Les établissements scolaires publics et privés sur le territoire national ont été paralysés hier par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire. Le syndicat proteste contre la rétention des notes des professeurs.
La fin du mois de février est agitée pour les établissements scolaires tant publics que privés. Hier, la Fédération scolaire et estudiantine de Côte d'Ivoire (Fesci) a décidé de fermer les écoles sur l'ensemble du territoire national. À Abidjan, presque toutes les écoles ont été paralysées. Le lycée moderne d'Abobo a été l'un des premiers à être visé par la «grève». L'école a été vidée de ses élèves dès 8h par la section locale de la Fesci. «Il n'y a pas eu de violence heureusement. Les élèves sont rentrés à la maison sans même chercher à comprendre les raisons de cette action», témoigne avec soulagement un éducateur de l'établissement. Cette école, cible de la guéguerre que se livrent la Fesci et un autre syndicat d'élèves (Ageeci), n'était pas cette fois-ci le seul espace concerné par l'arrêt des cours. A la même heure, les élèves du lycée municipal, dans cette même commune, ont tous été délogés. A 9 h, le groupe scolaire Sainte Foi d'Abidjan à suivi. «La Fesci a fait sortir les élèves du secondaire général et technique. Ensuite, elle a voulu déloger les étudiants de l'enseignement supérieur, mais l'administration s'y est opposée », raconte Ouattara S., un élève de cette école. Les établissements d'Adjamé ont également vécu les mêmes perturbations. Au lycée Nangui Abrogoa d'Adjamé, les professeurs n'ont pas eu le temps d'accéder à leurs salles de classe. Avant la sirène, des sections organisées de la Fesci ont fait sortir les élèves de la cour de l'école, sans violence. «Une grève de trois jours, c'est ce qu'ils nous ont dit», témoigne une élève. Sur le chemin de retour on aperçoit des files d'élèves. Plusieurs écoles privées et publiques d'Adjamé ont été paralysées. Jusqu'à 10h, presque tous les établissements scolaires avaient été bloqués. A Yopougon, à l'image du collège Offoumo Yapo où les élèves du secondaire rentraient à la maison, les établissements du privé et du public n'ont pas fonctionné. Plusieurs lycées et collèges de Treichville, Marcory et Koumassi ont suivi la danse sous l'autorité de la Fesci. Selon des sources crédibles, plusieurs établissements de l'intérieur du pays ont également été bloqués par le syndicat. A l'exemple de Korhogo, Boundiali etc...
Raphaël Tanoh
La fin du mois de février est agitée pour les établissements scolaires tant publics que privés. Hier, la Fédération scolaire et estudiantine de Côte d'Ivoire (Fesci) a décidé de fermer les écoles sur l'ensemble du territoire national. À Abidjan, presque toutes les écoles ont été paralysées. Le lycée moderne d'Abobo a été l'un des premiers à être visé par la «grève». L'école a été vidée de ses élèves dès 8h par la section locale de la Fesci. «Il n'y a pas eu de violence heureusement. Les élèves sont rentrés à la maison sans même chercher à comprendre les raisons de cette action», témoigne avec soulagement un éducateur de l'établissement. Cette école, cible de la guéguerre que se livrent la Fesci et un autre syndicat d'élèves (Ageeci), n'était pas cette fois-ci le seul espace concerné par l'arrêt des cours. A la même heure, les élèves du lycée municipal, dans cette même commune, ont tous été délogés. A 9 h, le groupe scolaire Sainte Foi d'Abidjan à suivi. «La Fesci a fait sortir les élèves du secondaire général et technique. Ensuite, elle a voulu déloger les étudiants de l'enseignement supérieur, mais l'administration s'y est opposée », raconte Ouattara S., un élève de cette école. Les établissements d'Adjamé ont également vécu les mêmes perturbations. Au lycée Nangui Abrogoa d'Adjamé, les professeurs n'ont pas eu le temps d'accéder à leurs salles de classe. Avant la sirène, des sections organisées de la Fesci ont fait sortir les élèves de la cour de l'école, sans violence. «Une grève de trois jours, c'est ce qu'ils nous ont dit», témoigne une élève. Sur le chemin de retour on aperçoit des files d'élèves. Plusieurs écoles privées et publiques d'Adjamé ont été paralysées. Jusqu'à 10h, presque tous les établissements scolaires avaient été bloqués. A Yopougon, à l'image du collège Offoumo Yapo où les élèves du secondaire rentraient à la maison, les établissements du privé et du public n'ont pas fonctionné. Plusieurs lycées et collèges de Treichville, Marcory et Koumassi ont suivi la danse sous l'autorité de la Fesci. Selon des sources crédibles, plusieurs établissements de l'intérieur du pays ont également été bloqués par le syndicat. A l'exemple de Korhogo, Boundiali etc...
Raphaël Tanoh
