Il y a eu l`épisode de l`affaire "Gbagbo n`a pas enceinté ma fille". Aujourd`hui, c`est l`affaire "On a brûlé mon bureau". Les rapports entre Mamadou Koulibaly, le controversé président de l`Assemblée nationale et Laurent Gbagbo, le chef de l`Etat à la personnalité double (dixit Zadi Zaourou) ne sont plus, à l`évidence, au beau fixe.
Des analystes avaient estimé que l`annonce faite par Mamadou Koulibaly sur le fait que le chef de l`Etat n`avait pas enceinté sa fille, pour, selon lui, mettre fin aux rumeurs, était en réalité une façon bien réfléchie et autant sournoise de porter un coup à l`honneur de Laurent Gbagbo. L`auteur de la terrible phrase nie certes toute intention de nuire. C`est de bonne guerre. Dimanche,en laissant croire à tout le monde que l`incendie de son bureau de l`Assemblée nationale pourrait être un acte criminel, Mamadou Koulibaly a franchi une autre étape dans sa guerre (qu`il est incapable de déclarer) larvée contre Laurent Gbagbo. Mamadou Koulibaly n`apprécie pas la mauvaise gouvernance ubuesque de son ex camarade Laurent Gbagbo. Il le dit sans toutefois donner de garantie qu`il est lui-même une alternative crédible. A la veille de l`incendie dont on ignore encore les origines (l`enquête comme d`habitude est interminable), Mamadou Koulibaly n`avait en effet pas porté de gants pour dénoncer le régime corrompu du Front populaire ivoirien (FPI, dont il est le premier vice-président), qu`il a qualifié de minorité qui s`enrichit tandis que plus de la moitié de la population n`arrive pas à prendre un repas par jour.
La brillante absence de Mamadou Koulibaly à l`Assemblée nationale lors de la présence fort médiatisée de Laurent Gbagbo sur les cendres du bureau calciné, apporte de l`eau au moulin de ceux qui estiment qu`entre les deux hommes, le torchon brûle depuis un bon bout de temps, du moins depuis que la presse avait attiré l`attention des Ivoiriens sur l`absence prolongée du premier du territoire, en 2007.
Tous les deux diront que leurs relations sont intactes. Tous les deux ont choisi de ruser avec leurs propres propos et gestes. Mais personne n`est dupe.
Prince Béganssou
Des analystes avaient estimé que l`annonce faite par Mamadou Koulibaly sur le fait que le chef de l`Etat n`avait pas enceinté sa fille, pour, selon lui, mettre fin aux rumeurs, était en réalité une façon bien réfléchie et autant sournoise de porter un coup à l`honneur de Laurent Gbagbo. L`auteur de la terrible phrase nie certes toute intention de nuire. C`est de bonne guerre. Dimanche,en laissant croire à tout le monde que l`incendie de son bureau de l`Assemblée nationale pourrait être un acte criminel, Mamadou Koulibaly a franchi une autre étape dans sa guerre (qu`il est incapable de déclarer) larvée contre Laurent Gbagbo. Mamadou Koulibaly n`apprécie pas la mauvaise gouvernance ubuesque de son ex camarade Laurent Gbagbo. Il le dit sans toutefois donner de garantie qu`il est lui-même une alternative crédible. A la veille de l`incendie dont on ignore encore les origines (l`enquête comme d`habitude est interminable), Mamadou Koulibaly n`avait en effet pas porté de gants pour dénoncer le régime corrompu du Front populaire ivoirien (FPI, dont il est le premier vice-président), qu`il a qualifié de minorité qui s`enrichit tandis que plus de la moitié de la population n`arrive pas à prendre un repas par jour.
La brillante absence de Mamadou Koulibaly à l`Assemblée nationale lors de la présence fort médiatisée de Laurent Gbagbo sur les cendres du bureau calciné, apporte de l`eau au moulin de ceux qui estiment qu`entre les deux hommes, le torchon brûle depuis un bon bout de temps, du moins depuis que la presse avait attiré l`attention des Ivoiriens sur l`absence prolongée du premier du territoire, en 2007.
Tous les deux diront que leurs relations sont intactes. Tous les deux ont choisi de ruser avec leurs propres propos et gestes. Mais personne n`est dupe.
Prince Béganssou