112 inspecteurs (45 inspecteurs généraux et 67 inspecteurs de l’enseignement secondaire) réfléchissent depuis hier au lycée Sainte Marie de Cocody sur les stratégies d’amélioration du fonctionnement de l’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN). L’on doit s’attendre après deux jours de travaux à des solutions sur le dysfonctionnement de l’IGEN ; à une régionalisation de cette inspection ; à un plan d’équipement, d’utilisation du matériel et de la logistique de l’IGEN ; à une matrice d’actions de cette structure du ministère de l’Education nationale à court, moyen et long termes ; à la validation d’un code de déontologie. «L’état des lieux du fonctionnement et de l’équipement de l’IGEN», «Les missions des inspecteurs de l’enseignement secondaire (IES) et des inspecteurs généraux de l’Education nationale (IGEN) matrice d’actions et vision prospective de l’IGEN», «Le renforcement des capacités des IES/IGEN», «La communication et la gestion de l’information» sont les sous thèmes qui vont meubler ce séminaire de 48 heures.
Des exposés sur l’historique et les missions de la structure, le fonctionnement de l’IGEN et son impact sur le système éducatif, le code de déontologie sont également prévus. Kouassi N’Dri, inspecteur général coordonnateur général, a donné les raisons de la tenue de ce séminaire à Gilbert Bleu Lainé, le ministre de l’Education nationale. «L’efficacité du système éducatif exige un constant effort de suivi, de contrôle et d’évaluation. C’est essentiellement autour de ces axes majeurs que s’articulent les misions de l’IGEN. Pour être performante et assurer la réussite de missions aussi importantes, cette inspection doit de se remettre en cause. Son rôle est de veiller au bon fonctionnement du système éducatif pour une bonne formation des citoyens de notre pays. Pour ce faire elle doit moderniser les outils de sa gestion ainsi que ses méthodes de travail pour les adapter non seulement aux évolutions des technologies mais également aux nouvelles orientations insufflées à l’éducation nationale par l’autorité de tutelle. L’IGEN est appelée à réajuster sans cesse ses actions, formaliser et harmoniser voire codifier ses pratiques, méthodes et procédures. C’est pour se donner les moyens de réaliser ses missions que l’inspection générale de l’éducation nationale organise ce séminaire de réflexion sur le thème : «Amélioration du fonctionnement de l’inspection générale de l’éducation nationale pour optimiser son rendement» a indiqué l’inspecteur général, coordonnateur général. Le ministre de l’Education nationale a invité tous les inspecteurs à être davantage présents sur le terrain pour véritablement inspecter, auditer et conseiller afin, de corriger toutes les mauvaises pratiques qui se sont amplifiées depuis le début de la crise ivoirienne. Des maux qui ont pour nom selon lui, la baisse sensible du niveau de l’enseignement, la récurrence de la tricherie et de la fraude, les effectifs pléthoriques, les grèves à répétition, la déchéance morale de certains acteurs de l’éducation nationale, la détérioration de nombreuses infrastructures scolaires. «Face à ce tableau peu reluisant de notre école, des réflexions qui aboutissent à des mesures de redressement s’imposent. L’IGEN constitue l’organe de qualité de toutes les structures et de tous les agents de ce ministère. Il est important que l’IGEN se dote d’une organisation spatiale plus opérationnelle», a déclaré Bleu Lainé.
Charles Bédé
Des exposés sur l’historique et les missions de la structure, le fonctionnement de l’IGEN et son impact sur le système éducatif, le code de déontologie sont également prévus. Kouassi N’Dri, inspecteur général coordonnateur général, a donné les raisons de la tenue de ce séminaire à Gilbert Bleu Lainé, le ministre de l’Education nationale. «L’efficacité du système éducatif exige un constant effort de suivi, de contrôle et d’évaluation. C’est essentiellement autour de ces axes majeurs que s’articulent les misions de l’IGEN. Pour être performante et assurer la réussite de missions aussi importantes, cette inspection doit de se remettre en cause. Son rôle est de veiller au bon fonctionnement du système éducatif pour une bonne formation des citoyens de notre pays. Pour ce faire elle doit moderniser les outils de sa gestion ainsi que ses méthodes de travail pour les adapter non seulement aux évolutions des technologies mais également aux nouvelles orientations insufflées à l’éducation nationale par l’autorité de tutelle. L’IGEN est appelée à réajuster sans cesse ses actions, formaliser et harmoniser voire codifier ses pratiques, méthodes et procédures. C’est pour se donner les moyens de réaliser ses missions que l’inspection générale de l’éducation nationale organise ce séminaire de réflexion sur le thème : «Amélioration du fonctionnement de l’inspection générale de l’éducation nationale pour optimiser son rendement» a indiqué l’inspecteur général, coordonnateur général. Le ministre de l’Education nationale a invité tous les inspecteurs à être davantage présents sur le terrain pour véritablement inspecter, auditer et conseiller afin, de corriger toutes les mauvaises pratiques qui se sont amplifiées depuis le début de la crise ivoirienne. Des maux qui ont pour nom selon lui, la baisse sensible du niveau de l’enseignement, la récurrence de la tricherie et de la fraude, les effectifs pléthoriques, les grèves à répétition, la déchéance morale de certains acteurs de l’éducation nationale, la détérioration de nombreuses infrastructures scolaires. «Face à ce tableau peu reluisant de notre école, des réflexions qui aboutissent à des mesures de redressement s’imposent. L’IGEN constitue l’organe de qualité de toutes les structures et de tous les agents de ce ministère. Il est important que l’IGEN se dote d’une organisation spatiale plus opérationnelle», a déclaré Bleu Lainé.
Charles Bédé