Secrétaire général de l’Udpci, le Pr Alassane Salif N’Diaye ancien membre du gouvernement ivoirien apporte sa contribution au débat sur l’usage du tribalisme dans la politique ivoirienne.
•Quel est votre avis sur la démission des intellectuels ivoiriens devant la crise que le pays a connue ?
Je pense qu’il était bon qu’il soit instauré un tel débat pour savoir ce qu’a été le rôle des intellectuels avant et, surtout pendant la crise. Pour ceux de mes amis qui se sont prononcés sur la question, je pense que le discours est connu. Il n’est pas juste, à mon avis, de dire que les intellectuels ont démissionné. Le drame dans notre pays est que lorsque votre diagnostic de la société va dans un sens, vous êtes censé être un bon intellectuel. Mais, dans le cas contraire, lorsque vous ne dites pas ce qu’on voudrait que vous disiez, alors vous êtes automatiquement censuré au niveau des médias. Dans ce que j’ai eu à lire au niveau de mon aîné Samba Diarra, de mon jeune frère Maurice Bandama, de mon aîné Zadi Zaourou, les intellectuels ont dit qu’ils ont parlé mais qu’ils n’ont pas été écoutés.
•N’est-ce parce que vous êtes tous politiquement marqués ? Dans votre cas, vous militez à l’Udpci ?
Dans l’intellectualisme politique, nous avons connu des intellectuels qui ont essayé de défendre les thèses de leur option politique. A l’heure qu’il est, quel est l’intellectuel qui nous a démontré que c’est par le socialisme que la Côte d’Ivoire pourrait s’en sortir ? Je me pose bien la question. Or, les intellectuels dits de ce bord sont légion. Quels sont les intellectuels libéraux qui ont écrit pour dire à nos populations que c’est par le capitalisme que l’on peut s’en sortir ? Je cherche mais je n’en trouve pas. Je veux dire des travaux, des réflexions d’intellectuels socialistes qui nous expliquent que c’est par le socialisme que notre pays peut s’en sortir. Je cherche et je n’en trouve pas. Est-ce que les intellectuels ne sont pas trop marqués du fait de leur appartenance politique ? Nous en revenons à la question du projet de société. Dites-moi la marque qu’a apportée Alassane Salif N’Diaye sur son choix du libéralisme social qui est l’option de l’Udpci ? Dites-moi ce qu’un Ouraga Obou du Fpi a écrit sur les vertus du socialisme pour le compte de son parti, pour sortir notre pays de son marasme économique ? J’aimerais enfin savoir au niveau du Rdr si quelqu’un a écrit sur les vertus du capitalisme pour nous sortir de la pauvreté. Il ne s’agit donc point d’avoir été marqué par un parti politique. Il faut plutôt savoir ce que sont les options et les opinions des intellectuels en Côte d’Ivoire.
•Dans votre cas, est-ce qu’en son temps vous avez attiré l’attention du général Robert Guéi sur les dérives que le pays pourrait connaître quand il a remplacé le ’’ET’’ par le ’’OU’’ lors de la rédaction de la nouvelle Constitution ?
C’est le 13 septembre 2002 que j’ai été nommé secrétaire général de l’Udpci par le général Robert Guéi. Dix jours après, il fut assassiné. Je n’ai donc pas pu lui parler puisqu’il ne vivait plus.
•Mais, M. le ministre, le débat sur le ’’OU’’ et le ’’ET’’ a pourtant bien eu lieu avant…
Je n’étais pas encore à l’Udpci quand ce débat avait eu lieu. Quand le général Robert Guéi faisait le tour de la Côte d’Ivoire, je n’avais pas encore ma carte de militant de l’Udpci.
•Quelle était à l’époque votre position sur la question ?
J’étais en mission hors du pays. Donc, tout ce débat était loin de moi et en dehors de moi. Maintenant, si vous voulez aujourd’hui ma position sur cette question, je peux vous dire que je ne trouve pas normal que dans ce pays qui est le nôtre, il y ait eu un débat du ’’ET’’ et du ’’OU’’.
