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International Publié le vendredi 27 février 2009 | Fraternité Matin

Gabon : Les comptes de Bongo saisis en France

Quatre millions deux cent mille euros, soit 2 milliards 755 millions 19 mille 400 FCFA. C’est le montant des comptes bancaires français du président gabonais Omar Bongo Ondimba qui a été saisi à la suite de sa condamnation, en septembre 2008, par la Cour d’appel de Bordeaux, apprend-on auprès de l’avocat du plaignant, Me Jean-Philippe Le Bail.

Les faits. Le 29 septembre 2008, Omar Bongo est condamné par la Cour d’appel de Bordeaux à verser 457 447 euros au fils d’un chef d’entreprise. Ce dernier devait libérer son père René Cardona qui était détenu en 1996 à Libreville, au Gabon, à la suite d’un différend avec le Président Bongo. A qui il avait vendu sa société de pêche et d’armement.

Cette somme, écrit jeudi le quotidien régional Sud-Ouest, a atteint avec les intérêts plus d’un million d’euros. Ce que confirme l’avocat Me Le Bail.

Selon le quotidien Le Monde, le président Omar Bongo refuse de la payer à l’industriel. Conséquence, révèle le quotidien régional, depuis le 23 février, «les comptes courants et les comptes titres du président gabonais ouverts dans plusieurs agences du Crédit lyonnais et de la Bnp sont verrouillés». Les fonds, d’une valeur de 4 millions 200 mille euros (2 miliards 755 millions 19 mille 400FCFA) déposés dans ces deux banques sont alors saisis, rapporte le confrère.

L’avocat ajoute d’ailleurs que «sur l’ensemble de ces comptes, il y a un peu plus de 4 millions d’euros, sous réserve des opérations en cours».

Cette affaire judiciaire vient en rajouter à celle de mars 2007 où était impliqué Omar Bongo. En effet, trois associations avaient déposé, à l’époque à Paris, une plainte pour «recel de détournement d’argent public» au sujet de biens immobiliers acquis par cinq Chefs d’Etat africains en France.

Cette plainte visait les présidents Omar Bongo du Gabon, Denis Sassou Nguesso du Congo et Theodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale. Mais… huit mois après, elle sera classée sans suite par le parquet de Paris.

Transparency International, l’organisation contre la corruption, se constitue partie civile devant la juge d’instruction parisienne Françoise Desset. Qui, dans les semaines à venir, doit se prononcer.




Ernest Aka Simon
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