Le président Joao Bernardo Viera est mort. Assassiné par sa propre armée. Le fait est incompréhensible. On aurait dit une blague de mauvais goût. L’Afrique vient encore de s’illustrer de la manière la plus surprenante en ce 21è siècle. L’armée bissau guinéenne a décidé de régler le différend qu’elle avait avec le chef de l’Etat Viera dans le sang. De la manière la plus brutale, la plus laide aussi. C’est à croire que la Guinée Bissau fonctionne en dehors des grands principes qui fondent ce monde ; et qu’elle est encore un Etat à l’ère de la barbarie, de la sauvagerie où seul compte la loi du plus violent, du plus sauvage.
Sinon comment comprendre que depuis son indépendance en 1974, ce pays d’Afrique, n’arrête pas de jouer à ce jeu de la mort. Nous vous donnons quelques dates :
Amilcar Cabral, premier président de ce pays a été défait par un coup de force en 1980. L’ex- président Kumba Yala a été également chassé du pouvoir par des militaires qui l’ont, par la suite, assigné en résidence surveillée. La Guinée Bissau a connu une période de guerre civile (1998-1999) qui a été marquée par des violences et de nombreuses violations des droits de homme. De façon générale, la Guinée Bissau a essuyé plusieurs tentatives de coups d’Etat et de crises constitutionnelles.
Pour ce qui est du président Viera, sa résidence a été déjà attaquée plus d’une fois par des militaires. Quelques faits : il a été attaqué, avant son exil, par son chef d’état-major Ansumane Mane ; et en novembre 2008 par son armée. Cette deuxième attaque s’est soldée par deux morts au sein de la garde républicaine. On avait fini par penser que les choses en resteraient là. Hélas, c’était sans compter avec l’esprit de cruauté des militaires qui ont fini par avoir raison de lui hier.
Serge Armand Didi
Sinon comment comprendre que depuis son indépendance en 1974, ce pays d’Afrique, n’arrête pas de jouer à ce jeu de la mort. Nous vous donnons quelques dates :
Amilcar Cabral, premier président de ce pays a été défait par un coup de force en 1980. L’ex- président Kumba Yala a été également chassé du pouvoir par des militaires qui l’ont, par la suite, assigné en résidence surveillée. La Guinée Bissau a connu une période de guerre civile (1998-1999) qui a été marquée par des violences et de nombreuses violations des droits de homme. De façon générale, la Guinée Bissau a essuyé plusieurs tentatives de coups d’Etat et de crises constitutionnelles.
Pour ce qui est du président Viera, sa résidence a été déjà attaquée plus d’une fois par des militaires. Quelques faits : il a été attaqué, avant son exil, par son chef d’état-major Ansumane Mane ; et en novembre 2008 par son armée. Cette deuxième attaque s’est soldée par deux morts au sein de la garde républicaine. On avait fini par penser que les choses en resteraient là. Hélas, c’était sans compter avec l’esprit de cruauté des militaires qui ont fini par avoir raison de lui hier.
Serge Armand Didi