•Pourquoi?
Tout simplement parce que notre code de la nationalité dit qu’est Ivoirien, tout individu dont l’un des deux parents est Ivoirien. Il n’y a donc pas de débat car c’est automatiquement le OU qui l’emporte.
•On aurait pu changer ce code vu qu’il a été rédigé par des hommes…
Oui, des personnalités dont le Pr Ouraga Obou qui s’est battu pour expliquer qu’il fallait opter pour le ’’OU’’. Mais, malheureusement, quand le document devait être soumis à référendum, il a été modifié. Cela, il l’a dit. Ceux qui ont entraîné cette modification en faveur du “ET”, ce sont eux qui nous gouvernent aujourd’hui. Plus grave, ils ont dit avoir opté pour le “Et” dans le but d’écarter un candidat.
•Mais le texte a tété soumis à référendum et c’est finalement le Et qui l’a emporté?
Lorsqu’un texte est soumis à référendum et que les partis politiques disent à leurs militants de voter pour le “OU” et qu’entre temps le texte a été modifié au profit du “ET”, c’est qu’on a trompé le peuple.
•Que pense-t-on à l’Udpci des références à l’ethnie en politique? Votre parti est essentiellement confiné à l’Ouest.
Lorsqu’en 1990, le débat s’est porté sur la réinstauration du multipartisme, le président Houphouët-Boigny disait qu’il avait une grosse crainte. Vers les années 1960, il s’est vite rendu compte que tous ceux qui se prévalaient d’un parti politique s’appuyaient sur leur ethnie. Houphouët-Boigny a donc pensé que de 1960 à 1990, il était en train de bâtir une nation ivoirienne. Pour cela, il ne voulait pas que nous nous crispions sur nos différentes ethnies. Concernant mon parti, l’Udpci, il faut admettre que l’Ouest est effectivement le bastion de ce parti.
•Cela n’est-il pas dangereux pour la cohésion sociale?
Bien sûr que cela est dangereux pour la cohésion sociale. Mais, en même temps que nous avons conscience du danger, nous nous trouvons à Gagnoa où nous parlons de l’Udpci. Et même dans toutes les villes de la Côte d’Ivoire, vous trouverez des coordinations de notre parti. C’est dire que c’est un parti national car nous sommes bien conscients du fait que les références à l’ethnie en politique sont dangereuses pour la cohésion sociale. Mais, là où nous nous rendons compte que c’est extrêmement dangereux, c’est qu’il y a des zones ici en Côte d’Ivoire où vous perdez pratiquement tous vos droits civiques, car on vous empêche de voter, sous prétexte que vous n’êtes pas originaire de cette localité. Pis, des partis politiques en font même leur fonds de commerce. Ici, dans ma région de Gagnoa, ne revenons pas sur l’histoire trop lointaine du boycott actif.
•Quelle est la position de l’Udpci par rapport à la fin de l’enrôlement prévue pour le 28 février ? Est-ce que cette date est tenable, vu les nombreux problèmes rencontrés sur le terrain ?
La Côte d’Ivoire est un pays très curieux et très excitant. On veut à la fois une chose et son contraire. Qui a dit dans ce pays qu’il faut qu’on aille vite vite aux élections ? Le président de la Cei, Beugré Mambé, a dit qu’il veut arrêter l’enrôlement le 28 février afin qu’il puisse organiser les élections en 2009. Maintenant qu’il l’a dit, certaines voix s’élèvent pour dire qu’elles s’opposent à cette date sous prétexte que tout le monde doit d’abord se faire enrôler, auquel cas l’identification doit se poursuivre. Dans la circulaire du Premier ministre, il a été dit que se fera enrôler tout jeune Ivoirien qui aura eu 18 ans. Chaque jour que Dieu fait, il y aura un Ivoirien qui aura 18 ans.
Est-ce à dire que vous êtes d’accord pour cette date?
