A la sortie de l’audience que le Président de la République, Laurent Gbagbo, lui a accordée, jeudi, à Yamoussoukro, la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur, Marie Idrac faisait savoir que sa visite en Côte d’Ivoire marque «le nouveau départ» dans la coopération économique avec le pays. Aussitôt dit aussitôt fait. Ce «nouveau départ» s’est matérialisé, hier, par la signature d’une convention de don de 750 mille euros (environ 500 millions de francs Cfa) entre la Côte d’Ivoire et l’Agence française de développement (Afd). Cette somme est destinée au financement des études de nouveaux projets susceptibles d’être pris en compte par l’Afd.
Ce don est, pour la secrétaire d’Etat, l’acte qui traduit le retour de l’Afa en Côte d’Ivoire… Une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre dans la perspective de sortie de crise. C’est aussi le point de départ de «relations plus professionnelles» avec en point de mire le dossier central du désendettement.
Le ministre de l’Economie et des Finances a immédiatement donné l’assurance à la secrétaire d’Etat que «les ressources de ce fonds d’études seront rapidement mises à profit pour permettre la préparation de projets prioritaires».
Au-delà de ce don, le ministre Diby Koffi note, avec satisfaction, «le soutien des autorités françaises dans le processus de normalisation de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la communauté financière internationale». La France appuie, en effet, la Côte d’Ivoire en matière d’apurement des arriérés dus aux institutions multilatérales. Elle aide également au dialogue avec les créanciers bilatéraux dans la perspective des négociations sur la réduction de la dette. Enfin, les autorités françaises soutiennent la Côte d’Ivoire au niveau des instances de décision des institutions multilatérales en vue d’un programme économique et financier dans le cadre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Frpc). Toutes choses permettant d’atteindre le point de décision de l’initiative Ppte.
Alakagni Hala
• Poursuivre le développement du port d’Abidjan
La secrétaire d’Etat française au Commerce a débuté son tour de visites en terre ivoirienne par le port autonome d’Abidjan où elle a été reçue par son directeur général, Marcel Gossio, et ses proches collaborateurs.
Interrogée par les journalistes sur les relations commerciales avec la Côte d’Ivoire, Mme Marie Idrac a affirmé le vœu des grandes entreprises françaises, implantées dans le pays, de continuer à y développer leurs activités. «Nous avons de grandes entreprises ici qui sont très engagées... Elles offrent plus de 360 mille emplois», révèle-t-elle. Avant d’ajouter qu’il est souhaitable qu’il y ait un meilleur environnement des affaires pour permettre l’arrivée ou le retour des petites et moyennes entreprises françaises.
Quant au port autonome d’Abidjan, en particulier, la secrétaire d’Etat au Commerce a réaffirmé la disposition des entreprises françaises à poursuivre leurs actions pour son développement. Cela lui paraît d’autant une nécessité que ce port, qui «est l’un des ports les plus performants d’Afrique», joue un rôle important dans les échanges avec les entreprises françaises… En témoignent les rapports privilégiés qu’il entretient avec les ports français.
Le premier responsable du port ne dit pas autre chose en ce qui concerne les bons rapports avec les ports français. A l’entendre, c’est même le parfait amour. Qui se traduit par une coopération en matière de formation, de technologies et d’échanges de données. Ce sont donc «des rapports exemplaires» dont il attend tout de même «l’intensification».
A propos d’intensification des rapports, c’est avec reconnaissance que le directeur général du port parle de «ce que les entreprises françaises, notamment le groupe Bolloré qui gère le terminal à conteneurs, font au port». Il est «fier de travailler avec le groupe Bolloré» qui, dit-il, respecte ses engagements en matière d’investissements. Il note que c’est grâce aux investissements de ce groupe français et le professionnalisme des travailleurs que le terminal à conteneurs permet au port d’être le plus performant d’Afrique en termes de productivité, avec des cadences comparables à celles des ports européens tels que Rouen et le Havre.
A. Hala
Ce don est, pour la secrétaire d’Etat, l’acte qui traduit le retour de l’Afa en Côte d’Ivoire… Une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre dans la perspective de sortie de crise. C’est aussi le point de départ de «relations plus professionnelles» avec en point de mire le dossier central du désendettement.
Le ministre de l’Economie et des Finances a immédiatement donné l’assurance à la secrétaire d’Etat que «les ressources de ce fonds d’études seront rapidement mises à profit pour permettre la préparation de projets prioritaires».
Au-delà de ce don, le ministre Diby Koffi note, avec satisfaction, «le soutien des autorités françaises dans le processus de normalisation de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la communauté financière internationale». La France appuie, en effet, la Côte d’Ivoire en matière d’apurement des arriérés dus aux institutions multilatérales. Elle aide également au dialogue avec les créanciers bilatéraux dans la perspective des négociations sur la réduction de la dette. Enfin, les autorités françaises soutiennent la Côte d’Ivoire au niveau des instances de décision des institutions multilatérales en vue d’un programme économique et financier dans le cadre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Frpc). Toutes choses permettant d’atteindre le point de décision de l’initiative Ppte.
Alakagni Hala
• Poursuivre le développement du port d’Abidjan
La secrétaire d’Etat française au Commerce a débuté son tour de visites en terre ivoirienne par le port autonome d’Abidjan où elle a été reçue par son directeur général, Marcel Gossio, et ses proches collaborateurs.
Interrogée par les journalistes sur les relations commerciales avec la Côte d’Ivoire, Mme Marie Idrac a affirmé le vœu des grandes entreprises françaises, implantées dans le pays, de continuer à y développer leurs activités. «Nous avons de grandes entreprises ici qui sont très engagées... Elles offrent plus de 360 mille emplois», révèle-t-elle. Avant d’ajouter qu’il est souhaitable qu’il y ait un meilleur environnement des affaires pour permettre l’arrivée ou le retour des petites et moyennes entreprises françaises.
Quant au port autonome d’Abidjan, en particulier, la secrétaire d’Etat au Commerce a réaffirmé la disposition des entreprises françaises à poursuivre leurs actions pour son développement. Cela lui paraît d’autant une nécessité que ce port, qui «est l’un des ports les plus performants d’Afrique», joue un rôle important dans les échanges avec les entreprises françaises… En témoignent les rapports privilégiés qu’il entretient avec les ports français.
Le premier responsable du port ne dit pas autre chose en ce qui concerne les bons rapports avec les ports français. A l’entendre, c’est même le parfait amour. Qui se traduit par une coopération en matière de formation, de technologies et d’échanges de données. Ce sont donc «des rapports exemplaires» dont il attend tout de même «l’intensification».
A propos d’intensification des rapports, c’est avec reconnaissance que le directeur général du port parle de «ce que les entreprises françaises, notamment le groupe Bolloré qui gère le terminal à conteneurs, font au port». Il est «fier de travailler avec le groupe Bolloré» qui, dit-il, respecte ses engagements en matière d’investissements. Il note que c’est grâce aux investissements de ce groupe français et le professionnalisme des travailleurs que le terminal à conteneurs permet au port d’être le plus performant d’Afrique en termes de productivité, avec des cadences comparables à celles des ports européens tels que Rouen et le Havre.
A. Hala