L’Institut national de la santé publique a abrité, hier, le lancement du programme de formation du personnel de santé sur la prescription et l’utilisation rationnelle du sang. Et ce sont au total 400 personnes qui seront formées. Initié par le Centre national de transfusion sanguine (Cnts), ce projet vise «à l’amélioration constante de la qualité des produits sanguins», a indiqué Dr Konaté Seydou, directeur du centre. Ce programme aidera également, dit-il, à renforcer les capacités du personnel de santé d’Abidjan et de l’intérieur du pays sur la question. En effet, après un rappel des activités menées par le centre pendant trois années consécutives pour trouver des textes consensuels sur la pratique de la science transfusionnelle, le directeur a souligné que la phase d’implantation en vue de standardiser ces pratiques est effective. Il a révélé que c’est seulement en 1987, pour pallier le fléau du Vih/Sida que la Cnts a bénéficié de matériels modernes pour la détection des maladies transmissibles par voie sanguine, notamment le Vih et l’hépatite. C’est pourquoi, «sauver des vies par le biais du sang prélevé, doit nous interpeller tous sur la rationalité de sa prescription et de son utilisation», a soutenu Dr Konaté. Il a souhaité que «le sang ne soit qu’en cas de besoin, car, s’il est mal utilisé, cela pourrait ôter la vie», a-t-il précisé. Le directeur a, par ailleurs, rappelé que les plus grands consommateurs de sang au plan national sont les établissements publics nationaux (EPN), notamment (le Chu de Treichville, Yopougon, Cocody) avec environ 31%. Pr Anongba Danho Simplice, au nom du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. Il a souhaité que ce projet soit une réalité et que de nombreuses vies soient sauvées par le sang sain.
Grâce Ouattara
Grâce Ouattara