Je suis totalement d’accord pour cette date car je pense que ce sont des gens qui, depuis maintenant trois ans travaillent sur le dossier. Ils sont en possession de tous les éléments qui peuvent leur permettre de mettre fin à l’enrôlement à la date indiquée. N’oublions pas qu’après cette phase, il y a encore beaucoup d’autres choses à faire, notamment les croisements des fichiers, l’élaboration des listings électoraux, les réserves des uns et des autres, les distributions des CNI et des cartes d’électeur, la fixation de la date des élections. Je pense donc qu’il faut qu’on soit courageux.
•Vos militants sont-ils satisfaits de l’opération d’enrôlement?
Ils sont parfois énervés de savoir que des individus qui n’ont rien à avoir avec les bureaux de vote investissent ces bureaux et empêchent des gens de s’enrôler normalement. Ils sont même en mission et dans un zèle excessif, ils font que d’honnêtes citoyens ne peuvent pas se faire enrôler. On vous trouvera une apostrophe qui manque, ou même une petite virgule omise sur votre nom, sans oublier tout le réseau de corruption qui sévit et dont notre pays est gangrené. C’est tout cela qui crée les problèmes dont vous parlez, problèmes crées, organisés, entretenus, maîtrisés, poursuivis par ceux qui ne veulent pas aller aux élections.
•A qui faites-vous allusion?
Vous les connaissez. Une patriote parmi les patriotes les plus reconnus a dit que tant que le dernier des Ivoiriens n’aura pas été enrôlé, il n’y aura pas d’élection. Un grand patriote aussi a eu à dire que tant qu’on n’aura pas enrôlé le dernier Ivoirien qui aura atteint ses 18 ans, il n’y aura pas d’élection. Enfin, le grand patriote des grands patriotes a dit que s’il faut encore signer 20 autres accords complémentaires afin de permettre à tout le monde de se faire enrôler, il le fera, auquel cas, il n’y aura pas d’élection. Si vous regardez bien, ceux qui le disent ne sont pas au Rdr, encore moins à l’Udpci, ni au Pdci ou au Mfa…
Propos recueillis par Tapé Jean-Baptiste, Correspondant régional
•Quel est votre avis sur la démission des intellectuels ivoiriens devant la crise que le pays a connue ?
Je pense qu’il était bon qu’il soit instauré un tel débat pour savoir ce qu’a été le rôle des intellectuels avant et, surtout pendant la crise. Pour ceux de mes amis qui se sont prononcés sur la question, je pense que le discours est connu. Il n’est pas juste, à mon avis, de dire que les intellectuels ont démissionné. Le drame dans notre pays est que lorsque votre diagnostic de la société va dans un sens, vous êtes censé être un bon intellectuel. Mais, dans le cas contraire, lorsque vous ne dites pas ce qu’on voudrait que vous disiez, alors vous êtes automatiquement censuré au niveau des médias. Dans ce que j’ai eu à lire au niveau de mon aîné Samba Diarra, de mon jeune frère Maurice Bandama, de mon aîné Zadi Zaourou, les intellectuels ont dit qu’ils ont parlé mais qu’ils n’ont pas été écoutés.
•N’est-ce parce que vous êtes tous politiquement marqués ? Dans votre cas, vous militez à l’Udpci ?
Dans l’intellectualisme politique, nous avons connu des intellectuels qui ont essayé de défendre les thèses de leur option politique. A l’heure qu’il est, quel est l’intellectuel qui nous a démontré que c’est par le socialisme que la Côte d’Ivoire pourrait s’en sortir ? Je me pose bien la question. Or, les intellectuels dits de ce bord sont légion. Quels sont les intellectuels libéraux qui ont écrit pour dire à nos populations que c’est par le capitalisme que l’on peut s’en sortir ? Je cherche mais je n’en trouve pas. Je veux dire des travaux, des réflexions d’intellectuels socialistes qui nous expliquent que c’est par le socialisme que notre pays peut s’en sortir. Je cherche et je n’en trouve pas. Est-ce que les intellectuels ne sont pas trop marqués du fait de leur appartenance politique ? Nous en revenons à la question du projet de société. Dites-moi la marque qu’a apportée Alassane Salif N’Diaye sur son choix du libéralisme social qui est l’option de l’Udpci ? Dites-moi ce qu’un Ouraga Obou du Fpi a écrit sur les vertus du socialisme pour le compte de son parti, pour sortir notre pays de son marasme économique ? J’aimerais enfin savoir au niveau du Rdr si quelqu’un a écrit sur les vertus du capitalisme pour nous sortir de la pauvreté. Il ne s’agit donc point d’avoir été marqué par un parti politique. Il faut plutôt savoir ce que sont les options et les opinions des intellectuels en Côte d’Ivoire.
