Le Directeur général de la Société de développement des forêts (Sodefor), Venance N’Guettia Kouadio, a rencontré, dans le village d’Assahourékro, les paysans de Gadouan et Bonon ayant des plantations dans la forêt classée qui s’étend sur ces deux sous-préfectures.
Il s’agissait pour le Dg d’expliquer et de sensibiliser les paysans de cette aire géographique à la nouvelle politique de contractualisation en vigueur pour reconstituer le couvert forestier menacé de disparition du fait des cultures extensives. Les termes du contrat, a précisé le premier responsable de la Sodefor, stipule que le paysan exploitant une parcelle de la forêt classée, doit renoncer à l’extension de la partie en production. Accepter que les agents de la Sodefor y introduisent des espèces d’arbres à raison de 50 pieds par hectare moyennant la somme de 12 000 f que le paysan devra payer à la société. L’argent recueilli, a-t-il poursuivi, sera géré par un comité local dont les paysans exploitant ladite forêt seront membres. Ce comité financera des micro-projets en faveur des jeunes déscolarisés et des populations autochtones. Afin que ceux-ci n’aient plus envie de pratiquer l’agriculture dans cette aire protégée. Afin de rassurer les paysans de Gadouan et Bonon que cette politique de contractualisation n’est pas faite pour les expulser de la forêt, M. N’Guettia Kouadio a prévu un voyage sur Abengourou avec eux. Ce qui leur permettra de juger du bien-fondé de l’opération qui, en même temps qu’elle restitue le couvert forestier, assure une rentabilité substantielle de la production. Le sous-préfet de Bonon, M. Yapi Yapi Guillaume, a remercié la direction générale de la Sodefor pour cette mission d’explication et de sensibilisation.
Il a demandé à ces derniers de faciliter la tâche aux agents de la Sodefor.
Emmanuel Kouadio
Correspondant régional
Il s’agissait pour le Dg d’expliquer et de sensibiliser les paysans de cette aire géographique à la nouvelle politique de contractualisation en vigueur pour reconstituer le couvert forestier menacé de disparition du fait des cultures extensives. Les termes du contrat, a précisé le premier responsable de la Sodefor, stipule que le paysan exploitant une parcelle de la forêt classée, doit renoncer à l’extension de la partie en production. Accepter que les agents de la Sodefor y introduisent des espèces d’arbres à raison de 50 pieds par hectare moyennant la somme de 12 000 f que le paysan devra payer à la société. L’argent recueilli, a-t-il poursuivi, sera géré par un comité local dont les paysans exploitant ladite forêt seront membres. Ce comité financera des micro-projets en faveur des jeunes déscolarisés et des populations autochtones. Afin que ceux-ci n’aient plus envie de pratiquer l’agriculture dans cette aire protégée. Afin de rassurer les paysans de Gadouan et Bonon que cette politique de contractualisation n’est pas faite pour les expulser de la forêt, M. N’Guettia Kouadio a prévu un voyage sur Abengourou avec eux. Ce qui leur permettra de juger du bien-fondé de l’opération qui, en même temps qu’elle restitue le couvert forestier, assure une rentabilité substantielle de la production. Le sous-préfet de Bonon, M. Yapi Yapi Guillaume, a remercié la direction générale de la Sodefor pour cette mission d’explication et de sensibilisation.
Il a demandé à ces derniers de faciliter la tâche aux agents de la Sodefor.
Emmanuel Kouadio
Correspondant régional