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Société Publié le samedi 28 février 2009 | Le Temps

Mutilation - Génitale féminine 41,7% des femmes touchées

L'Organisation nationale pour l'Enfant, la Femme et la Famille (Onef), dirigée par Mme Gogoua Rachel, comme chaque année après la journée internationale " Tolérance zéro de la pratique de l'excision ", du 6 février, a présenté un point sur la mutilation au foyer des jeunes de Marcory en présence des représentants de l'Unicef, du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique et du ministre des la Justice. Et ce, à travers une cérémonie bilan des activités de lutte contre les violences basées sur le genre 2008. Malgré quelques progrès réalisés grâce aux actions de l'organisation en partenariat avec les organisations internationales de lutte contre la violence faite aux femmes, le fléau de l'excision continue d'avoir la peau dure. Selon le représentant du ministre Allah Kouadio Rémy " malgré la loi n°98-757 du 23 décembre portant répression de certaines formes de violences à l'égard des femmes, le fléau de la mutilation continue de faire de victime au sein de la population féminine ". En effet, selon ce dernier, la prévalence des mutilations génitales varie d'un pays à l'autre. L'organisation mondiale de la santé (Oms) estime entre 100 et 140 millions, le nombre de femmes ayant subi ces pratiques dans le monde. En Côte d'Ivoire, la prévalence de la mutilation génitale féminine a été estimée en 1998 à 44.5% (Eds 98). " Aujourd'hui, avec l'action du gouvernement surtout des Ong, comme l'Onef, cette prévalence quoique étant passée à 41.7% reste encore élevée ", relève le représentant du ministère de la santé. Par ailleurs, selon la représentante de l'Unicef, l'excision et les violences sexuelles persistent toujours en Côte d'Ivoire. Les résultats de la dernière enquête Mics estiment la prévalence des Mgf chez les filles/femmes de 15-49 ans à 36.4% avec des pics particulièrement importants dans les régions telles que l'Ouest (73%), le Nord-ouest (88%) et le Nord (88%). Face à ces chiffres effarants, Mme Gogoua souhaite que les autorités gouvernementales et les partenaires internationaux fassent des violences faites aux femmes, notamment la mutilation, une priorité.

Gninlkita Coulibaly
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