessés dans les rangs de la population”, a-t-il expliqué. A l'entendre, les populations n'ont pas hésité à tenir pour responsable la grande famille Moussa Dosso. C'est donc en représailles que les concessions de cette famille a ont été incendiées, leurs biens emportés et des camions saccagés. Pour lui, ce conflit n'est qu'un prétexte pour régler de vieux problèmes. Quant à M. Gnahoré Faustin, président de la jeunesse de ladite ville, il a précisé que les jeunes se sont rendus à Soubré dans l'intention de rencontrer les transporteurs afin qu'ils lèvent les barrages et se mettent au travail. Nos jeunes ont été bastonnés sous prétexte qu'ils venaient s'attaquer aux transporteurs, or il y étaient pour engager des négociations”, at-il précisé. Face à ce conflit qui connaît aujourd'hui plusieurs ramifications, le chef du village de ladite localité, M. Igbagbé Maï, a promis de mettre tout en œuvre pour ramener le calme dans sa cité. Et d'ajouter que les auteurs de ces affrontements ne reviendront qu'après les cérémonies de purification exigées en pays bété lorsque le sang d'un des leurs est versé.
Interrogé, M. Moussa Dosso, principal acteur de ce conflit, dit ne pas se reconnaître dans ces accusations. “Je ne peux pas m'attaquer à mes frères avec qui nous vivons depuis longtemps à Okrouyo”, a-t-il indiqué Il a rassuré les uns et les autres que des solutions seront trouvées à ces incompréhensions. Pour l'instant la tension est encore vive sur le terrain et si rien n'est fait, les affrontements pourraient s'étendre à toute la région et mettre en mal le processus d'enrôlement et d'identification qui vient de débuter dans cette zone.
Robalé Symphorien robsympho@yilhoo.fr
Interrogé, M. Moussa Dosso, principal acteur de ce conflit, dit ne pas se reconnaître dans ces accusations. “Je ne peux pas m'attaquer à mes frères avec qui nous vivons depuis longtemps à Okrouyo”, a-t-il indiqué Il a rassuré les uns et les autres que des solutions seront trouvées à ces incompréhensions. Pour l'instant la tension est encore vive sur le terrain et si rien n'est fait, les affrontements pourraient s'étendre à toute la région et mettre en mal le processus d'enrôlement et d'identification qui vient de débuter dans cette zone.
Robalé Symphorien robsympho@yilhoo.fr