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Politique Publié le vendredi 20 février 2009 | Le Nouveau Réveil

Visite du président du PDCI dans le Moyen-Comoé et dans le Zanzan/Dongo Koffi Manzan (fils du Zanzan) : "Bédié ne s`accommode guère des comportements populistes"

Son excellence monsieur Henri Konan Bédié, Président du Pdci-Rda, rendra visite aux populations des régions du Moyen Comoé et du Zanzan dans les tout prochains jours.

L'annonce officielle de cette information a été faite le 11/02/09 par le secrétaire général dudit parti, Pr. Alphonse Djédjé Mady. Cette nouvelle, comme il fallait s'en douter, a soulevé un tonnerre d'applaudissements dans la salle. Ces applaudissements à tout rompre sont le signe tangible de la joie des populations des régions sus-citées de recevoir le couple Bédié. Déjà, comme l'écho d'un Tambour parleur de chez nous, cette nouvelle, avec une vitesse incroyable, a atteint les confins du Zanzan en passant naturellement par l'Indénié et le Djuablin.

Déjà, les populations heureuses de cette visite qui les honore grandement se demandent comment faire pour réserver un accueil enthousiaste et digne à la dimension du couple présidentiel.

Pour répondre à cette préoccupation légitime, les figures de proue de ces régions ont, déjà, commencé à concocter des schémas de mobilisation et de sensibilisation pour la parfaite réussite de cette visite.

Réussir la visite du président Bédié est un défi à relever. Un défi lancé depuis plus d'un an à Dabou. Depuis plus d'un an, les visites du président Bédié qui se situent dans la logique de la pré-campagne des élections présidentielles à venir se sont muées en de véritables fêtes populaires.
Les régions du Moyen-Comoé et du Zanzan, comme elles savent le faire, réserveront un accueil carnavalesque et mémorable à leur hôte.

Si le Moyen-Comoé a eu le privilège de recevoir le président Bédié à Abengourou après son retour d'exil consécutif au coup d'Etat stupide et inutile de 99, ce n'est pas le cas du Zanzan.
Voilà donc plus d'une décennie que le président Bédié n'a pas communié avec les populations du Zanzan, une région pour laquelle il a beaucoup d'admiration et d'affection.

A la tête de l'Etat, il a visité le Zanzan à plusieurs reprises. En véritable homme d'Etat, il n'a jamais instruit les cadres à l'effet de convoyer les populations à la présidence pour le gaver d'applaudissements et de discours indigestes et amphigouriques. Il ne l'a jamais fait parce qu'il ne s'accommode guère aux comportements populistes des petits rois du moyen-âge.

A contrario, il allait vers les administrés pour toucher du doigt leurs problèmes afin d'y trouver des solutions idoines déshabillées de toute démagogie et de tout esprit propagandiste.
Et à l'époque, l'une des préoccupations majeures du Zanzan était le bitumage de la route Bondoukou-Bouna.

Et Bédié, l'homme d'action et de parole et non des paroles, l'a fait bitumer. Et à l'époque l'une des préoccupations du Zanzan était la mévente de l'anacarde.

Et Bédié fit des efforts pour que le kg de la noix de cajou fût acheté à plus de 500f cfa. Pour mémoire, le kg de ce produit depuis 2000 oscille entre 50f et 250f.

Les réalisations concrètes consécutives aux différents passages du président Bédié dans le Zanzan sont si nombreuses qu'on ne saurait les égrener de façon exhaustive.

Ceux qui ont de la mémoire et donc ont pu échapper à l'amnésie s'en souviennent. Ils se souviennent également que le président Bédié avait et a toujours un rêve fécond pour le Zanzan.
Qu'est donc devenu le Zanzan après le président Bédié ?

A la verité, le Zanzan actuellement n'est pas loin de la terre de cham où la misère, la douleur et le malheur rivalisent d'ardeur.

Ce sont donc des populations aux visages émaciés par la douleur et la misère imposées par le régime des refondateurs qui attendent impatiemment l'arrivée du concepteur du progrès pour tous et du bonheur pour chacun.

Ce sont donc des populations aux regards hagards, tournés vers le sol invoquant des mânes de leurs ancêtres devenus insensibles à leur souffrance ou des regards hagards levés vers le ciel implorant un dieu impuissant face aux nombreuses sollicitations qui attendent le président Bédié.
Ce sont enfin des populations désespérées en proie au doute vivant sur une terre où rien ne luit depuis l'irruption des vendeurs d'illusions qui attendent Bédié. Le président, dans cette situation de désespoir, doit donner espoir aux "Zanzannais".

Je me souviens qu'en 1997, madame Henriette Bédié, “vagabonde de la charité”, disait: "Il n'y a pas de situation désespérée. Il n'y a que des hommes et des femmes qui désespèrent."
Les situations désespérées ne sont pas irréversibles car ne relevant pas d'une quelconque fatalité.

Sur cette base, les populations du Zanzan attendent que monsieur Henri Konan Bédié leur redonne l'espoir et la joie de vivre.

Pour toutes ces raisons, la visite du Sphinx de Daoukro dans le Zanzan est vue non seulement comme une pré-campagne, une fête populaire mais aussi et surtout comme une visite messianique.

C'est pourquoi, tous les cadres, toutes les populations, dans une osmose parfaite, doivent prendre toutes les dispositions utiles afin de réserver un accueil "papal' au président Henri Konan Bédié, à madame son épouse et à toute sa délégation.

Tous doivent s'impliquer dans la mobilisation et dans la sensibilisation même si Le Nouveau Réveil qui est la radio nationale, la télévision et le quotidien des millions de militants du PDCI demeure comme à l'accoutumée la rampe de lancement de cette liesse populaire.

Dongo Koffi Manzan
Fils du Zanzan
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