Des médecins ivoiriens, avec à leur tête le docteur Wouako Sylvie, ont marqé hier de fort belle manière leur entrée dans l’histoire de la fécondation in-vitro (hors du corps, c’est-à-dire au laboratoire). Ils ont réussi avec succès à faire naître hier à 9h05 à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) à Cocody, les premiers bébés “éprouvettes” en terre ivoirienne, à l’issue d’un accouchement qui s’est bien passé. Ce sont des jumeaux, un garçon (2,7kg) et une fille (2,4kg) qui sont en bonne santé ainsi que leur mère, la trentaine environ dont le nom n’a pas été révélé.
Le docteur Bokossa Ernestine, membre de l’équipe médicale, a révélé hier, au cours d’une conférence de presse, au sein de la PISAM, que l’accouchement s’est fait par la technique ICSI (micro injection intra-cytoplasmique des spermatozoïdes dans les ovocytes). “Nous procédons à cette méthode si des anomalies modérées ou sévères du spermogramme sont constatées chez l’homme ou si la patiente a plus de 40 ans. Dans le cas d’espèce, nous avons prélévé le sperme de l’époux pour l’injecter dans les œufs recueillis des ovaires de la femme. Ce qui nous a permis d’avoir des embryons qui ont été placés dans l’utérus de la femme. Nous avons suivi la grossesse depuis 9 mois, lors de notre première session en juin 2008. Et Dieu merci, l’accouchement a eu lieu ce matin avec succès avec ces jumeaux”, s’est réjouie la praticienne pour avoir vaincu l’infertilité chez sa patiente.
Face à cette prouesse médicale, le professeur Anongba Simplice, directeur général de la santé publique, a félicité l’équipe médicale pour avoir honoré la Côte d’Ivoire qui vient de se signaler dans la fécondation in vitro qui a vu le jour en 1978 en Angleterre. Il a annoncé que le ministère de la Santé est en train d’élaborer un ensemble de textes pour réglementer cette pratique médicale en Côte d’Ivoire ainsi que les greffes des organes humains.
Pour le représentant du ministre de la Santé, l’avènement des techniques de la procréation médicalement assistée (PMA) dont fait partie la méthode ISCI va redonner l’espoir à de nombreux couples ivoiriens infertiles. Car, elle permet de passer de la stérilité définitive à une infertilité relative. L’accouchement par la méthode ICSI a coûté la somme de 1 million 700 mille FCFA à la patiente.
Didier Kéï
Le docteur Bokossa Ernestine, membre de l’équipe médicale, a révélé hier, au cours d’une conférence de presse, au sein de la PISAM, que l’accouchement s’est fait par la technique ICSI (micro injection intra-cytoplasmique des spermatozoïdes dans les ovocytes). “Nous procédons à cette méthode si des anomalies modérées ou sévères du spermogramme sont constatées chez l’homme ou si la patiente a plus de 40 ans. Dans le cas d’espèce, nous avons prélévé le sperme de l’époux pour l’injecter dans les œufs recueillis des ovaires de la femme. Ce qui nous a permis d’avoir des embryons qui ont été placés dans l’utérus de la femme. Nous avons suivi la grossesse depuis 9 mois, lors de notre première session en juin 2008. Et Dieu merci, l’accouchement a eu lieu ce matin avec succès avec ces jumeaux”, s’est réjouie la praticienne pour avoir vaincu l’infertilité chez sa patiente.
Face à cette prouesse médicale, le professeur Anongba Simplice, directeur général de la santé publique, a félicité l’équipe médicale pour avoir honoré la Côte d’Ivoire qui vient de se signaler dans la fécondation in vitro qui a vu le jour en 1978 en Angleterre. Il a annoncé que le ministère de la Santé est en train d’élaborer un ensemble de textes pour réglementer cette pratique médicale en Côte d’Ivoire ainsi que les greffes des organes humains.
Pour le représentant du ministre de la Santé, l’avènement des techniques de la procréation médicalement assistée (PMA) dont fait partie la méthode ISCI va redonner l’espoir à de nombreux couples ivoiriens infertiles. Car, elle permet de passer de la stérilité définitive à une infertilité relative. L’accouchement par la méthode ICSI a coûté la somme de 1 million 700 mille FCFA à la patiente.
Didier Kéï