•Dans votre cas, est-ce qu’en son temps vous avez attiré l’attention du général Robert Guéi sur les dérives que le pays pourrait connaître quand il a remplacé le ’’ET’’ par le ’’OU’’ lors de la rédaction de la nouvelle Constitution ?
C’est le 13 septembre 2002 que j’ai été nommé secrétaire général de l’Udpci par le général Robert Guéi. Dix jours après, il fut assassiné. Je n’ai donc pas pu lui parler puisqu’il ne vivait plus.
•Mais, M. le ministre, le débat sur le ’’OU’’ et le ’’ET’’ a pourtant bien eu lieu avant…
Je n’étais pas encore à l’Udpci quand ce débat avait eu lieu. Quand le général Robert Guéi faisait le tour de la Côte d’Ivoire, je n’avais pas encore ma carte de militant de l’Udpci.
•Quelle était à l’époque votre position sur la question ?
J’étais en mission hors du pays. Donc, tout ce débat était loin de moi et en dehors de moi. Maintenant, si vous voulez aujourd’hui ma position sur cette question, je peux vous dire que je ne trouve pas normal que dans ce pays qui est le nôtre, il y ait eu un débat du ’’ET’’ et du ’’OU’’.
•Pourquoi?
Tout simplement parce que notre code de la nationalité dit qu’est Ivoirien, tout individu dont l’un des deux parents est Ivoirien. Il n’y a donc pas de débat car c’est automatiquement le OU qui l’emporte.
•On aurait pu changer ce code vu qu’il a été rédigé par des hommes…
Oui, des personnalités dont le Pr Ouraga Obou qui s’est battu pour expliquer qu’il fallait opter pour le ’’OU’’. Mais, malheureusement, quand le document devait être soumis à référendum, il a été modifié. Cela, il l’a dit. Ceux qui ont entraîné cette modification en faveur du “ET”, ce sont eux qui nous gouvernent aujourd’hui. Plus grave, ils ont dit avoir opté pour le “Et” dans le but d’écarter un candidat.
•Mais le texte a tété soumis à référendum et c’est finalement le Et qui l’a emporté?
Lorsqu’un texte est soumis à référendum et que les partis politiques disent à leurs militants de voter pour le “OU” et qu’entre temps le texte a été modifié au profit du “ET”, c’est qu’on a trompé le peuple.
•Que pense-t-on à l’Udpci des références à l’ethnie en politique? Votre parti est essentiellement confiné à l’Ouest.
Lorsqu’en 1990, le débat s’est porté sur la réinstauration du multipartisme, le président Houphouët-Boigny disait qu’il avait une grosse crainte. Vers les années 1960, il s’est vite rendu compte que tous ceux qui se prévalaient d’un parti politique s’appuyaient sur leur ethnie. Houphouët-Boigny a donc pensé que de 1960 à 1990, il était en train de bâtir une nation ivoirienne. Pour cela, il ne voulait pas que nous nous crispions sur nos différentes ethnies. Concernant mon parti, l’Udpci, il faut admettre que l’Ouest est effectivement le bastion de ce parti.
•Cela n’est-il pas dangereux pour la cohésion sociale?
