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Région Publié le jeudi 19 février 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Ouverture du tribunal de Bouaké - Une centaine de documents administratifs délivrés

Ouvert depuis le lundi 16 février, le tribunal de première instance de Bouaké ne désemplit pas. Les populations, assoiffées d’obtenir leurs différents dossiers judiciaires, ont pris d’assaut les locaux du palais de la justice. Rencontré hier à son bureau, Me Lattier Innocent, greffier en chef, nous a fait le point de la situation nonobstant les difficultés rencontrées.
Près de 70 certificats de nationalité et une quarantaine de casiers judiciaires ont été délivrés aux populations depuis la réouverture de l’appareil judiciaire à Bouaké. Du moins, c’est ce qu’a indiqué le greffier en chef Me Lattier Innocent que nous avons approché pour faire le point en ce qui concerne les statistiques. Profitant de l’occasion, celui-ci a évoqué les difficultés auxquelles son administration et lui sont confrontés. Notamment le manque de secrétaires et de machines dactylographiques. Cependant il s’est dit satisfait. « Le maire de la commune de Bouaké a prêté une oreille attentive à nos doléances et nous a offert trois machines et trois secrétaires », a-t-il dit. Quant à savoir s’il y a la présence des demandeurs de naturalisation, celui-ci a affirmé en ces termes : « nous avons actuellement des demandeurs naturalisés qui veulent qu’on leur délivre des certificats de nationalité. Et comme nous venons de commencer, nous n’avons d’imprimés spéciaux les concernant; donc nous les avons mis en attente ». Aussi pour les cas de fraude, Me Lattier a martelé qu’en matière de certificat de nationalité, l’on ne peut pas parler de fraude eu égard aux dispositions prises dans le cadre des dossiers à fournir. Néanmoins, le greffier en chef a fait fait savoir que « s’il y a une pièce qui est douteuse, on avisera ». Pour l’ouverture des audiences qui tardent encore à se concrétiser, Me Lattier a mis tout ce retard sur le compte de l’absence des officiers de la police judiciaire. « Le côté pénal du tribunal fonctionne avec l’apport des officiers de la police judiciaire. Or, ils ne sont pas encore redéployés sur le terrain. Quand ils seront sur place, cette procédure sera enclenchée », a-t-il conclu.
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