Bien sûr que cela est dangereux pour la cohésion sociale. Mais, en même temps que nous avons conscience du danger, nous nous trouvons à Gagnoa où nous parlons de l’Udpci. Et même dans toutes les villes de la Côte d’Ivoire, vous trouverez des coordinations de notre parti. C’est dire que c’est un parti national car nous sommes bien conscients du fait que les références à l’ethnie en politique sont dangereuses pour la cohésion sociale. Mais, là où nous nous rendons compte que c’est extrêmement dangereux, c’est qu’il y a des zones ici en Côte d’Ivoire où vous perdez pratiquement tous vos droits civiques, car on vous empêche de voter, sous prétexte que vous n’êtes pas originaire de cette localité. Pis, des partis politiques en font même leur fonds de commerce. Ici, dans ma région de Gagnoa, ne revenons pas sur l’histoire trop lointaine du boycott actif.
•Quelle est la position de l’Udpci par rapport à la fin de l’enrôlement prévue pour le 28 février ? Est-ce que cette date est tenable, vu les nombreux problèmes rencontrés sur le terrain ?
La Côte d’Ivoire est un pays très curieux et très excitant. On veut à la fois une chose et son contraire. Qui a dit dans ce pays qu’il faut qu’on aille vite vite aux élections ? Le président de la Cei, Beugré Mambé, a dit qu’il veut arrêter l’enrôlement le 28 février afin qu’il puisse organiser les élections en 2009. Maintenant qu’il l’a dit, certaines voix s’élèvent pour dire qu’elles s’opposent à cette date sous prétexte que tout le monde doit d’abord se faire enrôler, auquel cas l’identification doit se poursuivre. Dans la circulaire du Premier ministre, il a été dit que se fera enrôler tout jeune Ivoirien qui aura eu 18 ans. Chaque jour que Dieu fait, il y aura un Ivoirien qui aura 18 ans.
Est-ce à dire que vous êtes d’accord pour cette date?
Je suis totalement d’accord pour cette date car je pense que ce sont des gens qui, depuis maintenant trois ans travaillent sur le dossier. Ils sont en possession de tous les éléments qui peuvent leur permettre de mettre fin à l’enrôlement à la date indiquée. N’oublions pas qu’après cette phase, il y a encore beaucoup d’autres choses à faire, notamment les croisements des fichiers, l’élaboration des listings électoraux, les réserves des uns et des autres, les distributions des CNI et des cartes d’électeur, la fixation de la date des élections. Je pense donc qu’il faut qu’on soit courageux.
•Vos militants sont-ils satisfaits de l’opération d’enrôlement?
Ils sont parfois énervés de savoir que des individus qui n’ont rien à avoir avec les bureaux de vote investissent ces bureaux et empêchent des gens de s’enrôler normalement. Ils sont même en mission et dans un zèle excessif, ils font que d’honnêtes citoyens ne peuvent pas se faire enrôler. On vous trouvera une apostrophe qui manque, ou même une petite virgule omise sur votre nom, sans oublier tout le réseau de corruption qui sévit et dont notre pays est gangrené. C’est tout cela qui crée les problèmes dont vous parlez, problèmes crées, organisés, entretenus, maîtrisés, poursuivis par ceux qui ne veulent pas aller aux élections.
•A qui faites-vous allusion?
Vous les connaissez. Une patriote parmi les patriotes les plus reconnus a dit que tant que le dernier des Ivoiriens n’aura pas été enrôlé, il n’y aura pas d’élection. Un grand patriote aussi a eu à dire que tant qu’on n’aura pas enrôlé le dernier Ivoirien qui aura atteint ses 18 ans, il n’y aura pas d’élection. Enfin, le grand patriote des grands patriotes a dit que s’il faut encore signer 20 autres accords complémentaires afin de permettre à tout le monde de se faire enrôler, il le fera, auquel cas, il n’y aura pas d’élection. Si vous regardez bien, ceux qui le disent ne sont pas au Rdr, encore moins à l’Udpci, ni au Pdci ou au Mfa…
Propos recueillis par Tapé Jean-Baptiste, Correspondant régional